Le président français en visite à La Réunion

"Les PECs ont eu leur efficacité mais il y a aujourd’hui d’autres outils"

22 avril

Dans une interview accordée au journal réunionnais, Le Quotidien, le président Emmanuel Macron a évoqué le gel des contrats PEC dénoncés par l’ensemble des maires, président du Département et présidente de la Région.

Dans un courrier, Ericka Bareigts (Saint-Denis), Maurice Gironcel (Sainte-Suzanne), Olivier Hoarau (Le Port), Patrice Selly (Saint-Benoît) et Jacques Técher (Cilaos) ont déploré le gel budgétaire autour des contrats “Parcours emploi compétences” qui devrait entraîner

"Dans ce contexte fragile, auquel se superpose le problème récurrent de la vie chère, les politiques de contrats aidés revêtent une importance capitale pour la cohésion sociale de notre île", écrivent-ils.

Interrogé sur le sujet par le journal Le Quotidien, Emmanuel Macron a indiqué que "malgré les dernières annonces de Manuel Valls, la baisse annoncée des contrats ’Parcours emploi compétences’ (PEC), en nombre et en durée, cristallise les tensions au sein de la population et chez tous les élus réunionnais".

Ce dernier a posé "L’Etat est-il prêt à revenir au volume initial ou, du moins, à faire un effort ?". Une question à laquelle, il a répondu lui-même "chacun connaît l’Etat de nos finances après des réponses aux crises historiques de ces dernières années, et dans un contexte de durcissement économique. Nous devons donc être exigeants et lucides. Les PECs ont eu leur efficacité mais il y a aujourd’hui d’autres outils. Soyons clairs là encore".

Laissant entendre qu’un dégel ne sera pas certain quelque soit les conséquences économiques et sociales à La Réunion. D’autant plus que les échanges débutés sur le budget 2026, laisse craindre une forte baisse des aides de l’Etat aux collectivités, qui devront alors porter le déficit.

"Être exigeant, cela ne veut pas dire ne pas écouter. Moi aussi, j’ai entendu le message de vos élus sur les conséquences d’une suppression trop brutale de ces emplois. Le ministre des Outre-mer a eu raison d’apporter une correction qui est conséquente", a précisé ce dernier.

Le chef de l’État a indiqué qu’il allait demandé à son "gouvernement d’aller un peu plus loin, sur la durée – je pense aux emplois dans les écoles et sur la prise en charge par l’Etat. Concrètement, cela signifie des contrats dont la durée pourra être portée à 10 mois. J’y reviendrai pendant ma visite".


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