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Convention canne : négociation prévue demain avec Tereos
11 juillet 2022, par
Après avoir rencontré les conseillers du ministre samedi pour présenter leurs propositions pour la nouvelle Convention canne, les planteurs restent mobilisés pour obtenir une amélioration de leur situation. Un meilleur partage des bénéfices des sucres reste à négocier avec Tereos tandis que les discussions avec Albioma et les rhumiers ont permis des avancées qui complètent l’augmentation de l’aide de l’État aux planteurs. Une nouvelle négociation entre représentants des planteurs et de Tereos aura lieu demain à la Préfecture.
Les négociations de la Convention canne ont été marquées par un fait : l’union des syndicats. Dans la perspective de ces discussions qui engagent l’avenir de la filière jusqu’en 2027, a été créée l’Intersyndicale agricole de La Réunion, composée de la CGPER, de la FDSEA, de JA et de l’UPNA.
Pour le moment, les planteurs ont obtenu une aide de l’État supplémentaire de l’État de 14 millions d’euros par an, une revalorisation de la recette bagasse et de la recette mélasse, ainsi que l’engagement d’Albioma à injecter des fonds dans la filière. Albioma et les rhumiers proposent en effet des contrats de performance pour augmenter la production de canne, et donc le revenu des planteurs. Il reste à négocier avec Tereos une meilleure répartition des profits tirés de la vente des sucres produit grâce aux cannes des planteurs.
« Sans l’union des syndicats, on aurait jamais déjà eu autant », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER et membre de l’Intersyndicale agricole de La Réunion. « Avec les aides de l’État pour les petits et moyens planteurs qui livrent moins de 700 tonnes, ce sera 15 euros par tonne qui pourront évoluer à la hausse, qui s’ajoutent aux 21 euros par tonne d’aide à la production ».
De nouvelles discussions auront lieu demain à la Préfecture pour la répartition des profits du sucre.
La proposition de Tereos est la suivante : 7 millions de bénéfices au-dessus de son seuil pour rémunérer salariés et actionnaires, auxquels s’ajoutent 5 millions pour les investissements. Cela fait un seuil de 104,5 millions d’euros à partir duquel Tereos voudrait garder deux tiers des profits du sucre contre un tiers aux planteurs. La répartition 50/50 n’aurait lieu qu’au-delà de 112 millions d’euros.
Aux 7+5 millions de Tereos, la revendication des planteurs est de 7+3 millions avec un seuil plus bas au-delà duquel le partage devra être moitié pour les planteurs, moitié pour Tereos.
« On est prêt à accorder 4 millions au lieu de 3 à Tereos s’il prend en compte la problématique canne longue machine pour que le planteur ne soit pas obligé de devoir de l’argent à Tereos à la fin de la campagne », indique Jean-Michel Moutama. Dans ce cas, la répartition 50/50 s’effectuerait alors au-delà de 102,8 millions d’euros gagnés par Tereos en vendant les sucres produits avec les cannes livrées par les planteurs.
Les planteurs qui doivent recourir à la coupeuse de cannes longues sont pénalisés en termes de richesse, et il n’est pas rare qu’à la fin de la campagne, la vente des cannes rapporte une somme moins importante que l’avance de démarrage versée par Tereos.
L’objectif de cette concession d’un million d’euros est donc de garantir aux planteurs un revenu suffisant une fois remboursée l’avance de démarrage. Ceci mettra fin à une injustice. En effet, la canne à sucre est une plante aux multiples richesses, et il est anormal que celui qui prenne le risque de la cultiver doive à la fin de l’année de l’argent à celui qui ne fait que l’acheter.
M.M.
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