
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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30 juin 2011, par
Rebelote. Ou plutôt, com’ et re-com’. À l’orée d’une assemblée plénière régionale qui ne s’annonce pas de tout repos pour lui, le président de la Région a réuni l’aréopage des suivant-e-s habituel pour, une fois encore, annoncer qu’il porterait « plainte » contre la majorité sortante. Cela devient une habitude : la dernière fois, c’était contre l’ancienne présidence de la Région que les menaces de poursuites judiciaires étaient brandies. Un effet d’annonce aux visées populistes, finalement vociféré dans le vide puisqu’il n’y a eu depuis ni plainte, ni suite donnée par le parquet aux prétendues « révélations » — en fait de vagues accusations — formulées par M. Robert.
Même scénario, hier, où l’on entendit l’ancien maire du Tampon menacer des foudres de la justice la direction sortante de la SR 21 au titre de « l’absence de transparence », de « tromperie des Réunionnais », « mauvaise gestion » et patin-couffin. Tout cela est bien gentil, et se mettre derrière une table avec des copains pour se plaindre de ses prédécesseurs dans des termes aussi vagues que virulent, ne constitue pas un exercice trop compliqué. Pas besoin, pour le réussir, d’être président de Région, ni de poser au justicier.
En revanche, il n’est pas inutile de rappeler à M. Robert que lorsqu’on est un citoyen responsable, que l’on fait l’annonce publique d’une « plainte » contre un autre citoyen, et que l’on peut donner à cette intervention la force de la parole d’un président de Région, il ne faut pas dire n’importe quoi. Dans un État de droit, il n’est pas loisible au premier autocrate venu de mettre la justice sur le dos de ses adversaires, en fonction de son bon plaisir. Dans une République, on poursuit les gens sur la base d’infractions dûment qualifiées, qui correspondent à des définitions rassemblées au sein du Code pénal et d’autres textes pertinents. Pas en fonction de son petit ressenti et de ce qu’on croit plaisant aux oreilles des médias. En résumé : « tromperie des Réunionnais », gabegie et tout le tralala sur la transparence, la « dilapidation » des « deniers publics » dont « certains ? » (lesquels) auraient « profité » (comment ?), cela ne veut rien dire du tout, ni devant une personne sensée, ni devant un tribunal. D’ailleurs, la CRC, auteure du rapport qui inspire le président de la Région, n’a pas jugé bon de transmettre ses conclusions à la justice.
Mais peut-être M. Robert juge-t-il d’après lui-même : en parlant d’embauches « préférentielles », il fait sans doute référence à son cousin Gaston Bigey, placé par ses soins à la tête de la SR 21. Lequel cousin déclarait benoîtement il y a peu ne pas faire grand-chose au sein de la structure paraît-il « renouvelée ». Son généreux parent ne risque d’ailleurs rien dans l’affaire puisque — il le sait — le recrutement dans les SEM n’est soumis à aucune procédure particulière. Il n’empêche, il aurait pu consulter un cabinet d’audit, à l’instar de l’ancienne direction. Cela aurait évité les ladilafé, qui parlent de wagons d’embauches amicales à la pyramide inversée. Et puisqu’il est question de transparence, M. Robert pourrait en dire plus des presque 20.000 euros nets qu’il empoche chaque mois, au titre des multiples mandats et fonctions sur lesquels il est assis : président de Région, premier adjoint au maire du Tampon, président de la CASUD et de la SPLA “Maraïna”. Pour occuper ce dernier poste, son prédécesseur Paul Vergès ne demandait pas un centime. M. Robert, lui, en retire 8.000 euros mensuels, pour des résultats tels qu’à Saint-Pierre, on a décidé d’aller voir ailleurs. Mais c’est un sujet que dit-on, il craint de voir aborder… jusqu’à, sans doute élever des écrans de fumée avant que viennent les questions embarrassantes.
G.G.-L.
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