La Région et les chantiers du développement

Tram train et route du littoral : la Région s’engage pour une solution responsable et dans le sens de l’intérêt général

8 novembre 2006

Hier en milieu d’après-midi au Moufia à Saint-Denis, Paul Vergès, le Président du Conseil Régional, entouré de plusieurs conseillers régionaux, a abordé les thèmes d’actualité en conférence de presse : le chikungunya et la création du GIP, les négociations sur le futur contrat de projet avec l’État et les programmes opérationnels européens, et sur le financement du tram train et de la route du littoral.

Le président du Conseil régional a tout d’abord rappelé que « le projet de tram train relève de la compétence de La région et que la route du littoral relève de celle de l’Etat ». C’est pourquoi la Région a pris ses responsabilités pour trouver des solutions de financement du tram train : ainsi c’est le recours au partenariat public privé (PPP) qui a été choisi comme mode principal de financement de ce grand projet qui doit également bénéficier des contributions de l’Etat et de l’Europe dans le cadre des futurs contrats de projets avec l’État et les prochains programmes opérationnels européens.
S’agissant de la route du littoral, c’est bien à l’Etat de trouver les solutions de financement puisque cela relève de sa compétence. Mais Paul Vergès a confirmé l’orientation prise par l’assemblée plénière de la collectivité  : « la Région est prête à apporter sa contribution ». Hier, le président du Conseil régional a fait part de l’état d’esprit qui l’anime dans les discussions engagées avec l’État : « aboutir à un accord dans le sens de l’intérêt général ». C’est pourquoi, Paul Vergès a précisé que « la Région a émis des propositions considérables » qui permettent d’envisager un accord mais il a précisé en même temps que la Région ne signera pas « si certaines limites sont dépassées ».
Cela étant précisé, il a expliqué en substance que « si tous les éléments d’ordre financier et technique étaient réunis et que l’Etat s’en porte garant, alors la Région était disposée à s’engager pour la concrétisation efficace de la solution retenue et à prendre alors la maîtrise d’ouvrage des travaux ».
Le transfert de compétence de l’État vers la Région pourrait intervenir avant le début des travaux de la nouvelle route et dès la fin des travaux de sécurisation de la route actuelle par la pause des filets. En clair, dès lors que toutes les interrogations liées au montage technique et financier seraient résolues, tant pour la route du littoral que pour le tram train, l’accord entre l’État et la Région pourrait être conclu et garantir la réalisation de ces 2 projets prioritaires pour La Réunion.

Il appartient désormais à l’Etat, compétent pour la route du littoral de prendre ses responsabilités.

J.-F.N.


Le chikungunya : pour un véritable service de prophylaxie.

Le Président de la Région a rappelé la position de la collectivité concernant la création du GIP.
Pour la Région, ce GIP, qui organise les moyens de lutte sur le terrain contre le chikungunya est une solution provisoire dans l’attente de la création d’un véritable service de prophylaxie qui relève de la compétence de l’État. C’est la raison pour laquelle la Région a comme le Département a adhéré pour une durée de deux ans à ce GIP en sortant de son domaine de compétence.
Mais il n’est pas question de se satisfaire d’une solution provisoire, l’objectif de création d’un véritable service de prophylaxie doit être réalisée : 2 ans sont un délai largement suffisant à l’État pour le faire.


La Réunion plus accessible aux touristes chinois

Paul Vergès a fait état du discours prononcé par le Président de la République Jacques Chirac en Chine, annonçant l’ouverture « au plus tôt » d’un consulat de la République Populaire de Chine à La Réunion. Ainsi c’est la question des visas maintes fois soulevée par la Région qui serait réglée. Cette information capitale autorise La Réunion à nourrir des ambitions pour le développement du tourisme en provenance de La Chine.


À propos de chiffres

Certaines polémiques visent parfois à tromper les gens : par exemple certains tentent d’opposer la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise à la route du littoral ! Il faut savoir que le coût de la nouvelle route du littoral est évalué à un milliard d’euros pour douze kilomètres alors que le coût de la MCUR est fixé à soixante millions. Tout l’argent de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise ne permettrait de financer qu’à peine moins de 1 kilomètre de la route du littoral !

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