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Faute d’initiative, le président de la République resté seul maître du calendrier du régime français
23 août 2024, par
Le Premier ministre démissionnaire a fixé les plafonds de dépense des ministères pour l’année prochaine. Ils sont identiques à 2024. La politique menée par le régime à La Réunion va donc continuer, avec de graves conséquences pour notre peuple. La seule alternative possible est un gouvernement issu de l’ancienne opposition menée par le Nouveau Front populaire, première force politique à l’Assemblée nationale. Mais le chômage technique des députés continue, et les indemnités sont toujours versées. Ce dernier point est le seul qui fait consensus au sein des groupes de l’Assemblée nationale. Tous les députés auraient pu tenter de faire bouger les lignes en démissionnant. Ils ont fait un autre choix. La nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement du Nouveau Front populaire reste encore bien hypothétique. En effet, le seul vote des députés depuis les législatives a été celui de l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale. La candidate de la mouvance présidentielle a obtenu la majorité et a été reconduite. C’est le seul élément concret avant les rencontre entre Emmanuel Macron et les chefs des groupes parlementaires prévues de ce vendredi à lundi. Dans le régime français, le président de la République reste le seul maître du calendrier.
Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaires, a envoyé aux ministères les lettres de cadrage. Elles fixent pour chaque administration les plafonds de dépenses pour 2025. Le budget 2024 sera reconduit à l’identique l’année prochaine. C’est la conséquence de l’absence de majorité parlementaire favorable au Nouveau Front populaire, devenu pourtant la première force politique à l’Assemblée nationale suite au second tour des élections législatives anticipées le 7 juillet dernier.
Depuis, un gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes. Aucune loi n’a été votée. Un seul scrutin à eu lieu chez les députés. Il a vu la victoire de la mouvance présidentielle. La présidente sortante de l’Assemblée nationale a obtenu une majorité pour être reconduite dans ses fonctions.
Cette situation est lourde de conséquence pour notre pays gravement touché par le chômage de masse, la pauvreté, l’illettrisme, le manque de logements, la vie chère et la dépendance écoomique, culturelle et intellectuelle au néocolonialisme français. En effet, à La Réunion, la politique menée depuis 7 ans par la mouvance présidentielle a eu comme principale conséquence une casse sociale. Les droits des moins riches ont diminué au profit de l’enrichissement toujours plus grand de la classe des ultra-privilégiés. La Réunion est touchée par le chômage de masse depuis plus de 50 ans. L’application de l’idéologie de la mouvance présidentielle se traduit par la culpabilisation des victimes et l’exonération des responsabilités des capitalistes responsables de cette faillite. Ces derniers sont de plus en plus assistés par Paris en termes d’aides publiques.
La privatisation des retraites continue de s’appliquer au profit des banques et des assureurs. Seuls ceux qui ont les moyens financiers suffisants peuvent placer leur argent dans un fonds de pension pour compléter une retraite du régime général toujours plus faible.
A l’heure où ces lignes sont écrites, c’est cette politique que subiront encore les Réunionnais l’année prochaine. Les conséquences seront plus graves, car le budget reconduit à l’identique ne tient pas compte de l’inflation. Les victimes de cette politique seront donc encore plus pauvres.
Le temps qu’un nouveau Premier ministre soit choisi, qu’il puisse s’appuyer sur une majorité pour gouverner et qu’il travaille sur un budget rectificatif, un temps important peut s’écouler. Ceci joue en faveur du régime.
Dans le système politique français, le président de la République est le seul maître du calendrier. C’est lui seul qui peut décider de dissoudre l’Assemblée nationale et désigne le Premier ministre. La Constitution ne lui impose aucune échéance et aucun nom.
A partir de ce vendredi, il recevra les chefs de groupe de l’Assemblée nationale, y compris ceux qui n’appartiennent pas à « l’arc républicain », c’est à dire l’extrême droite et ses supplétifs qui ont trahi De Gaulle pour un plat de lentilles.
Ces rencontres doivent durer jusqu’à lundi. Le président français a annoncé qu’il choisira son Premier ministre “dans la foulée” sans donner de date.
Plus le temps passe et plus l’année 2025 approche. C’est ce prétexte qui a été choisi par le Premier ministre démissionnaire pour annoncer que le budget 2025 sera le même qu’en 2024. L’État doit continuer à fonctionner malgré l’incapacité pour les députés de travailler depuis plus d’un mois.
Rien n’est illégal. La République Française est un État qualifié de démocratique par les partis qui participent aux élections. C’est d’ailleurs le contribuable qui finance les partis qui avaient des candidats aux élections législatives, et paie les députés malgré l’inaction de l’Assemblée nationale.
Aucun de ceux qui pressent le chef de la République Française de nommer telle ou telle personne à la tête du gouvernement n’ont d’ailleurs remis en cause le versement des indemnités des députés. Pourtant, alors que ces parlementaires sont au chômage technique depuis plus d’un mois. Le consensus des partis parlementaires est clair sur ce point. Tous les élus du 7 juillet auraient pu démissionner en bloc pour créer une crise de régime susceptible de bousculer le président de la République. Ils ont fait un autre choix. Cette stratégie a pour conséquence de laisser totalement le président de la République maître du jeu. Le précédent de l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale a montré qu’une majorité a pu exister autour d’un nom, avec comme bénéficiaire la mouvance présidentielle arrivée pourtant derrière de Nouveau Front populaire lors des législatives. C’est la seule donnée concrète, et elle est en faveur de la poursuite de la politique de casse sociale menée par le régime.
M.M.
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