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30 millions d’habitants aujourd’hui, 60 millions en 2050
16 avril 2024, par
30 millions d’habitants aujourd’hui, 60 millions en 2050 : la croissance démographique de Madagascar ouvre des perspectives pour un co-développement avec La Réunion.
Des forces vives de la jeunesse gaspillées à La Réunion dans le chômage pourraient contribuer à relever le défi sans précédent que connaît Madagascar avec, en retour, la possibilité d’une aide pour importer la nourriture et les intrants que nous ne produisons pas.
Ce co-développement peut sauver La Réunion des conséquences dramatiques causées par le déclin de l’Europe.
Madagascar compte actuellement près de 30 millions d’habitants dont la moitié a moins de 18 ans contre moins de 6 millions en 1960. La population d’Antananarivo est passée de 250 000 habitants en 1960 à plus de 3 millions aujourd’hui. Sur la base du dernier recensement, l’INSTAT prévoit 60 millions d’habitants à Madagascar en 2050
Les richesses de Madagascar et les perspectives offertes par la croissance démographique suscitent l’intérêt de nombreux pays qui investissent à Madagascar et participent à la coopération : entre autres Chine, Inde, Etats-Unis, Corée, Japon, Iran, Turquie, Emirats, Russie auxquelles s’ajoutent les Etats de l’Union européenne dont la République française.
A La Réunion, les luttes menées par le PCR et les mouvements progressistes ont poussé Paris à investir dans notre île de manière importante depuis le début des années 1960. Mais Paris n’a pas voulu accompagner le développement de La Réunion, le chômage de masse qui dure depuis plus de 50 ans est là pour le rappeler. Aujourd’hui, notre île compte de nombreux jeunes qui ont été au moins 10 ans à l’école mais dont la majorité est au chômage. Le système pousse à l’exil vers la France de nombreux diplômés qui ne peuvent contribuer au développement de La Réunion.
La croissance démographique de Madagascar ouvre des perspectives pour un co-développement avec La Réunion. Des forces vives de la jeunesse gaspillées à La Réunion dans le chômage pourraient contribuer à relever le défi sans précédent que connaît Madagascar. La Réunion ne manque pas de techniciens qualifiés dans l’agriculture, l’industrie et les services qui peinent à trouver un travail en rapport avec leurs compétences.
La proximité de la Grande île facilitera le maintien des liens familiaux grâce à des voyages plus fréquents que lorsqu’un Réunionnais doit émigrer en France.
Ceci pourra changer le regard de la population malgache sur les Réunionnais, en les considérant comme des partenaires de leur développement. C’est une garantie pour l’avenir car en retour Madagascar pourra nous aider à nourrir notre population grâce à la fourniture d’intrants et d’aliments que nous consommerons sans les produire. Actuellement, ces importations viennent d’Europe principalement, sauf le riz de Thaïlande.
Qui peut dire dans quel état sera l’Union européenne dans 30 ans ? A quel prix les Européens vendront-ils leurs produits aux Réunionnais ? Les cargos de nourriture seront-ils aussi nombreux qu’aujourd’hui ? L’orientation guerrière de l’UE n’incite pas à l’optimisme et le déclin est amorcé. La Réunion va-t-elle s’accrocher uniquement au monde de la régression sociale ou va-t-elle prendre le train du changement en s’intégrant à la région du monde où la population augmente le plus vite ? Plutôt que de regarder exclusivement vers Paris, il est nécessaire de se recentrer dans sa réalité géographique et culturelle. Car le co-développement avec Madagascar est un des moyens de sortir La Réunion de la crise.
M.M.
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