
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
De nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme
27 février 2010, par
L’ARAST n’est pas la seule association à avoir eu des déboires judiciaires. En France, de plus en plus d’associations d’aide à domicile mettent la clé sous la porte par manque de moyen. Aujourd’hui, les associations font de plus en plus appel aux Conseils généraux, mais leurs subventions se réduisent, et ne peuvent plus soutenir le secteur.
Le désengagement de l’État vis-à-vis des personnes âgées dépendantes porte atteinte au secteur et risque de voir de plus en plus d’associations fermées. Cette année le nombre d’associations qui devaient faire faillite, pourrait atteindre 300 à 400.
Les salariés risquent de perdre leur emploi
L’avenir de 300.000 salariés risquent de devenir incertain, si le financement des aides n’est pas réévalué par l’État. En effet, "la diminution des budgets publics alloués" va fragiliser le secteur, ont expliqué la semaine dernière, à Ploumagoar, la déléguée nationale CGT Sylviane Spique, et le délégué local, Thierry Pérennes.
De plus, le déficit budgétaire de la France devrait atteindre 8,2% du produit intérieur brut en 2010. Cette estimation a poussé l’Union européenne à rappeler au président Nicolas Sarkozy, les clauses du contrat entre Paris et Bruxelles. Effectivement, la France doit revenir à un déficit de 3% du PIB, auquel cas, elle s’exposerait à des sanctions financières.
Face à la pression européenne, le gouvernement va tenter de faire des coupes budgétaires. Le secteur de l’aide à domicile risque d’être la première cible des restrictions à venir. Les associations dépendent en majorité des subventions du Conseil général et donc des dotations transférées par l’État pour assumer cette compétence. L’État va-t-il envisager de privatiser le secteur pour que sa participation soit plus faible. Cependant en France, la privatisation d’un tel secteur pose la question de l’accès aux services de l’aide à domicile pour les personnes situées dans les écarts.
Création d’une mission d’inspection
Nora Berra, secrétaire d’État aux Aînés a sollicité l’Inspection générale de l’administration (IGA), l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pour examiner les difficultés financières du secteur de l’aide à domicile.
Le 17 février dernier, Nora Berra, a expliqué que cette inspection aura la tâche "d’évaluer le financement et la tarification des prestations" et de "faire un état des lieux sur l’offre de prestations et l’efficience des structures". Madame Berra précise également le rôle des préfets. Ces derniers seront "appelés à faire remonter toutes les difficultés qui émanent du terrain". Ils auront donc la possibilité d’agir selon la situation politique, économique et sociale. L’ancien préfet Pierre-Henri Maccioni nous l’a d’ailleurs montré. Il a demandé au Conseil général de régler avec l’AGS les indemnités des licenciés de l’ARAST.
En France, les organisations patronales (Adessa/A domicile, ADMR, Fnaafp/CSF et UNA) et les syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA/Snapad) ont adressé le 18 février un courrier à Xavier Darcos ministre du Travail et des relations sociales, demandant la poursuite de la professionnalisation du secteur et des solutions pour l’aménagement des aides financières.
Chez nous, les anciens salariés de l’ARAST attendent toujours d’être indemnisé. De plus, la loi n’a pas été appliquée, ce qui a laissé la situation s’envenimer. D’autant plus que l’affaire a prit un tournant politique avec les régionales, et la présence de Valérie Bénard, chef de file de la lutte des salariés de l’ARAST, sur la liste de Didier Robert.
C.T.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)