
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Hausse des coûts de production des planteurs de canne à sucre
31 janvier 2023
En France, l’industriel Cristal Union a décidé d’augmenter le prix d’achat de la betterave sucrière payée à ses livreurs pour faire face à la hausse du coût de production afin d’inciter à la production de betteraves. Compte tenu du résultat désastreux de la dernière campagne sucrière notamment en raison de la hausse des prix des intrants, la CGPER demande à Tereos « de trouver les moyens d’augmenter la production de cannes en utilisant par exemple les reliquats d’aides de l’Article 21 de la Convention canne dont il bénéficie, afin de compenser les hausses des prix des intrants, notamment de l’engrais, supportée par les planteurs », indique un communiqué du syndicat diffusé ce 30 janvier.
Un communiqué de l’industriel Cristal Union annonce qu’il a augmenté le prix d’achat de sa matière première aux 9000 planteurs de betteraves qui fournissent ses usines. Cette mesure est destinée à compenser la hausse du coût de production et à l’interdiction des néonicotinoïdes. Déjà octobre, le prix avait été relevé. Ces augmentations sont justifiées par l’envolée des prix mondiaux du sucre.
Le directeur général de Cristal Union est clair : « l’important, c’est que les agriculteurs continuent à semer des betteraves. Parce que ce sont ces betteraves qui alimentent nos usines pour produire le sucre, l’alcool, le bioéthanol qui contribuent à notre souveraineté alimentaire, sanitaire et énergétique. » Ces produits viennent également de la canne à sucre, avec en plus la bagasse qui permet de limiter nos importations en pellets de bois.
Les producteurs de cannes ont en effet besoin d’un signal pour relancer la production. Car la trésorerie manque pour préparer dans de bonnes conditions la campagne sucrière 2023.
Nous avons connu le bas niveau depuis plus d’une trentaine d’années pour la récolte de canne à sucre en 2022, avec 1,3 million de tonnes. Ce déficit de plus de 400000 tonnes par rapport à la moyenne décennale est causé principalement par la hausse très importante du coût de production. Sur ce plan, les planteurs de cannes sont dans une situation au moins aussi difficile que celle des planteurs de betteraves. En Métropole, l’usinier prend des initiatives pour aider ses producteurs de matière première. Mais à La Réunion, pourquoi Tereos n’a-t-il pas déjà fait des propositions allant dans ce sens ?
En tant que producteur de sucre de betteraves, il est fort probable que Tereos France décidera aussi d’augmenter le prix payé à ses producteurs de peur qu’ils livrent chez le concurrent.
À La Réunion, la CGPER attend donc de Tereos Océan Indien (filiale de Tereos France) un signal fort pour que les planteurs reprennent confiance, même s’il a le monopole de la transformation des cannes à sucre. Nou lé pa plis nou lé pa moin que des planteurs de betteraves. La CGPER demande donc à Tereos d’imiter son concurrent en Métropole et de trouver les moyens d’augmenter la production de cannes en utilisant par exemple les reliquats d’aides de l’Article 21 de la Convention canne dont il bénéficie, afin de compenser les hausses des prix des intrants, notamment de l’engrais, supportées par les planteurs.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)