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Les raisons de la fondation de “Témoignages” par le Dr Raymond Vergès - 5 -
11 mai 2004
Hier, nous avons publié une première partie de l’article d’Eugène Rousse sur l’éducation à La Réunion à l’époque coloniale. En effet, les structures d’enseignement dans les colonies sont rares et dans de mauvais états, privilégiant l’éducation des garçons.
La caractéristique essentielle des établissements scolaires du second degré est qu’ils sont peu nombreux.
Les cours complémentaires (ancêtres des actuels collèges) ne sont que 16 en 1939, contre 71 collèges en 2001. Les effectifs y sont relativement légers et on y prépare le brevet élémentaire qui a été considéré pendant longtemps comme un titre de capacité à l’enseignement. L’accès à l’École normale mixte de Saint-Denis - qui accueille 142 élèves en 1939 - est subordonné à l’obtention de ce précieux diplôme. L’École normale forme les futurs instituteurs qui y préparent le brevet supérieur. Cet établissement est devenu aujourd’hui IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) dont la vocation est de former la totalité des enseignants.
L’enseignement secondaire est aussi dispensé au lycée Leconte de Lisle ; l’unique lycée de La Réunion qui, à sa naissance le 7 janvier 1817, portait le nom de "collège royal de Bourbon". Il s’agit d’un établissement ne recevant que des garçons qui sont 363 à fréquenter les classes de 6ème à la terminale en 1939.
Un second lycée sort de terre à la fin des années 1930 tout près du lycée de garçons. Cet établissement, créé officiellement le 5 mai 1942, reçoit le nom de "lycée de jeunes filles Juliette Dodu" le 11 décembre 1943, par arrêté du gouverneur André Capagorry. En fait, Juliette Dodu n’est qu’une annexe de Leconte de Lisle. Les filles n’y sont admises que jusqu’en classe de 1ère. Celles qui sont admises en terminale doivent rejoindre le lycée de garçons et y préparer comme ces derniers le brevet de capacité colonial (l’équivalent de l’actuel baccalauréat). Les lauréats à ce brevet ne dépassent pas chaque année 30 pendant la dernière décennie de l’époque coloniale, contre 6.389 en 2001.
Avant de refermer le dossier éducation, il est bon de dire quelques mots de la pratique sportive dans l’île avant la départementalisation.
Les sociétés sportives scolaires sont inexistantes à cette époque et les sociétés sportives civiles peu nombreuses.
L’athlétisme n’est pratiqué exclusivement qu’au lycée Leconte de Lisle et ne donne lieu à aucune compétition hors des murs de cet établissement.
Le football, les sports équestres, le cyclisme, la boxe, le tennis, le moringue et le basket sont les seules activités sportives auxquelles s’adonnent quelque cinq cents Réunionnais avant 1946. On mesure le chemin parcouru quand on sait qu’ils sont en 2001 près de 100.000 à être titulaires d’une licence sportive et ce, dans un champ de disciplines infiniment plus vaste.
Il me faut signaler que si on peut compter au moins un club de football dans la majorité des 23 communes de La Réunion coloniale, les compétitions officielles de foot ne se déroulent qu’à Saint-Denis, au stage Léopold Rambaud ; le mauvais état des stades des autres communes ne leur permettant pas d’accueillir aussi bien public que joueurs dans des conditions acceptables.
Quant à la natation, sa pratique ne peut être que très limitée, la colonie ne disposant que d’une seule piscine municipale implantée sur le site du stade Léopold Rambaud et construite en 1932.
(à suivre)
Eugène Rousse
Expo sur “Témoignages” à Art’senik jusqu’au 22 mai
À l’occasion de ses 60 ans, le journal met à la disposition du public, à Art’senik (Ravine des Sables à Saint-Leu) et ce jusqu’au samedi 22 mai, six panneaux retraçant les six décennies d’existence de “Témoignages”. Une exposition choc qui en long sur les 60 ans de vie de “Témoignages”.
Horaires de l’exposition : du mardi au samedi, de 9 heures à 17 heures.
Fermé les dimanche et lundi.
Renseignement : 0262 34 12 56.
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