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Albioma et les rhumiers font des propositions pour augmenter les revenus des planteurs, pas Tereos
7 juillet 2022, par
Hier, la nouvelle séance de négociation de la Convention canne à la préfecture n’a pas permis de déboucher sur un accord. Albioma et les rhumiers sont prêts à soutenir financièrement les planteurs pour augmenter la production de cannes tandis que Tereos refuse toujours d’augmenter le prix de la canne qu’il paie aux planteurs. « Tereos fait tout son possible pour que les autres paient », souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER et membre de l’Intersyndicale agricole de La Réunion.
Hier, un nouveau round de négociations s’est tenu à la préfecture entre les représentants des planteurs et de Tereos en présence du préfet Jacques Billant. Cette séance a permis de connaître quels sont les propositions d’Albioma, qui utilise la bagasse pour produire de l’électricité, et des distilleries, qui utilisent la bagasse pour fabriquer un rhum IGP.
« Pour la première fois dans une négociation de la Convention canne, nous avons vu Albioma et les rhumiers qui sont prêts à mettre de l’argent sur la table sur leurs fonds propres pour augmenter la production de cannes », indique Jean-Michel Moutama, président de la CGPER et membre de l’Intersyndicale agricole de La Réunion. Augmenter la production de cannes à sucre signifie mécaniquement une hausse des revenus des planteurs.
Dans le détail, Albioma est prêt dès cette année à verser 700.000 euros aux planteurs s’ils cultivent une canne mixte qui permettra de produire plus d’électricité. Les rhumiers affirment vouloir mettre 1 millions d’euros sur la table à partir du moment où la production de mélasse dépasse 57.000 tonnes, ce qui correspond à une récolte de 1,750 million de tonnes dans une campagne sucrière. Les rhumiers disent revoir cette somme à la hausse si le tonnage de cannes dépasse cette valeur. Autrement dit, plus les planteurs produiront de la canne, plus les rhumiers verseront de l’argent.
« Le raisonnement de Tereos est totalement différent » constate Jean-Michel Moutama. En effet, Tereos refuse d’augmenter le prix de la canne afin d’encourager les planteurs à produire plus. Il semble bien se contenter de réclamer de l’argent à l’État pour ne pas payer la canne à sucre à sa juste valeur. Or, cette condition est nécessaire pour assurer la pérennité de la filière, qui repose sur le travail des planteurs.
Rappelons que l’État est prêt lui aussi à augmenter sa contribution. Les sommes annuelles de 14 millions annuels pour les planteurs et les 28 millions d’euros pour Tereos pourront être revues à la hausse en fonction de l’évolution de la situation économique. De plus, l’État est d’accord pour augmenter la recette bagasse payée par la CRE par la prise en compte de la richesse en fibres des cannes livrées. « Concernant la richesse-fibre, nous comptons échanger avec le ministre des Outre-mer lors de sa visite, il est l’ancien président de la CRE. Nous voulons comparer la bagasse aux pellets de bois importés par Albioma pour produire de l’électricité », ajoute Jean-Michel Moutama.
Bilan de cette séance de négociations : « Tereos fait tout son possible pour que les autres paient », constate le président de la CGPER, « Tereos bloque tout ».
Les négociations vont donc se poursuivre à partir de ce matin.
M.M.
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