Important meeting du Parti communiste réunionnais en faveur du candidat du PCF

PCR : « votons et faisons voter massivement pour Fabien Roussel »

5 mars 2022, par Manuel Marchal

Hier à Sainte-Suzanne à 37 jours de l’élection présidentielle, le Parti communiste réunionnais a organisé son second meeting en faveur de Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français. La foule nombreuse et les discours des dirigeants communistes ont souligné la motivation de tout un parti à faire connaître le programme de Fabien Roussel auprès du peuple réunionnais. Distributions de tracts, porte-à-porte, réunions publiques : « tous les camarades sont mobilisés ».

Après Le Port et avant Saint-Pierre, Sainte-Suzanne a accueilli le 4 mars le deuxième de la série de trois meetings organisés par le PCR en faveur de Fabien Roussel. Membre du secrétariat du PCR et maire de Sainte-Suzanne, Maurice Gironcel a apporté son parrainage à la candidature de Fabien Roussel. Premier à intervenir, il a rappelé tout d’abord que « ce rassemblement s’inscrit dans une série de meetings engagée par le PCR dans cette campagne présidentielle », à 37 jours du premier tour le 10 avril prochain. « Après avoir été au Port le 25 février, nous serons dans le Sud à Saint-Pierre pour le mardi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Nous sommes ce soir à Sainte-Suzanne, là où Fabien Roussel était à nos côtés le 17 décembre dernier ».

Photo Isabelle Chérubin

Engagements des communistes réunionnais et de Fabien Roussel

Après avoir évoqué la crise COVID, la situation internationale et l’importance de la paix, le dirigeant communiste a évoqué la question du changement climatique. Le dernier rapport du GIEC souligne l’urgence d’agir. Et de rappeler qu’ « à la veille de l’anniversaire de notre camarade Paul Vergès, ce meeting marque aussi notre engagement et celui du Parti communiste réunionnais dans la lutte contre les effets du changement climatique ».

Photo Isabelle Chérubin

« Notre candidat, Fabien Roussel l’a bien compris. Lors de sa visite à La Réunion en décembre dernier, il a pu constater les efforts engagés par les communistes réunionnais dans cette bataille mais aussi la richesse de notre richesse de notre biodiversité et de nos Pitons cirques et remparts qu’il va falloir protéger et préserver », poursuit Maurice Gironcel, « cet engagement est inscrit dans son programme présidentiel et nous y avons contribué ». Et de souligner que « le président sortant nous avait promis la paix et la prospérité, nous avons eu la guerre, l’austérité et les privations de liberté. Le 10 avril un autre choix est possible, le choix d’une République de l’égalité, de la paix, de la solidarité, de la liberté et de la fraternité ».

« Remporter une belle victoire le 10 avril »

« Le 10 avril, nous devons faire un choix. Le choix de La Réunion », ajoute Maurice Gironcel, « plus les élections présidentielles approchent et plus notre candidat fédère et marque des points. Nous devons continuer de croire dans la force des valeurs communistes, de celles qui sont unies, nous devons porter ce choix humaniste, universaliste, sincère authentique et populaire. Qu’elles sont belles nos valeurs communes dans notre île des jours heureux ».

Photo Isabelle Chérubin

Et Maurice Gironcel de conclure : « Le 10 avril, mes chers amis, mes chers camarades, votons et faisons voter massivement pour le candidat du Parti communiste français, Fabien Roussel. La force de Fabien Roussel, c’est vous, c’est nous et ensemble nous allons remporter une belle victoire le 10 avril prochain ».
Après ce discours introductif, la réunion s’est poursuivie par la projection d’extraits du meeting tenu par Fabien Roussel à Marseille, puis par l’intervention de Julie Pontalba, présidente du Mouvement réunionnais pour la Paix avant celle de Nadine Damour, conseillère régionale du PCR qui a parrainé la candidature de Fabien Roussel.

« Fabien Roussel reconnaît notre patrimoine, notre culture, notre langue »

Nadine Damour est intervenue sur le thème de l’émancipation du peuple réunionnais. « Il est primordial de nous faire entendre au plus haut niveau », a-t-elle souligné, et Fabien Roussel est prêt à porter la voix des Réunionnais.

Nadine Damour a rappelé que le PCR s’est toujours battu pour la responsabilité du peuple réunionnais. « Nous savons ce qui est bon pour nous, nous sommes capables de décider ». Elle a souligné que « Fabien Roussel reconnaît notre patrimoine, notre culture, notre langue. Il défendra notre projet ».

« C’est le moment où tous les esprits sont convergents », a-t-elle poursuivi. « Allons nous lever tous ensemble pour Fabien Roussel », conclut-elle.

Fabien Roussel d’accord avec un Projet réunionnais

Elie Hoarau, président du PCR, a conclu les interventions. Il a tout d’abord rappelé les troubles sociaux en Guadeloupe. L’obligation vaccinale n’a été que le révélateur d’une crise sociale profonde à cause de la pauvreté, du chômage et des inégalités.
A La Réunion, la situation sociale est plus grave qu’en Guadeloupe, a souligné le président du PCR. Il faut « une politique en faveur des plus pauvres ».

« Quand nous avons rencontré Fabien Roussel, nous lui avons dit que nous, Réunionnais, devons faire un projet global. Fabien Roussel est d’accord. Il propose une loi-programme pour les outre-mer, cette loi-programme, c’est à nous de la faire », a rappelé Elie Hoarau.

Le président du PCR a mis en évidence des éléments du programme de Fabien Roussel qui retiennent l’attention de tous les Réunionnais : le SMIC à 1500 euros, pas de pension de retraite en dessous de 1200 euros, une allocation pour les étudiants afin qu’ils ne soient pas obligés de travailler pour se payer leurs études ».

Photo Isabelle Chérubin

Solidarité réciproque du PCF et du PCR

Elie Hoarau est revenu sur les liens de solidarité qui unissent le PCF et le PCR depuis sa création en 1959. « Le PCF nous a toujours soutenu, il a dénoncé la répression, les attaques contre le suffrage universel et la liberté d’expression que subissaient les Réunionnais », poursuit le président du PCR, « notre devoir est d’être solidaire avec le candidat du PCF ».
Elie Hoarau a souligné que le PCF est un parti respecté et écouté en France. « Le PCF va défendre nos propositions et continuera à le faire quels que soient les résultats des élections ».

Le président du PCR a appelé à la mobilisation pour le prochain meeting le 8 mars. Pour la campagne présidentielle, les militants feront connaître à la population le programme de Fabien Roussel. Les communistes réunionnais distribueront des tracts, feront du porte-à-porte, « tous les camarades seront mobilisés », conclut Elie Hoarau avant d’appeler à « voter et faire voter massivement pour Fabien Roussel le 10 avril ».

M.M.

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Messages

  • En principe dans notre démocratie parlementaire et selon l’article 3 de notre constitution les candidats aux élections politiques ,quelles quelles soient ,devraient être présentés par des partis politiques et non par des parrains , et en principe on devrait avoir une hiérarchie et un ordre de priorité entre les diverses élections .

    Pour respecter notre constitution , on devrait supprimer les parrainages et obliger ceux qui veulent devenir président de la république à adhérer à un parti politique dont le sérieux et la place sur l’échiquier politique ne peut être contesté . Ensuite, on devrait modifier le calendrier électoral de manière à commencer par les élections municipales , puis les départementales et régionales , puis les législatives nationales et européennes et les sénatoriales , et enfin les élections présidentielles . Ce qui permettrait aux élus de chaque élection d’apporter leur concours au fur et à mesure de l’élévation de la pyramide du pouvoir politique . Si bien que l’on pourra retrouver une certaine cohérence électorale à chaque niveau électoral si le découpage de chaque circonscription électorale est bien équilibré ,et la majorité du chef de l’Etat qui serait le dernier à être élu devrait correspondre à la majorité des différentes strates électorales .

    La représentation du peuple qui détient la souveraineté nationale s’effectuerait toujours de bas en haut et non de haut en bas .

    La réduction à 5 ans de la durée du mandat du président de la république aurait du être accompagné d’un déplacement de la date de l’élection présidentielle de telle manière que celle ci ait lieu toujours après les élections législatives et ou sénatoriales . Mais actuellement c’est le contraire , on élit d’abord le président de la république et comme il est élu au suffrage universel au scrutin uninominal les électeurs qui ont voté pour lui reproduisent leur choix lors de l’élections suivantes en élisant les candidats qui se revendiquent de la majorité présidentielle . Si bien que c’est en réalité le président qui fait élire les députés et sénateurs et non l’inverse . ce qui n’est pas très conforme au principe de la séparation des pouvoirs (législatif , exécutif , et judiciaire.

    Pour rétablir la réalité de la séparation des pouvoirs il est nécessaire de changer les dates des élections et de placer l’élection du président de la république après celle des députés et des sénateurs , au moins après celle des députés qui sont élus dans des circonscriptions électorales selon des conditions presque identiques ,c’est à dire au scrutin uninominal à deux tours ; ce qui permet au partis politiques de compter leurs supporteurs et de mesurer leur véritable place sur l’échiquier politique .

    Pour les élections présidentielles qui vont se dérouler en avril ce serait une erreur que les électeurs votent systématiquement pour les candidats de leurs partis politiques comme s’ils voulaient déterminer leur force collective . La meilleure solution à mon avis serait qu’ils rassemblent dès le premier tour derrière le candidat qui porterait également leurs idées et qui aurait le plus de chance de l’emporter . Si cette stratégie était appliquée aussi bien à droite qu’à gauche ,le résultats des élections seraient forcément différents et permettraient le changement dont la France a besoin pour continuer de progresser et d’être un exemple à suivre pour l’ensemble des nations .

    Si on veut rester en démocratie ; ce n’est pas au président de la république de construire l’échiquier politique de son pays , mais à chaque citoyen . Le comptage des partisans se fait à l’occasion des élections législatives et non à l’occasion des élections présidentielles , dont l’objectif principal est de mettre à la tête du pays un homme ou ne femme qui soit capable de laisser de côté son costume de chef de parti pour endosser dans l’intérêt de tous les citoyens et même de la communauté internationale celui de chef d’une grande et puissante nation démocratique capable de faire progresser son pays et d’influer dans le même sens sur le sort du monde .

  • Bien entendu si l’élection présidentielle est la dernière du calendrier électorale , en cas de vote d’une motion de censure ou de refus d’accorder sa confiance au gouvernement sur une déclaration de politique générale par l’assemblée nationale , le président de la république devrait aussi remettre son mandat devant les électeurs. soit de sa propre initiative soit par obligation légale après modification de la constitution actuelle .
    Et en cas de décès du président de la république en cours de mandat on peut envisager qu’il soit remplacé par son premier ministre s’il reste moins de deux ans à écouler sur la durée du mandat en cours , si non il faudra procéder à une nouvelle élection présidentielle dont la durée du mandat ne pourra pas aller au delà de celle prévue pour le président décédé .
    L’application de ces nouvelles dispositions nous rapproche un peu du régime présidentiel américain mais devrait permettre de conserver à notre république sont caractère de démocratie parlementaire dans laquelle le président de la république a beaucoup de pouvoir mais le dernier mot appartient à l’assemblée nationale .
    Le président qui sera élu en avril prochain devrait s’engager à modifier la constitution en ce sens, sans oublier de faire supprimer le scandaleux amendement Virapoulé à l’article 73 -3 concernant l’ile de la Réunion et de permettre aux élus réunionnais d’adapter à leur situation spécifique la législation nationale dans certains cas où le peuple l’exigerait officiellement par référendum local ou par un vote à une majorité spéciale de leurs élus locaux ;sans toutefois pourvoir porter atteinte aux principes d’unité et indivisibilité de la nation sans l’approbation de l’ensemble du peuple français consulté par référendum national.


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