
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le 1er mai 1978 : les pionniers ouvrent le défilé pour l’emploi au Port.
15 mars 2006
"Au Port, la manifestation a montré que la bataille pour l’emploi occupera l’avant-scène des luttes à venir", écrivait "Témoignages" du 3 mai 1978. En cette Fête des travailleurs, "il suffisait de lire les pancartes : "Travailleur oui, assisté non", "Nous voulons du travail", "Nous sommes les 500 licenciés de la SGTE, nous voulons du travail", "Du travail pour les jeunes", et d’entendre les mots d’ordre pour comprendre à quel point le problème de l’emploi est aujourd’hui crucial dans notre pays et que la revendication d’un travail est la préoccupation première des travailleurs, hommes, femmes, et jeunes".
18 ans plus tard, l’emploi est toujours la première revendication. Demain, ce mot d’ordre sera aussi porté par tous ceux qui luttent contre la précarité et la casse du droit du travail
Ce qu’était la colonie : “Avoir des esclaves en les appelant citoyens”
Dans le livre "De l’esclave au citoyen", Philippe Haudrère et Françoise Vergès reproduisent des extraits des conclusions de la Commission des territoires d’Outre-mer présentées le 12 mars 1946 par le rapporteur de la loi abolissant le statut colonial, Aimé Césaire.
"Le 12 mars 1946, une nouvelle Assemblée élue entend la discussion des propositions tendant à faire classer comme départements français les colonies post-esclavagistes : celle de M. Léopold Bissol pour la Martinique et la Guadeloupe, celle de M. Gaston Monnerville pour la Guyane, et celle de M. Raymond Vergès pour La Réunion. Le rapporteur de la loi, le député Aimé Césaire, présente les conclusions de la Commission.
"Nous qui pouvons juger ces expériences avec le recul de l’Histoire, nous pouvons affirmer sans risques de nous tromper que la tendance de tous les régimes autoritaires qu’a connus la France a été de rejeter la Martinique et la Guadeloupe hors de la communauté nationale et qu’au contraire la tendance de tous les régimes libéraux a été d’arracher ces territoires à l’arbitraire des décrets pour les admettre au bénéfice des générosités de la loi française [...]
Mais si les Antilles et La Réunion ont besoin de l’assimilation pour sortir du chaos politique et administratif dans lequel elles se trouvent plongées, elles en ont surtout besoin pour sortir du chaos social qui les guette. [...]
La raison en est que presque aucun effort n’a été fait pour assurer au travailleur antillais ou réunionnais un statut économique et social en harmonie avec le statut politique dont il jouit depuis un siècle [...].
Pour nous résumer, nous n’hésitons pas à affirmer que, dans l’état actuel des choses, près d’un million de citoyens français, natifs des Antilles, de la Guyane et de La Réunion, sont livrés sans défense à l’avidité d’un capitalisme sans contrôle. Et alors, on se prend à répéter le mot de Diderot : “Avoir des esclaves n’est rien. Ce qui est intolérable, c’est d’avoir des esclaves en les appelant citoyens”."
"Nous considérant comme des héritiers et acteurs de la grande lutte pour le Respect de la Dignité des Réunionnais, nous approuvons les termes de l’appel invitant à la célébration du 60ème anniversaire de la loi du 19 mars 1946, dans l’Union la plus large de tous les Réunionnais et dans le respect des convictions de chacun"
Extrait de “Nou lé pa plus. Nou lé pa moin. Rèspèk a nou :
Amplifions l’Appel pour que le 19 mars soit une date commémorative”, déclaration adoptée à l’unanimité par 1.200 vétérans réunis le 12 février à Sainte-Suzanne.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)