
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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9 janvier 2023, par
Six mois après l’élection de l’indépendantiste polynésien Moetai Brotherson à la présidence de la Délégation dite « des outre-mers » à l’Assemblée nationale, un séminaire intitulé « Rencontre des députés des territoires 97 » se tient actuellement en Guyane.
« L’élection d’un indépendantiste à la tête de l’instance de l’Assemblée nationale chargée spécifiquement des Outre-mer illustre qu’un vent d’émancipation souffle dans toutes les anciennes colonies intégrées à la République. Il montre que le système d’intégration mis en place au moment de la décolonisation atteint ses limites, en témoigne l’ampleur du vote protestataire dans ces pays lors de la présidentielle et des législatives. Outre la Kanaky Nouvelle-Calédonie et la Polynésie qui revendiquent le retour à l’indépendance, la Guyane travaille sur un Projet guyanais visant à réformer le cadre pour sortir le pays de la crise sociale. En Guadeloupe et en Martinique, l’impasse de l’intégration est à l’origine de mouvements sociaux récurrents. » C’est en ces termes, le 26 juillet 2022 que le Parti communiste réunionnais saluait l’élection de Moetai Brotherson à la présidence de la Délégation dite « des outre-mers » à l’Assemblée nationale à Paris.
Ce vent d’émancipation prend corps, et bien au-delà de la Polynésie et de la Kanaky Nouvelle-Calédonie.
Six mois après l’élection de Moetai Brotherson, à l’initiative du député guyanais Davy Rimane, un séminaire intitulé « Rencontre des députés des territoires 97 » se tient actuellement en Guyane, du 7 au 10 janvier. 18 députés venus de pays aux statuts divers ont répondu à son invitation. Ils viennent :
- d’anciennes colonies devenues département comme la Guadeloupe, la Martinique, et La Réunion. Karine Lebon, Emeline K/Bidi, Perceval Gaillard, Frederic Maillot, Jean-Hugues Ratenon représentent La Réunion. ;
- d’un territoire non autonome selon l’ONU et donc à décoloniser : la Polynésie ;
- d’un territoire où l’administration de Paris est contestée par la communauté internationale : Mayotte.
Tous ces territoires ont pour point commun d’être administrés par la France, et d’élire des députés siégeant à l’Assemblée nationale à Paris. Malgré leurs différences statutaires, culturelles et historiques, les députés de ces territoires relèvent des problèmes communs. « Le but est de démontrer que nous pouvons nous rassembler sur des sujets extrêmement importants comme la vie chère, la santé et ensuite les porter ensemble en faisant émerger nos spécificités », indique Davy Rimane. Les propositions seront ensuite remontées à la cheffe du gouvernement français pour que des décisions soient prises.
Dans la présentation de son initiative, Davy Rimane a précisé ceci : « Aujourd’hui, il faut modifier ce qu’on a connu et faire entendre au gouvernement que nos territoires ont leurs réalités. Il n’est pas possible d’appliquer stricto sensu des décisions qui viennent de Paris, ça doit s’arrêter et dès cette année ». Autrement dit, il s’agit de plaider pour de nouvelles relations entre l’ex-métropole coloniale et ses anciennes colonies : le pouvoir central ne doit plus imposer sa volonté mais accompagner celle des responsables politiques que les peuples de ces territoires se sont choisis.
Après l’Appel de Fort-de-France émis par les Régions qui fut suivi par une rencontre au plus haut de niveau de l’État l’an dernier, ce sont des députés qui s’engagent dans le mouvement pour que les relations entre la France et ses anciennes colonies changent. Le constat du résultat de ces actuelles relations est en effet largement partagé et vécu, avec en premier lieu le chômage et la vie chère, ainsi que le sous-équipement en termes d’infrastructures. Davy Rimane a fixé à « cette année » l’arrêt de cette politique mise en œuvre au lendemain de la Seconde guerre mondiale. En ce début d’année 2023, un vent d’émancipation souffle dans les anciennes colonies françaises intégrées à la République.
M.M.
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