
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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8 mars 2006
"Non à la guerre", "Solidarité avec les femmes du monde", "Non à l’apartheid", "Assez de viols", "Des crèches pour nos enfants".
Autour de ces mots d’ordre, les femmes réunionnaises défilaient dans les rues de Saint-Denis, à l’appel de l’UFR, le samedi précédant la Journée internationale des femmes en 1982. Elles tenaient également à marquer leur solidarité avec les femmes du monde.
24 ans après, l’égalité n’est pas encore acquise, et les luttes continuent.
Ce qu’était la colonie : Un port d’accès difficile
Parmi le sous-équipement de La Réunion à l’époque du statut colonial, son port. Difficile d’accès, il renchérit le coût des marchandises importées comme l’explique Eugène Rousse dans l’extrait d’un article paru dans "Témoignages" que nous reproduisons ci-après.
Après l’ouverture du Canal de Suez en septembre 1869, le creusement d’un port à La Réunion devient une nécessité absolue.
Ce port creusé sur le territoire de la commune de Saint-Paul, au lieu dit "La Pointe" - où sera construite la ville du Port - est inauguré avec faste le 14 février 1886. Mais faute d’être protégé par une jetée suffisamment longue et robuste, le chenal est très fréquemment obstrué par des matériaux transportés par des courants marins. Ce chenal, qui doit être presque constamment dragué, réserve assez souvent de très désagréables surprises.
Ainsi, "La Havraise", un petit cargo de 117 mètres de long sur 14,50 mètres de large, entré dans le port le 31 mars 1926, y est resté bloqué jusqu’au 23 décembre de la même année. Son voyage le Havre-La Réunion, prévu pour durer 4 mois, a duré 16 mois.
Aussi, la plupart des commandants de bateaux (des paquebots en particulier) préfèrent-ils opérer dans la rade de Saint-Paul. Ce qui allonge considérablement la durée d’embarquement et de débarquement des marchandises, dont le coût subit ipso facto une hausse importante.
Il me faut rappeler que le blocus des côtes de la colonie par la flotte britannique à partir du 23 août 1940 entraîne une chute de l’activité portuaire. Le nombre d’entrées de bateau au port de La Pointe des Galets, qui était de 131 en 1939, tombe à 23 en 1941, à 5 pour l’année 1942 et à 56 en 1946. Le ralentissement très sensible de l’activité portuaire a pour conséquence l’asphyxie économique de l’île, qui avait pris la fâcheuse habitude de tout importer et de donner la priorité des priorités à la canne, au détriment des cultures vivrières.
Au cours de la décennie 1940, magasins et boutiques se vident des produits de première nécessité. Le tickets de rationnement ne seront supprimés que le 1er avril 1950.
La proximité de Madagascar nous évite le pire après le ralliement de la colonie à la France libre en novembre 1942. La Grande Île pouvant nous ravitailler - chichement il est vrai - en riz, en maïs, viande, fruits... En 1944, nos importations de riz se sont élevées à 1.650 tonnes contre 8.779 tonnes en 1939. Les difficultés auxquelles La Réunion se heurte pour son approvisionnement sont dues au fait que les deux tiers de la flotte commerciale française ont été détruits pendant la guerre.
"Nous, soussignés, réunis ce dimanche 12 février 2006, au Bocage, à Sainte-Suzanne, saluons la décision prise par les signataires de l’Appel lancé le 19 novembre 2005 de célébrer le vote de la loi du 19 mars 1946".
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
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