
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Sénat
8 février
La sénatrice de la Plateforme réunionnaise a indiqué par voie de communiqué pourquoi elle n’a pas voté le Budget 2025 présenté par le gouvernement français aux parlementaires à Paris.
Le Sénat vient de voter en faveur du projet de loi de finances pour 2025. Le groupe des sénateurs socialistes, auquel j’appartiens, n’a pas voté en faveur de ce budget. Ce budget a été imposé par le 49.3. Ce n’est pas le nôtre. Il comporte malheureusement des décisions arbitraires et incohérentes avec la crise que nous vivons, encore plus marquée à La Réunion.
Nous avons cependant fait le choix d’écouter nos populations, nos associations, nos collectivités, nos entreprises, dont les craintes étaient grandes face à l’absence de budget. Sur le terrain, nous avons été appelés à la responsabilité par les forces vives, notamment les filières du BTP et du logement à La Réunion qui sont en crise et avaient besoin que la France se dote d’un budget.
C’est dans ce contexte que le PS n’a pas voté la censure sur le budget à l’Assemblée nationale : une décision difficile vu la situation du pays que j’espère toutes et tous comprendront.
Nous revendiquons d’avoir cherché à négocier pour épargner aux Françaises et aux Français des efforts supplémentaires et d’avoir sur quelques sujets réussi à éviter le pire, en obtenant la réindexation des pensions de retraite, l’abandon du déremboursement des médicaments et des consultations, l’annulation de la suppression des 4 000 postes d’enseignants, la création de 2000 postes d’AESH pour nos enfants en situation de handicap, l’augmentation du budget de l’hôpital public, la multiplication par trois du fonds d’urgence pour les EHPAD, l’abandon des 2 jours de carence supplémentaires dans la fonction publique, l’augmentation du fonds vert pour les collectivités, ou encore l’ouverture d’une conférence sociale sur les retraites pour revenir sur la réforme injuste de 2023.
Ce budget n’est cependant pas bon pour les Français. C’est pourquoi nous avons voté contre ce budget au Sénat comme en commission mixte paritaire. Les avancées obtenues ne compensent pas les coupes budgétaires concernant l’écologie, la culture, la recherche et l’enseignement supérieur ou l’aide publique au développement. Ces termes choisis sont souvent sentencieux lorsque l’on évoque les différentes missions budgétaires. Cela signifie tout simplement des coups de ciseaux dans notre quotidien : moins de soutien à l’emploi et à l’emploi aidé, moins de dotations aux associations qui font le job sur le terrain, moins de dotations aux projets culturels et sportifs, moins de dotations pour les aides individuelles auprès de nos collectivités, moins de dotations pour construire du logement, plus d’efforts demandés aux populations les plus fragiles et précaires, aux petites entreprises... Nous ne pouvons pas accepter que l’on traduise les efforts budgétaires uniquement sur les foyers les plus modestes.
Concernant l’agriculture, l’amendement que j’avais porté au Sénat concernant le Régime Spécifique d’Approvisionnement (RSA) a été maintenu, bien que réajusté, permettant une augmentation de 5 millions d’euros pour les filières agricoles ultramarines. Le RSA, qui n’avait pas été revalorisé depuis plus de dix ans malgré l’inflation croissante, permet de compenser les surcoûts liés à l’importation des matières premières destinées à l’alimentation animale dans nos territoires ultramarins. Dans un contexte de forte tension sur le pouvoir d’achat des Réunionnais, cette revalorisation était indispensable pour maintenir nos produits locaux à des prix compétitifs face aux importations et ainsi lutter contre la vie chère.
Cette avancée vient après une mobilisation commune en soutien à mon amendement des filières agricoles, des trois autres sénateurs de La Réunion, de la présidente du Conseil régional de La Réunion et du président du Conseil départemental de La Réunion. Nous rassembler au-delà des clivages politiques fonctionne pour faire avancer La Réunion.
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