
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Dans quatre jours, la célébration du 70e anniversaire de l’abolition du statut colonial
15 mars 2016
Hier, le Quotidien et le Journal de l’île de La Réunion ont publié un premier article sur la célébration 70e anniversaire de la loi du 19 mars 1946. Samedi prochain, le PCR organisera un rassemblement à Sainte-Suzanne pour faire le bilan des 70 dernières années et ouvrir de nouvelles perpectives.
Samedi prochain, le 19 mars 2016 marquera le 70e anniversaire de la promulgation de la loi du 19 mars 1946. Le texte de cette loi garantissait dès le 1er janvier 1947 l’égalité des Réunionnais avec les citoyens de la France. C’était l’objet de l’article 2 du texte, qui prévoyait l’extension à cette date de toutes les lois existantes en France. Ce contenu était le résultat de luttes sociales qui avaient commencé dans les années 1930 à La Réunion. Les syndicats avaient réussi à se rassembler et à forger un mot d’ordre : La Réunion département français. L’objectif de nos aînés était d’obtenir à La Réunion l’application des conquêtes sociales obtenues en France sous le Front populaire. Mais à l’époque, le statut de colonie ne garantissait pas l’application automatique des avancées sociales. C’est pourquoi les syndicats demandaient l’intégration dans la République, à égalité avec les autres départements existants.
Après la victoire de 1945, la situation de l’île est encore plus dramatique qu’avant la guerre. Les syndicats, la Ligue des Droits de l’Homme et des personnalités progressistes arrivent à organiser un rassemblement autour d’un objectif : l’abolition du statut colonial et sa transformation en département. Cette revendication tranchait avec celles des autres peuples colonisés qui demandaient l’indépendance. À La Réunion, elle était la conséquence d’une situation particulière qui n’était pas celle de Madagascar ou de l’Afrique de l’Ouest. C’était une solution réunionnaise à des problèmes réunionnais.
Le Comité républicain d’action démocratique et sociale (CRADS) sera l’outil politique de cette bataille, avec parmi ses mots d’ordre « Le pouvoir au peuple ». Les élections municipales du 27 mai 1945 sont les premières à se dérouler selon le suffrage universel, car les femmes ont le droit de voter. Les Réunionnais se rendent en masse aux urnes. Le CRADS remporte 12 communes sur 23 dont toutes les grandes villes. Il représente alors plus de 70 % des suffrages exprimés.
Le 7 octobre suivant, le CRADS gagne tout aussi largement les élections cantonales, avec 22 des 36 sièges de conseillers généraux. Le 21 octobre, les Réunionnais renouvellent leur confiance au CRADS en élisant deux députés issus de ce rassemblement : Raymond Vergès et Léon de Lépervanche. La transformation du statut de La Réunion était au cœur du débat des élections législatives. Les Réunionnais ont donc décidé de ce changement. Quand ils s’envolent pour Paris en novembre 1945, Raymond Vergès et Léon de Lépervanche ont donc un mandat clair. Ils le concrétiseront 4 mois plus tard par le vote de la loi faisant de La Réunion un département, au même titre que la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. Entre les élections municipales et les législatives de 1945, il ne s’était écoulé que 5 mois. 5 mois qui ont permis à notre île de créer les conditions de la rupture avec le régime colonial.
70 ans après le vote de la loi du 19 mars, le Quotidien et le Journal de l’île rappellent le combat des Réunionnais qui se sont battus pour obtenir ce changement. Ils soulignent que le résultat de cette bataille continue de produire ses effets aujourd’hui. Ce faisant, ils saluent l’œuvre des deux députés, du CRADS et de la population qui a choisi cette voie. C’est un hommage rendu à des communistes qui ont changé l’histoire de cette ile. Tout comme Aimé Césaire, rapporteur de la loi, Raymond Vergès et Léon de Lépervanche étaient des dirigeants communistes. Le 30 novembre 1947, ils ont fait partie des fondateurs de la Fédération communiste de La Réunion, qui se transforma 12 ans plus tard en Parti communiste réunionnais.
Il y a 70 ans, des communistes ont changé l’histoire, car ils ont su créer les conditions d’un rassemblement qui dépassait largement la majorité absolue des suffrages. 70 ans après le vote de la loi du 19 mars, une autre page se tourne. Le mot d’ordre des communistes n’a pas changé : le rassemblement pour trouver une solution réunionnaise aux problèmes réunionnais.
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Messages
15 mars 2016, 23:04, par TITIENNE
Mi azout in ti mo, bann zansyen la kombat pou donn nout péi dé viktoir politik dsi lé zinzistis , nou lé fyèr de zot komba, nou romersy azot. mi di osi petète zot kompri avan tout’ domoun ké si la rényion i vé avanssé i fo ké nou lé ini, solidère , nou mette dokoté mové zimèr intel avek intel é là solman nou va rampote dé viktoir dsi bann fors y ékraz à nou, kapitalis é tout zot bann soutyen !
Mi poz à mwin lo kestyion osi oussa ilé toussa, domoun la shanzé ou byen la politik , é pourtan lo kontex lé korias ! eské lo bann ralé poussé la ral la rényion dann fon é la ofre nout zadversèr la viktoir ?
é sa toutdomoun i litte pou un zordi et domin méyer i aksep pa sa. lo siek la shanzé mé loprésyion kapitalis la pa shanzé ! alor tromp pa zadversère sinon i risk babouy nout shomin