
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Nouveau tir de barrage de la justice britannique contre les Chagossiens
16 février 2019, par
,La Cour de Londres vient de rendre son verdict suite à l’action portée devant elle par les Chagossiens. C’est un NON sans nuance opposé à la revendication chagossienne de retourner vivre aux Chagos, leur terre natale, d’où ils ont été déportés il y a un demi-siècle.
Un bref retour en arrière n’est pas inutile pour comprendre l’origine de ce procès. En juin 2016, la Cour Suprême britannique a reconnu le droit des Chagossiens de faire appel si la Grande-Bretagne ne menait pas à bien les négociations promises par Theresa May à l’ONU. Or quelques mois plus tard, le 16 novembre 2016, la même Theresa May a radicalement fermé la porte des Chagos aux Chagossiens. Elle a renouvelé pour 20 ans le bail consenti aux USA sans y inclure la moindre clause de droit au retour des Chagossiens.
A partir de cette trahison, Olivier Bancoult et les Chagossiens étaient en droit de repartir à l’assaut de la Justice britannique, et c’est ce qu’ils ont fait avec leur courage habituel, devant la Cour de Londres.
Si le jugement de cette Cour ne constitue pas à vrai dire une grande surprise, connaissant la mauvaise foi régulièrement mise en œuvre par la partie britannique, le cynisme dont se nourrit le jugement de mercredi dernier atteint des sommets. Les magistrats soutiennent en effet dans leurs attendus (comme le rapporte « Le Quotidien de la Réunion » du 15 février 2019) que « la décision d’interdire aux membres de la communauté chagossienne de retourner dans l’archipel des Chagos pour des raisons de sécurité ne peut être jugée par une cour de justice" ! Autrement dit, la justice britannique n’a pas à intervenir dans une décision politique qui relève de la souveraineté britannique ! C’est donc exclusivement le gouvernement britannique qui peut intervenir ! Bel échantillon de démocratie dans un pays qui se targue d’en être un modèle.
L’argumentaire de la Cour de Londres est d’une pitoyable fragilité. Il suffit de remonter toute la saga des procès des années 2000 à 2008, où chaque séquence était ponctuée par un jugement d’une Cour de Justice. A commencer par le jugement historique du 3 novembre 2000, où c’était bien la Haute Cour de Londres qui avait solennellement reconnu que les Chagossiens étaient des autochtones des îles Chagos et qu’à ce titre ils pouvaient désormais retourner sur leurs terres.
Donc, comme l’a dit Olivier Bancoult, « nos droits sont toujours bafoués ». Déçu mais pas découragé, il affirme ce qu’il a toujours dit : « Nous ne baisserons pas les bras ». Lui qui a vécu l’exil à l’âge de quatre ans, lui qui a mené une lutte très dure, semée d’embuches, lui qui a vu disparaître des êtres chers qui n’ont pas atteint la terre promise, il est certain qu’il ne baissera pas les bras !
La décision de faire appel est d’ores et déjà prise. L’heure n’est à coup sûr pas à l’abattement. La lutte continue… Qui peut dire par exemple, pour le procès en appel, si Theresa May sera toujours en place, solide à son poste !? Un autre élément important va intervenir très prochainement dans le puzzle chagossien. Il s’agit de la Cour internationale de Justice de La Haye, qui va livrer son avis très attendu avant la fin de ce mois. Même si cet avis n’a pas le statut de “jugement”, même s’il n’est donc pas “contraignant”, il est certain qu’il aura un impact sur le déroulé des faits et gestes à venir, de la part des différents acteurs de ce dossier appelé à avoir un grand retentissement international.
Pour le Comité Solidarité Chagos La Réunion
Georges Gauvin, président
Alain Dreneau, secrétaire
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)