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30 juillet 2019, par
Depuis hier, l’humanité vit à crédit cette année. Entre le 1er janvier et le 29 juillet, l’équivalent d’un an de ressources naturelles produite par la nature a été consommée par l’humanité. En 1999, cette limite intervenait le 29 septembre. Ce « jour du dépassement » arrive donc 2 mois plus tôt qu’il y a 20 ans.
Ceci est une illustration des conséquences du mode de production et de consommation dominant, conséquence du capitalisme. La course au profit épuise la nature. Ce sont notamment les anciennes puissances coloniales qui sont en tête des gros consommateurs. Il faudrait plusieurs planètes Terre pour répondre aux besoins d’un Occidental moyen.
C’est aussi ce mode de production et de consommation dominant qui contribue à dérégler le climat. Il est en effet basé sur l’utilisation massive de charbon et de pétrole, dont la combustion entraîne des émissions de CO2, un gaz à effet de serre. Cela augmente la température moyenne à la surface de la Terre à une vitesse trop rapide pour que les espèces puissent s’adapter.
Pour faire face à ce phénomène, plus de 190 pays ont signé fin 2015 l’Accord de Paris sur le climat qui prévoit de limiter la hausse des températures à +1,5 degré par rapport à l’époque préindustrielle. Cela suppose de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. L’Accord de Paris est entré en vigueur en novembre 2016. Il s’impose donc à tous.
« On joue tellement gros dans les 18 prochains mois », estime Sue Reid, vice-présidente de l’ONG américaine Ceres, qui incite les entreprises et les investisseurs à adopter des pratiques durables, « nous entrons dans une période cruciale pour que les responsables politiques comme le secteur privé inversent réellement la courbe des émissions carbone ». En octobre dernier, le GIEC avait déjà alerté que les émissions de CO2 doivent baisser dès l’année prochaine pour que l’Accord de Paris soit respecté.
Pour le climatologue américain Michael Mann, cela implique que les gouvernements accordent à la transition énergétique la même priorité que la mobilisation de l’industrie pendant la Seconde Guerre mondiale. Par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis avaient décidé de ne plus produire de voitures pour les particuliers.
Ceci donne une idée de l’ampleur de la remise en cause du mode de production et de consommation dominant. Et le temps presse pour que cette remise en cause se traduise par des actes concrets.
J.B.
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