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Premier jour de la visite du ministre délégué aux Outre-mer
31 août 2023, par
Le logement et la lutte contre la vie chère étaient hier deux sujets à l’ordre du jour de la visite officielle de Philippe Vigier, ministre délégué aux Outre-mer. Pour faire face à ces problèmes, le ministre s’appuiera sur les conclusions Conseil interministériel organisé dernièrement outre-mer à Paris tandis que l’annonce est faite d’une grande action contre les « monopoles ». Or, tout ceci ne remet pas en cause le système actuel responsable de la crise du logement et de la vie chère.
Philippe Vigier, nouveau ministre des Outre-mer, effectuait hier son premier jour de visite officielle à La Réunion. Après les séquences médiatiques sur le terrain, le ministre est intervenu dans les journaux télévisés. Le logement et la lutte contre la vie chère étaient notamment à l’ordre du jour.
Sur le logement, le ministre a dit s’appuyer sur les mesures du CIOM, un Conseil interministériel organisé dernièrement outre-mer à Paris. Il a également annoncé un plan pluri-annuel et une mission parlementaire pour évaluer l’impact de la fin de la défiscalisation, un système permettant aux riches de déduire de leurs impôts une partie d’un investissement immobilier à La Réunion.
En 2015, ce type de plan pluri-annuel avait été annoncé lors du passage à La Réunion du Premier ministre de l’époque. 8 ans plus tard, les effets se font encore attendre à en croire l’annonce de Philippe Vigier. Il est vrai qu’à La Réunion, la pénurie de logements décents concerne de nombreuses familles. Ce problème date de la colonisation et persiste encore gravement.
Sur la vie chère, Philippe Vigier s’inscrit dans les pas de son ministre de tutelle, Gérald Darmanin, qui dit en substance vouloir pourfendre les monopoles. Cette lutte contre les monopoles n’a pas été menée depuis 30 ans dit en substance Philippe Vigier.
Les mesures du CIOM sont donc la « feuille de route ». Or ces mesures reposent dès le départ sur une analyse incomplète. Elles sont conçues à Paris, par des cabinets parisiens, et ne tirent pas les enseignements des conséquences de cette direction parisienne imposée dans les anciennes colonies intégrées à la République sous forme de départements français.
L’échec des politiques parisiennes est évident, car elles cherchent à adapter à la marge des dispositifs conçus pour la France, un pays à la situation démographique et économique totalement différente de La Réunion. Mais puisque les mesures du CIOM sortent de cerveaux parisiens, elles ne remettent pas en cause ce problème fondamental responsable du système actuel.
Dans le domaine du logement, pourquoi ne pas donner aux Réunionnais les moyens financiers de régler eux-mêmes un problème que Paris est incapable de résoudre depuis plus de 70 ans ? C’est la même chose dans celui de la lutte contre la vie chère : pourquoi ne pas confier aux Réunionnais la responsabilité de prendre des mesures spécifiques à leur pays pour faire baisser les prix ? Cela peut être par exemple la signature d’accords commerciaux permettant d’éviter d’importer de coûteux produits de la lointaine France alors que l’équivalent bien moins cher est produit près de chez nous.
Mais tout ceci pose le problème fondamental de la place que tient La Réunion dans le système français. Le manque de développement économique a pour conséquence d’importants transferts financiers publics sous forme de salaires, de baisse d’impôts pour les riches et de prestations sociales. Une grande partie de cet argent est dépensé pour acheter des produits de consommation dans des filiales de groupes français. L’argent public est donc recyclé en bénéfices privés qui repartent dans le pays d’origine du transfert. C’est la pierre angulaire du néocolonialisme à La Réunion.
La responsabilité des Réunionnais permettrait de se libérer de cette situation par la recherche de nouvelles relations entre La Réunion et tous ses partenaires commerciaux potentiel, que ce soit pour faire baisser les prix ou construire rapidement les 30000 logements sociaux manquants. Mais Paris a-t-il intérêt à mettre fin à cet héritage de l’exclusif colonial ?
M.M.
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