
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
11 avril 2022, par
Les urnes ont parlé, une non campagne a crée les conditions d’un vote conservateur. Mais ne nous trompons pas la peste brune rôde vers nos foyers et nous devons la combattre de toutes nos forces.
Premièrement, la candidate s’inscrit dans une histoire, celle du Front national, issu notamment du mouvement nationaliste Ordre Nouveau. Une formation politique d’extrême droite familiale… qui n’a connu que deux présidents en 50 ans : Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen. Lors de son accession à la présidence en 2011, l’héritière veut dédiaboliser un parti au sein duquel évoluent trop de profils sulfureux, ouvertement racistes, antisémites ou révisionnistes. A chaque élection, la presse exhume les propos racistes d’un candidat se présentant sous les couleurs RN, y compris lors des dernières régionales. Si Marine Le Pen s’est efforcée d’adoucir son image et de faire le ménage dans son parti, celui-ci à toujours attiré des profils venant des différents courants de l’extrême droite, du Gud à Génération identitaire, deux organisations de jeunesse aujourd’hui dissoutes.
Second point, le programme. Sur l’immigration par exemple, Marine Le Pen propose exactement la même chose qu’Éric Zemmour, mais sans utiliser la notion très controversée de “Remigration”. Expulsions, préférence nationale, suppression du droit du sol… La candidate RN n’a rien à envier au polémiste. Elle entend inscrire dans la Constitution une disposition interdisant “l’installation d’un nombre d’étrangers” qui serait “de nature à modifier la composition et l’identité du peuple français”. Soit une allusion directe à la théorie raciste du Grand remplacement, bien qu’elle en récuse le terme. Le Monde a récemment démontré dans un article fouillé comment la réalisation de ses promesses se ferait en contradiction avec plusieurs de nos principes fondateurs, dont l’égalité de tous en droit héritée de la Déclaration de 1789.
Enfin, la vision du monde de la candidate RN. Avec les discriminations légales qu’elle entend instaurer, Marine Le Pen défend une vision organiciste de la société. C’est-à-dire, une Nation uniforme menacée par des corps étrangers, ce qui est une caractéristique des discours d’extrême droite. Méfiance envers les élites, mépris pour les syndicats, défiance à l’égard de la presse (voire pire lorsque des journalistes sont privés de meetings ) … Marine Le Pen agrège aussi d’autres marqueurs qui sont ceux de ce courant politique, à l’image de la complaisance envers les régimes et dirigeants autoritaires, comme c’était le cas il y a encore quelques semaines à l’égard de la Russie de Poutine. Marine Le Pen a par ailleurs souvent salué la victoire de dirigeants d’extrême droite à l’international, à l’image de Bolsonaro au Brésil ou de Salvini en Italie.
Les deux candidats partagent le libéralisme autoritaire, certes. Le Président sortant a appliqué avec excès sa recette ultra libérale et le goût immodéré pour les élites. Mais sa concurrente n’a pas de recette différente. L’extrême droite a toujours été le héros de l’ultralibéralisme, en exemple récent Salvini l’italien ou Bolsonaro le brésilien, n’oublions pas Pinochet le chilien ou même le général Franco. Dans 15 jours, nous devons nous battre pour la République, et le seul choix est le vote contre Le Pen. Il restera 5 ans ensuite pour construire les lendemains qui chantent et construire la Réunion de demain.
« No Pasaran »
Nou artrouv’
David Gauvin
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)
Messages
11 avril 2022, 09:53, par Maillot Joseph Luçay
On ne peut pas dire que les les électeurs qui ont voté hier pour Marine Le Pen , Eric Zemmour et Dupont Aignan ont choisi la peste et que ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron ont choisi le choléra . Ce serait les considérer comme des idiots incapables de de distinguer le bien et le mal et les considérer tous comme des extrémistes alors qu’ils représentent tour ensemble plus de 60% des suffrages exprimés .
L’élection est l’occasion pour tous les citoyen d’exercer leur droit de dire ce qu’ils souhaitent mais aussi ce qu’ils ne souhaitent pas pour leur pays . Ce droit qui découle du principe de l’égalité de tous les citoyens inscrit en lettre d’or dans nos textes fondamentaux nous interdit de diaboliser leur choix .
On peut certes attirer l’attention de tout le monde sur la baisse générale du taux participation à un niveau inquiétant pour une élection dont l’objectif est de choisir celui qui va assumer les responsabilités suprêmes ,mais pas disqualifier le choix des citoyens de ne pas voter ou de voter dans un sens ou dans un autre .
La conclusion que l’on peut tirer de ce premier tour de l’élection présidentielle qui vient de se dérouler , c’est qu’il faut réviser sérieusement notre droit électoral non seulement pour mobiliser les électeurs , mais également pour que ceux qui seront élus représentent réellement une majorité de l’électorat ;car lorsque la participation électorale est trop faible, les élus ne représentent qu’une minorité de l’électorat , ce qui affaiblit leur légitimité et peut justifier des mouvements contestataires destructeurs et paralysant pour l’ensemble du pays .
La constitution originelle du 4 octobre 1958 prévoyait que le président de la république devait être élu par l’ensemble des élus de la nation , mais le général De Gaule a fait modifier la constitution par référendum pour que celui ci soit élu directement au suffrage universel . Cette réforme a été approuvée et a été efficace tant que la participation électorale était supérieure à 75% pour pratiquement toutes les élections. Mais comme les résultats d’une élection a systématiquement une influence sur les élections à venir il faudrait modifier nos règles électorales pour retrouver une participation électorale suffisante pour légitimer totalement les décisions et les orientations de nos élus qui ne représentent pas seulement leurs électeurs , mais le peuple tout entier .
On pourrait peut être rendre le vote obligatoire avec une prise en compte du vote blanc comme suffrage exprimé pour toutes les élections .On pourrait aussi instituer une part de proportionnelle pour chaque élection ,sauf pour l’élection présidentielle bien entendu. Et pour élection présidentielle on pourrait revenir au
dispositif initial pour la désignation des candidats qui seraient autorisés à se présenter . Dans ce cas , les personnes qui veulent se présenter aux élections présidentielles devraient non seulement être acceptées par le conseil constitutionnel ,mais au lieu d’être obligées de présenter 500 parrainages dont les conditions d’attribution ne sont pas forcément transparentes , elles devraient faire approuver leur candidature par au moins un tiers de l’ensemble des élus du pays . Cette modification permettrait de faire élire à la magistrature suprême des hommes et des femmes ayant une capacité de rassembler et de diriger le pays en travaillant avec toutes ses composantes . les candidats aux élections présidentielles présenteront leur programme , mais celui qui sera élu devra diriger le pays en prenant en compte également une partie des propositions de ses adversaires lorsqu’elles ne sont pas incompatibles avec son programme . Le président élu n’est plus chef de parti mais devient le chef de la nation toute entière y compris de ses opposants , et c’est en travaillant également avec eux qu’il pourra éviter les protestations violentes . Et à défaut d’obtenir un consensus sur les points les plus importants il devra préférer consulter le peuple par référendum plutôt que d’utiliser les forces de police pour empêcher les manifestations .
12 avril 2022, 21:58, par oscar Dudule
Comme vous y allez M.Maillot !
Faire approuver par un tiers des élus du pays.Cela fait environ 14 000 personnes.
V. Pécresse ,qui a eu le plus est arrivée à 2636.
De plus ses résultats premier tour ont été très décevant , pour elle et son parti . Elle est m^me réduit"à faire la manche".
Par contre, oui ; elle élu avec un taux d’abstention important devrait enlever une grande légitimité au gagnant de l’élection. mais j’ai grand peur que le gagnant de l’élection n’en ai cure ; quel qu’il soit .
Doc que faire .Que le vote blanc soit déclaré suffrage exprimé ; je suis totalement favorable, au moins au premier tour .
Pour le second tour que faire , si le vote blanc arrive en tête ? recommencer l’élection ? peux être ,mais en éliminant tous les candidats du premier tour.
mas n’y a t’il pas le risque d’avoir une période d’élection interminable ?
le vote obligatoire ? Pourquoi pas , mais quelle sanction pour celles et ceux qu ne votent pas ? En Belgique l’amende prévue n’est jamais réclamé et les non votants s’en moquent.
peux être que su les élus cessaient de faire des promesses démagogiques , s’ils y avait moins d’affaires, moins de chômages moins de violences, moins de pauvreté , ; de nombreux électeurs reprendraient le chemin des urnes ?
13 avril 2022, 08:52, par Maillot joseph Luçay
Monsieur Oscar Dudule pour essayer de répondre à vos questions suite à mon intervention d’hier voici quelques réflexions supplémentaires .
12 candidats pour une élection élection présidentielle à 2 tours , c’est beaucoup trop et il faut à mon avis trouver un moyen pour réduire à 3 ou 4 le nombre de candidats.
On pourrait augmenter l’âge des candidats , exiger qu’ils justifient de diplômes élevés et une expérience de la vie politique sur plusieurs années sur des mandats de haut niveau , comme maire de grande ville , président de région , sénateur , député national ou européen, ou encore des responsabilités très importantes dans la gestion des grands services publiques ou entreprises publiques de l’Etat ou dans la vie civile . Ce qui permettrait certainement d’empêcher les candidatures fantaisistes qui arrivent quand même à passer le barrage des 500 parrainages et dont les conditions d’attribution ne sont pas transparentes .
Mais comme la fonction présidentielle nécessite un consensus du monde politique on pourrait envisager une élection à 3 tours , le premier tour ,le droit de vote serait réservé exclusivement à ceux qui sont déjà élus , et seuls les candidats qui seraient retenus par au moins un tiers des élus ou peut être au moins 25% pourrait rester en lice . La liste des candidats validés par le conseil constitutionnel serait communiquée à tous les élus qui devront se prononcer dans les 8 jours et seuls les candidats qui auront été acceptés par au moins un tiers ou un quart des élus pourront pourront se présenter devant le peuple et dans ce cas s’il ne reste plus que deux candidats il n’y aura plus besoin que d’un seul tour pour élire le président, sauf si le vote blanc est majoritaire . En cas de vote blanc majoritaire, il faudra recommencer l’élection dans les trois mois , mais cette fois ci elle sera acquise même si le vote blanc est majoritaire .
La prise en compte du vote blanc comme suffrage exprimé devrait être systématique pour toute les élections mais elle ne devrait pas empêcher l’élection plus d’une fois .
Il est normal que les divers courants politiques puissent s’exprimer lors des élections, c’est le respect du pluralisme politique .Mais les élections présidentielles doivent d’abord réunir les électeurs au lieu de les diviser et permettre de choisir l’homme ou la femme qui convient le mieux pour conduire la nation toute entière . Le rôle du premier tour serait d’éliminer les candidats qui manifestement n’auraient si l’envergure ni les compétences pour exercer la fonction présidentielles et pour représenter notre pays sur la scène internationale .
A l’occasion des élections présidentielles les divers partis politiques devraient se rapprocher selon leurs affinités qu’ils soient à gauche au centre ou à droite ou même aux extrêmes , mais dans le but d’élire un homme ou une femme capable de porter leurs idées et de travailler avec toutes les composantes politiques pour le progrès de l’ensemble du pays mais aussi d’assurer notre représentation dans le monde . Ce rassemblement doit se faire au dernier tour de l’élections avec la participation électorale la plus élevée possible et avec la possibilité de voter blanc et de dire officiellement non aux deux candidats .
Concernant le paiement des amendes pour refus de voter on peut procéder comme pour toutes les amendes ,mais pour les récalcitrants ,on peut aussi envisager la suppression de certains droits , notamment celui de se présenter à une élection , mais aussi d’accéder aux marché publics ou d’obtenir une subvention ou aide de l’Etat et des collectivités locales etcet ...
Tout cela n’est pas facile ; mais le corps social fonctionne comme le corps humain il peut tomber gravement malade , et lorsque les règles qui permettent une bonne gestion démocratique de la société ne fonctionnent plus correctement, il faut diagnostiquer le mal et lui administrer son remède . L’abstention est évidement l’une des maladies les plus graves de notre démocratie . Il nous faut absolument trouver le moyen de l’arrêter si nous voulons continuer de vivre fraternellement libres et égaux. La solution passe par une modification du droit électoral et du fonctionnement des partis politiques .