
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Après l’abolition du statut colonial, il a fallu de grandes luttes populaires pour en finir avec ce régime
13 mars 2006
Dans notre édition du 5 juin 1988, nous racontions la mésaventure vécue par une mère de famille de 3 enfants. Pendant 5 ans, elle était en France. Elle touchait 3.177,30 francs d’allocations familiales. De retour à La Réunion, elle n’avait plus droit qu’à 1.300,57 francs, soit moins de la moitié.
Voilà ce qu’était la parité. Les Réunionnais ont lutté pour que cesse une telle injustice. Dans cette grande bataille, les Réunionnais ont fait triompher l’égalité.
Ce qu’était la colonie : 2 maires à Saint-Benoît
Deux maires différents élus le même jour par des Conseils municipaux incomplets, c’était possible du temps de la colonie. Eugène Rousse revient sur cet épisode caractéristique de la manière dont la démocratie était bafouée à l’époque du statut colonial.
"Le 15 décembre 1938, en raison du décès du maire Ferdinand Auber, le Conseil municipal de Saint-Benoît doit se réunir à 16 heures à la mairie pour élire un nouveau maire. Le conseil de 27 membres étant complet, suite à une élection complémentaire.
Sur la place de la mairie, après s’être invectivés copieusement devant un public médusé, les conseillers en viennent aux mains. Parmi les blessés figure Alexis de Villeneuve qui se fait soigner sur place. Le pugilat prend fin à 16 heures avec l’entrée dans la mairie d’un groupe de 12 conseillers ayant à leur tête René Gangnant, le 1er adjoint sortant. Les 15 autres conseillers rassemblés autour de de Villeneuve refusent de siéger et poursuivent leurs conciliabules sur la place.
On apprend plus tard que le premier groupe a élu, à 16 heures 10, maire de Saint-Benoît René Gangnant. Il a recueilli 12 voix. Vers 16 heures 20, la salle de délibérations ayant été libérée par le groupe Gangnant, Alexis de Villeneuve est à son tour élu maire, recueillant pour sa part 15 suffrages. Au soir du 15 décembre, Saint-Benoît compte donc 2 maires.
Le 20 décembre 1938, après avis de son conseil privé, le gouverneur Court signe un arrêté validant l’élection d’Alexis de Villeneuve.
Ainsi, le gouverneur se permet de se substituer au Conseil du contentieux administratif (l’ancêtre de l’actuel Tribunal administratif) pour régler en un temps record le problème bénédictin. En validant l’élection de de Villeneuve, il ne peut ignorer qu’il sort de son champ de compétences et qu’il viole la loi du 5 avril 1884 qui fixe clairement ses attributions.
Il ne reste plus à René Gangnant qu’à attendre l’arrêt du Conseil du contentieux administratif devant lequel il s’est pourvu. Cet arrêt tombe le 25 janvier 1939 : l’élection de René Gangnant est annulée au motif qu’il n’a pas obtenu la majorité absolue des suffrages. La juridiction coloniale n’annule toutefois pas l’élection de de Villeneuve par un conseil incomplet."
"Soixante ans après, malgré les retards et les entraves au progrès qu’il a fallu combattre, nous constatons que cette loi a permis l’extension des droits sociaux et a ouvert la voie à une transformation radicale de notre île. C’est la grande bataille victorieuse pour l’Égalité".
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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