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78e anniversaire de l’abolition du statut colonial à La Réunion
19 mars 2024, par
Dans une déclaration publiée ce 18 mars, le Parti communiste réunionnais fait un bilan de l’application de la loi du 19 mars 1946 qui abolit le statut colonial à La Réunion et continue de produire ses effets 78 ans plus tard. Le PCR rappelle que Paul Vergès déposa en 2016 une proposition de loi visant à faire du 19 mars un jour férié et chômé.
« 78 ans après, et faute de réformes structurelles profondes, le cadre créé par cette loi est à bout de souffle », écrit le PCR qui donne une perspective : « devant ce constat largement partagé, le PCR propose que les Réunionnais élaborent ensemble un projet qui vise à répondre à ces problèmes de fond. Cette idée progresse. C’est la démarche qu’avait adoptée nos aînés regroupés dans le CRADS. Ils ont obtenu satisfaction, et le pays a changé ».
Ce 19 mars 2024 marque le 78e anniversaire de l’abolition du statut colonial à La Réunion par la loi promulguée le 19 mars 1946. C’était le résultat d’une revendication largement partagée par les syndicats, la Ligue des droits de l’Homme et les progressistes qui surent se rassembler dans le CRADS. L’objectif était d’en finir avec un taux de mortalité effroyable et une misère générale. Abolir la colonie et devenir département était aussi la méthode choisie en Guyane et Antilles. Aimé Césaire fut le rapporteur de cette loi. A La Réunion, Raymond Vergès et Léon de Lépervanche furent élus députés le 21 octobre 1945 avec comme mission l’abolition du statut colonial. L’objectif a été atteint le 19 mars suivant, grâce au soutien des députés du Parti communiste français, premier groupe parlementaire à l’époque.
Cette loi permit d’importantes avancées sociales. Avec la Sécurité sociale on pouvait se soigner gratuitement, les anciens avaient droit à une retraite et les plus riches durent contribuer en payant l’impôt sur le revenu. L’école gratuite pour tous permettait d’alphabétiser le pays et d’ouvrir les Réunionnais sur le monde.
Mais l’égalité promise ne devint réalité qu’à la suite du combat de générations de militants qui obligèrent Paris à appliquer petit à petit cette loi. L’égalité du SMIC, c’était en 1995, celle du RMI en 2001.
Cependant, la raison d’être du Département fut dévoyée. Cela fut prétexte à la répression contre les Communistes et progressistes qui contestaient le maintien de la structure coloniale de la société. La langue créole était combattue, le 20 décembre interdit. Finalement, les luttes du PCR et des militants culturels permirent de faire reconnaître la pluralité des opinions et des civilisations composant le peuple réunionnais.
Paul Vergès déposa en 2016 une proposition de loi visant à faire du 19 mars un jour férié et chômé. Dans notre histoire, l’abolition du statut colonial est du même niveau que le 20 décembre férié et chômé, commémorant l’abolition de l’esclavage.
78 ans après, et faute de réformes structurelles profondes, le cadre créé par cette loi est à bout de souffle. Le chômage de masse ne recule pas, il est le principal responsable d’un taux de pauvreté supérieur à 30 %, et la moitié des jeunes de moins de 18 ans vivent dans une famille pauvre, les faillites d’entreprise sont au plus haut. L’an dernier, à peine 1000 logements ont été construits alors que le nombre de demandes pour un logement social dépasse 40 000.
Des groupes extérieurs à La Réunion ont pris le contrôle de pans entiers de l’économie. De nombreux jeunes diplômés doivent quitter le pays pour échapper au chômage.
Devant ce constat largement partagé, le PCR propose que les Réunionnais élaborent ensemble un projet qui vise à répondre à ces problèmes de fond. Cette idée progresse. C’est la démarche qu’avait adoptée nos aînés regroupés dans le CRADS. Ils ont obtenu satisfaction, et le pays a changé.
A notre génération, à son tour de sortir le pays de l’impasse par le rassemblement, afin d’obtenir les moyens nécessaires au développement de La Réunion.
Bureau de Presse du PCR
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