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Conférence de presse du Parti communiste
27 novembre 2015
Trois secrétaires généraux du PCR, Maurice Gironcel, Yvan Dejean et Ary Yée Chong Tchi Kan ont expliqué l’importance des travaux de la COP21 pour La Réunion, et souligné la contribution de Paul Vergès et du PCR dans ce débat mondial.
Du 30 novembre au 13 décembre se tiendra à Paris la conférence des Nations Unies sur le climat, la COP21. Le Parti communiste a expliqué hier combien ce sujet concerne tous les Réunionnais.
La COP21, ce sont 195 pays représentés et « un moment unique de l’histoire de l’humanité ». Il sera en effet question de l’énergie, « besoin fondamental de l’être humain ». Après des sources naturelles, les humains ont entamé les réserves en énergies fossiles avec tout d’abord le charbon. « Sa consommation est devenue intensive depuis 150 ans. Il a permis à des pays qui en possédaient de grandes quantités de devenir des puissances mondiales : Angleterre, France, Allemagne puis États-Unis ».
Au charbon s’est ajouté l’usage intensif du pétrole et du gaz depuis le début du siècle dernier, avec de nombreuses guerres pour s’assurer le contrôle des gisements.
Cela n’a pas été sans conséquence, avec un réchauffement du climat démontré par les recherches, « la limite à ne pas dépasser est une hausse de 2 degrés. Au-delà c’est le risque de disparition de l’espèce humaine », précise Maurice Gironcel.
En 1997, le Protocole de Kyoto a admis le principe de la responsabilité commune mais différenciée, qui dit que les pays d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon sont les responsables de la pollution qui conduit aux bouleversements actuels, et qu’ils doivent donc réparer. Mais il est arrivé à échéance, et depuis 2009, les pays discutent infructueusement d’un traité pour lui succéder. La COP21 a pour but d’arriver à un accord qui pourra limiter à 2 degrés la hausse des températures.
Lors de cette conférence, deux questions sont en jeu : l’atténuation et l’adaptation.
L’atténuation, c’est la réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est le point où les négociations sont les plus dures. Cela impose en effet d’aller vers la fin de la consommation du charbon, du gaz et du pétrole. Or c’est la base du développement de l’Occident, cela remet tout en cause. Il est pourtant urgent d’agir, car « le niveau de la mer monte ».
Pollueurs historiques et pays en voie de développement sont dans le dur des discussions. Devant la gravité de la menace, le tournant est la rencontre de François Hollande avec Xi Jinpin. La Chine s’engage à respecter des contraintes et à permettre une évaluation tous les 5 ans des progrès constatés. Cela peut être source d’inspiration pour les négociateurs à Paris, dit en substance Maurice Gironcel.
L’autre volet est l’adaptation, pour protéger la population des effets du changement climatique. « C’est là qu’est l’ONERC, présidée par Paul Vergès ». Le secrétaire général du PCR rappelle que Paul Vergès avait réussi à obtenir le vote d’une loi à l’unanimité, faisant du changement climatique une priorité nationale. De cette loi découle l’ONERC, Observatoire national sur les effets du changement climatique, chargé de remettre tous les ans un rapport proposant aux collectivités des mesures d’adaptation dans différents domaines.
Un point sur lequel Ary Yée Chong Tchi Kan souligne en constatant jamais Paul Vergès n’a été invité dans un média pour évoquer les changements climatiques alors qu’il est président de l’ONERC depuis 14 ans. Durant toute cette période, l’ONERC a remis un rapport annuel à tous les gouvernement. « C’est le rôle du Réunionnais, quelles que soient les conditions politiques en France, Paul Vergès a travaillé. C’est pourquoi « ce serait dommage, indécent même, de prendre des intervenants extérieurs pour montrer aux Réunionnais les enjeux de la COP21 ».
Cette démarche s’est inscrite dans un cadre de réflexion illustré dès 1971 par les orientations stratégiques de la Mairie du Port votées à l’arrivée de Paul Vergès à la direction de la commune. C’est notamment la plantation de 500.000 arbres pour transformer la plaine de galets en ville verte, et l’endiguement de la rivière des Galets pour protéger la population.
Ce travail s’est étendu à la Région lors de l’élection de Paul Vergès à la présidence. L’objectif d’autonomie énergétique avait eu des applications concrètes, avec en particulier les 130.000 chauffe-eau solaires. Le reboisement s’était poursuivi, avec la plantation de 500.000 arbres le long de la route des Tamarins, un ressource gaspillée par l’actuel président de Région et l’ancienne maire de Saint-Paul.
Tout ce travail explique sans doute pourquoi Paul Vergès est invité à faire partie de la délégation officielle de la France à la COP21.
Ary Yée Chong Tchi Kan explique aussi pourquoi les discussions de la conférence de Paris touchent La Réunion. Notre île fait partie du globe, dans la zone intertropicale.
« Les îles crient au secours. Des pays sont en train d’être noyés », poursuit-il. « Le rapport du BRGM souligne les points les plus sensibles, par exemple le centre-ville Sainte-Suzanne, Saint-Gilles, l’Ermitage… Les Réunionnais ont vu la mer emporter le sable recouvrant les racines des filaos de l’Ermitage. Les plus anciens se souviennent du phare du Port englouti par les flots alors qu’il était à 200 mètres au large du trait de côte actuel. Le centre-ville de Saint-Paul sera inondé, tout comme celui de Saint-Leu et le quartier du Gol à Saint-Louis. Le cyclone de 1948 avait donné un aperçu avec de graves inondations dans l’Ouest. Pendant longtemps, il était donc interdit de construire au centre-ville de Saint-Leu.
Le changement climatique pose le problème d’adaptation, en termes de logements, d’infrastructures, d’équipements. C’est le programme d’un siècle. Il faut donc « tordre le cou à tous ces projets que l’on annonce sur le littoral ».
Penser La Réunion de ce siècle, revoir l’aménagement.
Le Plan de survie de 1975. plein de propositions dedans : énergies renouvelables, le riz…
À la veille de l’ouverture de la COP21, « le PCR est fier d’être un parti politique réunionnais qui réfléchit sur les problèmes de la planète, nous travaillons pour les générations qui viennent », souligne le secrétaire général du PCR. Cette préoccupation climatique n’est pas nouvelle, déjà le Plan de Survie publié en 1975 proposait l’utilisation des énergies renouvelables à grande échelle.
« Nous sommes solidaires de toutes les initiatives qui vont surgir à l’occasion de la COP21, mais le plus urgent est de passer aux mesures concrètes pour traiter et ne plus rester au niveau du constat », précise-t-il, car « si on arrive pas à obtenir cet accord, ce sera la catastrophe ».
Concernant ces mesures, plusieurs d’entre elles figurent dans le programme régional de Pour une Réunion nouvelle, la liste de l’Union PCR-Progrès-PRG-MRC-Société civile. Yvan Dejean cite dans le domaine de l’atténuation la construction d’un réseau ferré. Pour l’adaptation, ce sont les investissements pour éradiquer les radiers, et la création d’un grand service pour l’environnement.
Maurice Gironcel souligne que la volonté affichée de développer les hauts et les zones de mi-pente montrent la volonté de réaménager le territoire en fonction de la menace du changement climatique. Il faut donc arrêter d’imaginer construire des villes nouvelles sur le littoral.
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