Aide à la personne et environnement : des milliers d’emplois possibles

Maurice Gironcel présente les deux grands services

25 novembre 2015

Maurice Gironcel est revenu sur la proposition de Pour une Réunion nouvelle de créer deux grands services dans l’aide à la personne et l’environnement et sur les effets de la mondialisation à La Réunion.

La Réunion aura dans une génération un million d’habitants, 150.000 de plus. Des besoins seront augmentés et pour y répondre, Pour une Réunion nouvelle propose deux grands services. Dans 20 ans, le nombre de personnes âgées aura triplé, et représentera un Réunionnais sur cinq. De cette évolution découle l’idée d’un service dans l’aide à la personne. Ce sera la construction de crèches, de garderies, maisons d’accueil des personnes âgées, ainsi que le recrutement des travailleurs. Maurice Gironcel rappelle que s’occuper d’une personne porteuse de handicap nécessite un emploi. Ce sont donc des milliers d’emplois possibles dans ce secteur.

L’autre service est l’environnement. C’est l’entretien rivières, ravine, la protection de la mer et du lagon. Il s’inscrit dans un projet d’économie circulaire avec le traitement et le recyclage des déchets.

Le plus important est le tri, ne pas créer des déchets, explique le secrétaire général du PCR. Dans ce domaine, l’entretien des forêts impose de les traiter nos forêts de manière chirurgicale. Ce sont des emplois à la clé.

« Les crédits qui arrivent pour les emplois aidés soient mutualisés pour favoriser l’activité pérenne », poursuit Maurice Gironcel. Quant au recrutement et à la gestion de ces services, il sera assuré par une instance indépendante du pouvoir politique. Ceci permettra d’éviter ce qui s’est passé lors d’une commission permanente organisée à la dernière minute à la Région Réunion : le vote de crédits pour donner les moyens à des associations d’embaucher en pleine campagne électorale.

Menace de la mondialisation

La seconde partie de l’intervention de Maurice Gironcel a porté sur le problème des producteurs. Un agriculteur de la Plaine des Cafres a détruit ses choux, car il ne peut pas les vendre. Il est concurrencé par des choux d’Afrique du Sud qui ont un coût de revient de 3 centimes l’unité. L’agriculteur a perdu 8.000 euros. « Cela doit nous interpeller », dit Maurice Gironcel, « avec la fin du quota sucrier, va-t-on ajouter de l’exclusion à l’exclusion et laisser sur le bord du chemin planteurs, maraîchers ? ». Et de rappeler que 18.000 personnes sont concernées à La Réunion.

Ce qui s’est passé à la Plaine des Cafres traduit ce qui pourra se reproduire à l’échelle de l’île. La solution n’est pas dans les taxes, mais dans la création des conditions pour protéger les planteurs. « Comment résoudre notre double intégration à l’Europe et à l’environnement régional », pose Maurice Gironcel. « Les autorités européennes discutent des APE avec nos voisins. Personne n’est là pour défendre les intérêts de La Réunion », souligne-t-il. Il revient sur « la déclaration du dernier sommet de la COI qui demande l’accélération de la signature des APE. Il faut avoir une autre logique ».
C’est pourquoi « l’élection régionale est d’abord l’occasion d’unir les Réunionnais sur les questions de fond : disposer d’outils spécifiques pour défendre nos intérêts propres ».

D’où la proposition de « la collectivité unique pour plus d’efficacité », ainsi que la création d’« un grand marche de l’océan Indien où La Réunion aurait toute sa place ».
Il compare ses propositions à celle d’autres candidats : « qui peut croire aux 50.000 emplois, aux 30.000 logements coûteront 6 milliards, on les prend où ? »
Conclusion : « les deux services prennent en compte le chômage massif, l’augmentation de la population, des enfants et des personnes âgées ».

Maurice Gironcel
Maurice Gironcel
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