
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Commununiqué de Lutte Ouvrière
31 août 2024, par
Quelle sera la composition du prochain gouvernement ? De quels partis seront issus les ministres ? Combien de
temps tiendra-t-il avant d’être renversé ?
Tout cela préoccupe les politiciens mais beaucoup moins les classes populaires, confrontées aux dépenses de la rentrée scolaire, aux menaces de perdre un emploi, aux attentes interminables aux Urgences et aux mille galères de la vie quotidienne.
Affirmant que « personne n’a gagné » et voulant continuer à régner malgré sa double défaite électorale,
Macron voudrait un front allant de LR au PS en excluant le RN et LFI. Les partis rechignent à accepter
car les macronistes resteraient au centre du jeu, et cela reviendrait à se saborder en cas de nouvelle
dissolution.
De son côté, la gauche rassemblée dans le NFP, qui n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée, a défendu
tout l’été la nomination de Lucie Castets, une énarque étrangère au monde du travail. Elle affirme vouloir
revenir sur la retraite à 64 ans et porter le Smic à 1600 euros. Ces mesures, même très modestes, soulèvent l’indignation de tous les chiens de garde du patronat. Avec ou sans ministres LFI, l’idée de la moindre concession aux travailleurs les révulse.
Pourtant, en disant « qu’il faudra chercher des compromis », Lucie Castets se montre prête à revenir sur ces promesses. À chacun de ses passages au pouvoir, même quand elle avait une majorité absolue, sous Mitterrand, Jospin ou Hollande, la gauche s’est soumise aux exigences de la finance et des capitalistes et a ainsi trahi les travailleurs.
En Grande-Bretagne, la gauche est revenue au pouvoir avec une large majorité. Mais, au prétexte que les conservateurs ont laissé les caisses vides, le nouveau Premier ministre travailliste annonce des coupes massives dans le bouclier tarifaire pour les factures d’énergie dont bénéficient les classes populaires. Il n’envisage pas une seconde de taxer la bourgeoisie !
Quel que soit le pays, quelles que soient les coalitions au pouvoir et la couleur politique du Premier ministre, la feuille de route de tous les gouvernements est écrite par la grande bourgeoisie. Partout, elle exige que la part des richesses qui revient aux classes populaires, sous forme d’éducation, de santé ou de pouvoir d’achat, soit réduite au minimum.
Dans une économie en crise où la concurrence est impitoyable, les capitalistes refusent de céder une miette de leurs profits pour augmenter les salaires ou financer les retraites.
Ils exigent que toutes les dépenses de l’État leur reviennent sous forme d’aides, de subventions ou de commandes diverses. Que leur importe si la population ne peut plus se soigner ! Que leur importe si des quartiers se délitent !
Avec ou sans gouvernement, les États sont là pour mettre en musique ces exigences. Ainsi, même sous un gouvernement « démissionnaire », les hauts fonctionnaires du ministère de l’Économie ont préparé le budget 2025. Sous prétexte de réduire le déficit public et de rembourser une dette colossale, ils ont déjà préparé un budget d’austérité qui prévoit 10 milliards d’euros de coupes.
Le seul budget sanctuarisé est celui de l’armée, car ceux qui dirigent préparent ouvertement les prochaines guerres. Ils s’apprêtent à défendre par les armes ce que tous les politiciens appellent « les intérêts de la France » mais qui sont en réalité les intérêts de Total, Bolloré ou Dassault, en rivalité avec leurs concurrents pour se disputer les marchés.
Il n’y a pas d’argent pour les salaires, les écoles et les hôpitaux mais les milliards coulent à flots pour les marchands d’armes, l’industrie du luxe et les banquiers !
Ces milliards accumulés sont utilisés pour racheter et revendre des actions et spéculer à tout va. L’économie mondiale est un vaste casino qui peut connaître un krach financier du jour au lendemain et déclencher des faillites en cascade. Un tel scénario est de plus en plus redouté par les banquiers centraux, incapables de l’empêcher.
Alors, pour défendre nos conditions d’existence et notre avenir, il n’y aura ni bon gouvernement ni bon parlement. Tant que nous ne renverserons pas la dictature de la classe capitaliste sur la société, nous serons condamnés à verser notre sueur, notre sang et nos larmes pour assurer les profits d’une minorité de riches parasites.
Alors, plutôt que de s’en remettre à des partis qui se battent pour gérer le système en fournissant des ministres dévoués au grand patronat, les travailleurs doivent bâtir leur propre parti ; un parti qui rassemble les travailleurs conscients d’avoir à s’organiser et se battre, par-delà leurs différences, contre les attaques des capitalistes et pour les renverser.
Nathalie ARTHAUD
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)