
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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20 janvier 2022, par
En refusant toute mesure supplémentaire pour freiner l’épidémie, l’État fait donc le pari de l’immunité collective à la COVID-19 par la contamination de la majorité de la population par le variant Omicron jugé peu dangereux. Alors pourquoi un Pass vaccinal basé sur des vaccins qui démontrent qu’ils ne protègent pas de l’infection par ce nouveau variant ?
Depuis hier, les hôpitaux publics de La Réunion ont activé le Plan blanc. Ces dispositions visent à mobiliser un plus grand nombre possible de personnels soignants pour faire face à la progression inquiétante de l’épidémie de coronavirus. « Nous avons même eu une note demandant aux soignants contaminés de venir travailler car il manque du personnel », indique Expédit Lock Fat, secrétaire général CFDT Santé Réunion. Il est à noter que des personnels soignants ne sont pas concernés par ce Plan blanc, il s’agit de ceux qui ont refusé de se voir injecter un vaccin en cours d’expérimentation.
L’objectif d’une telle mobilisation est d’augmenter les chances de survie de personnes atteintes par des formes graves de la maladie. La dernière ligne de défense est le service de réanimation.
Selon les chiffres officiels de l’épidémie à La Réunion : « Au 18 janvier, 60 lits de réanimation sont occupés par des patients positifs à la Covid-19, sur les 105 lits installés à La Réunion, et 33 par des patients présentant d’autres pathologies (88,6 % du taux d’occupation). »
Au cours des 7 jours précédant le 18 janvier, plus de 31.000 cas de COVID-19 ont été dénombrés. En une semaine, c’est presque le quart du nombre total de contaminations identifiées depuis mars 2020. Est-ce à dire que dans les jours qui viennent, les hôpitaux réunionnais seront submergés par un afflux correspondant au quart du nombre d’hospitalisation observé depuis mars 2020 ?
Cette possibilité est exclue par l’État. Pourtant, le dernier bilan du Covid-19 en France fait état de 436 167 nouvelles contaminations ce mercredi 19 janvier. Les chiffres communiqués par Santé publique France témoignent d’une augmentation du nombre de nouveaux cas par rapport à mercredi dernier (+ 74 448), et la moyenne de cas quotidiens sur 7 jours continue de progresser : 320 069 nouveaux malades ce mercredi janvier contre 309 433 la veille. Ce sont des niveaux de contamination sans précédent, pourtant le confinement et les quarantaines ne sont pas à l’ordre du jour.
A La Réunion également, jamais un nombre aussi important n’a été relevé, avec une moyenne de près de 5.000 nouveaux cas par jour.
Cette explosion de cas a lieu alors qu’aussi bien en France qu’à La Réunion, une campagne de vaccination a permis de couvrir bien plus que la majorité de la population.
Hier, le représentant de l’État à La Réunion a indiqué aux premiers magistrats des communes qu’aucune mesure de contrôle de l’épidémie supplémentaire est à l’ordre du jour. Cette stratégie s’appuie sur l’observation de l’évolution de la pandémie. Un variant extrêmement contagieux, moins virulents et rendant les vaccins encore moins efficaces devient dominant. Son passage en Afrique du Sud a été marqué par un record de contaminations tandis que le taux d’occupation des lits de réanimation par des patients COVID-19 était de 7 %, soit un pourcentage nettement inférieur à celui de La Réunion actuellement.
Puisqu’il n’existe pas de vaccin efficace contre un variant très différent de la souche originale du coronavirus, et comme Omicron est jugé peu dangereux, alors se met en place une nouvelle stratégie : atteindre l’immunité collective en laissant circuler Omicron.
Dans ces conditions, à quoi peut servir un Pass vaccinal si ce n’est à diviser la population et à créer un climat peu propice au débat d’idées pendant la campagne de l’élection présidentielle ?
M.M.
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