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Elie Hoarau, secrétaire général du Parti communiste réunionnais
4 janvier 2011, par
Au travers de sept questions, Elie Hoarau, secrétaire général du PCR et député au Parlement européen, fait un tour d’horizon de plusieurs grands dossiers qui marqueront l’actualité de l’année qui commence : la mise en œuvre des orientations du 7ème Congrès du Parti communiste réunionnais, la situation sociale, les élections cantonales et l’impact à La Réunion des politiques européennes.
2010 s’est clôturée par le 7ème Congrès du Parti communiste réunionnais. De quelles manières les orientations décidées par le 7ème Congrès seront-elles appliquées dès 2011 ?
- Le 7ème Congrès a défini de nombreuses orientations, sur le plan économique, social, culturel et environnemental. Leurs mises en application dépendront du bon fonctionnement des nouvelles instances du parti élues par le Congrès : un nouveau Comité central, plus représentatif des adhérents, et aidé dans ses prises de décision par des commissions thématiques, un Secrétariat coordonnant mieux les politiques du parti mises en œuvre par ses élus, ses représentants dans différentes instances et assurant une plus grande efficacité à l’organisation du parti, à sa communication et à ses finances.
2009 a été marquée par la récession, 2010 se termine avec un nombre record d’inscrits à Pôle emploi. Existe-t-il pour notre île des possibilités pour rebondir ?
- Je le redis, il faut dire la vérité à ses concitoyens : l’année 2011 sera très difficile, socialement et économiquement.
La croissance n’est toujours pas au rendez-vous et le chômage repart dangereusement à la hausse. La construction de logements sociaux est loin de répondre aux besoins du pays.
La situation ne cesse donc de s’aggraver.
L’arrêt des grands travaux par la Région a privé La Réunion de milliers d’emplois, et de centaines de millions d’euros dont son économie avait grand besoin.
Pour rebondir, il faut la mobilisation de toutes et de tous et exiger une vraie relance à partir d’une politique du logement social, de grands travaux (voies ferrées), d’aménagement du territoire, de protection de l’environnement, d’aide à la personne, de soutien à l’économie traditionnelle et d’ouverture de La Réunion vers les grands projets de développement durable (énergie, santé, économie de l’intelligence…)
L’année vient de commencer par une hausse des prix du gaz et des carburants. Quelles sont les autres menaces qui pèsent sur le pouvoir d’achat des Réunionnais ?
- La Réunion est de plus en plus une terre d’importation. La hausse des prix des carburants se répercutera inévitablement sur les prix de toutes les marchandises importées. Même les productions locales dépendantes des intrants subiront des augmentations. Autrement dit, tout va augmenter.
Ce qui laisse peu d’espoir à l’amélioration du pouvoir d’achat des Réunionnaises et des Réunionnais, surtout des plus démunis.
Pensez-vous que la crise sociale sera le principal sujet de la prochaine campagne des cantonales ?
- La politique de casse sociale du gouvernement a fait beaucoup de mal aux citoyens de la République en général, et des DOM en particulier. Et quand les responsables gouvernementaux affirment qu’ils vont poursuivre leur politique, le pire est donc à craindre.
Pour mettre un terme à cette politique, les électrices et les électeurs vont utiliser leur bulletin de vote.
Il est évident que le problème social sera au cœur de la campagne électorale des cantonales et des autres.
Quels peuvent être les autres enjeux de ces élections pour La Réunion ?
- Pour La Réunion, il faudra tout faire pour que l’UMP ne mette pas la main sur la collectivité la plus importante de l’île, à savoir le Conseil général.
L’expérience de 10 mois au Conseil régional montre qu’il ne faut pas que cette formation politique confisque à elle seule tous les pouvoirs.
La Hongrie prend la présidence de l’Union européenne, quelles seront ses orientations ? Auront-elles un impact sur La Réunion ?
- Il faudra attendre le discours de la présidence hongroise dans les semaines à venir pour connaître ses orientations. Mais il ne faut pas s’attendre à une révolution. Les orientations pour l’Union européenne vont jusqu’en 2020 et ont été définies par la Stratégie de Lisbonne qui affirme la primauté du marché, de la libre concurrence et de la finance. Il y a peu de place pour le social. Sur ce plan, les peuples européens ont encore de longues batailles à mener.
Face à cette loi du marché et de la libre concurrence, La Réunion comme les autres RUP aura à défendre ses problèmes spécifiques : l’octroi de mer, le marché sucrier après 2013, les fonds structurels et enfin les garanties face aux Accords de partenariat économique entre l’Union européenne et les pays ACP.
Les moyens de défense existent mais il faut être particulièrement vigilant.
Quels vont être au Parlement européen cette année les dossiers essentiels qui concernent notre pays ?
- Il y a un dossier particulièrement important pour La Réunion qui viendra au Parlement européen cette année, c’est celui de l’aide aux agriculteurs, appelée POSEI (Programme opérationnel spécifique à l’éloignement et à l’insularité).
Cette aide est attribuée selon un règlement qui date de 1992. Ce règlement doit être réformé dès 2011. Ce sera l’occasion d’y apporter des modifications pour que les intérêts des agriculteurs des DOM soient mieux pris en compte.
Propos recueillis par Manuel Marchal
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Messages
4 janvier 2011, 10:40, par Aimé TECHER A.O.M.
J’ai lu attentivement les questions et les réponses données par Elie HOAREAU, que je connais de longue date ...juste un petit souvenir commun : son intervention à La Maison des Iles à PARIS lorsqu’il était secrétaire du FJAR.
Il me semble qu’une question a été oubliée ? Pardonnez-moi mais il me semble avoir compris que la question suivante serait posée :
"Monsieur Le Secrétaire du P.C.R., la communauté Réunionnaise en Métropole forte de 200 000 âmes c’est...pouvez-vous nous dire quelques mots sur elle. Merci".
Dommage qu’elle ne fût pas posée ! J’aurai eu enfin une idée sur ce que le PCR pense de nous.
Bonne Année
Aimé TECHER
A.O.M.