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Nouveaux ministres : les interlocuteurs des Réunionnais sont connus
24 septembre 2024, par
Désormais le nouveau gouvernement est connu. S’il est confirmé, alors les principaux interlocuteurs des Réunionnais pour les questions relevant de la compétence de l’État seront connus. Il sera possible alors de leur adresser directement les propositions découlant du projet réunionnais de développement. Le PCR plaide pour une large concertation entre Réunionnais pour construire un projet permettant de répondre aux principales préoccupations de la population. Les députés peuvent aider à cet objectif. Ils peuvent faire du projet réunionnais une proposition de loi-programme pour La Réunion.
L’annonce du Premier ministre, puis de la composition de son gouvernement, ont été l’objet de nombreuses réactions. La plupart se sont focalisées sur l’appartenance politique des différents protagonistes. Avec une telle grille d’analyse, elles sont souvent négatives à La Réunion. Les dernières élections à La Réunion ont en effet envoyé à l’Assemblée nationale des élus siégeant sur les bancs de la nouvelle opposition parlementaire.
Ces nominations sont un fait. Elles seront probablement confirmées par le vote des députés. Les choix du Premier ministre et des ministres visent à consolider une majorité autour de la mouvance présidentielle, renforcée par les Républicains et bénéficiant de l’abstention des députés d’extrême droite.
Les ministres en place seront les interlocuteurs des Réunionnais pour les questions relevant de la compétence de l’État à La Réunion. Elles sont nombreuses : emploi, éducation, logement, contrôle des prix, fiscalité, agriculture, politique des visas notamment.
Quel que soit le gouvernement, ces questions restent.
Maintenant que Paris a réparti ses responsabilités, chacun sait maintenant quel pourra être le partenaire de négociations.
Le Parti communiste réunionnais propose en effet une approche permettant aux Réunionnais de se libérer du jeu des partis parisiens.
Depuis que La Réunion n’est plus statutairement une colonie, elle est un département français considéré comme « socialement hors norme ». Pourtant, les lois destinées à remédier à cette situation n’ont pas manqué. Depuis la première loi de programme au début des années 1960 à aujourd’hui, aucun texte voté par les députés à Paris n’a permis de remettre en cause des caractéristiques du sous-développement à La Réunion comme le manque d’emplois et de logements, les grandes inégalités, la pauvreté monétaire qui touche en particulier près d’un jeune de moins de 18 ans sur deux, la persistance d’un fort taux d’illettrisme ou l’inadaptation des transports à la réalité de La Réunion. La crise est structurelle.
Le Parti communiste réunionnais propose que les forces vives de La Réunion discutent avec les représentants des élus d’un plan de développement élaboré à partir des idées des premiers concernés : les Réunionnais.
Il appartiendra alors aux Réunionnais d’être responsables également de la mise en œuvre du projet avec l’accompagnement institutionnel et financier de l’État. L’objectif du projet de développement est notamment de régler des problèmes relevant de la compétence de l’État, comme la politique de l’emploi ou le manque de logements, et que l’État n’a pas pu résoudre depuis plus de 50 ans.
C’est donc la proposition d’une nouvelle feuille de route dans les relations entre les Réunionnais et l’État, avec des objectifs chiffrés à atteindre dans des délais contraignants. Pour le PCR, cette feuille de route peut se décliner sous la forme d’une loi-programme spécifique à La Réunion.
Dans ces conditions, le travail des députés est de négocier avec l’État la mise en œuvre de ce projet et les moyens humains et financiers de la puissance publique mis à disposition par l’État pour accompagner.
Répondre aux préoccupations de la population n’est-il pas un des objectifs de la démocratie ?
M.M.
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