
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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28 juin 2011, par
Classement des PCR (entendre : Pitons, cirques et remparts) au patrimoine mondial de l’UNESCO, an I, ou année zéro ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser après une année d’inscription de la plus grande partie de notre île à la nomenclature de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Soyons justes : l’expérience a eu une première retombée positive avec la nomination d’une Réunionnaise, Mme Marylène Hoarau, à la tête du Parc national. L’affaire n’était pas gagnée d’avance, et il a fallu l’union de toutes les bonnes volontés pour faire prévaloir - une fois n’est pas coutume - la priorité à l’embauche locale. Preuve que quand on veut, on peut. En revanche, ce succès ne fait que souligner la sous-représentation - on pourrait même dire la représentation symbolique - des Réunionnais parmi le personnel des employés du parc : un seul des 17 agents assermentés qui auront la garde de cet espace est Réunionnais. Le recrutement de Mme Hoarau fut l’exception ; dans la composition de l’équipe de terrain, la règle est de retour. Comme à l’accoutumée, on est allé chercher ailleurs ce qu’on avait amplement ici. On a plongé au cœur de la ruralité réunionnaise, dans un univers profondément créole et entièrement créolophone, une majorité d’agents qui ne connaissent ni les usages, ni la langue de leurs administrés. Bref, on continue de marcher sur la tête.
En dehors de ces importantes questions de gestion directe, c’est une ambiance un peu dépressive qui domine ce premier anniversaire de l’universalisation de notre nature. Sans doute, trop d’attentes avaient-elles été placées dans les conséquences immédiates du classement tant convoité ; les charters bondés de touristes attendus par les enthousiastes ne sont pas au rendez-vous, et la fréquentation du Parc piétine. Il est vrai que la crise est passée par là, qui réduit sans doute les visées "long cours" des voyageurs potentiels. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de constater l’absence d’initiative et de volonté de faire "vivre" le label UNESCO par celui qui s’était présenté comme son principal artisan, Daniel Gonthier. Tout le monde se souvient de la manière dont ce dernier avait su capter l’attention des médias pendant la procédure de sélection de Brasilia, et plus encore, lors du retour triomphal de la pléthorique "délégation réunionnaise".
Le kayamb brandi au-dessus de la tête, l’élu pannonnais avait régalé les oreilles présentes à Gillot d’un « maloya Gonthier » que l’on veut croire improvisé, dont les seules paroles étaient la répétition de son propre patronyme. Depuis, M.Gonthier ne s’est plus guère soucié du label UNESCO. Lors du grave incendie du Maïdo, le maire de Bras-Panon figurait aux abonnés absents, laissant Mme Huguette Bello aller seule au charbon - sans mauvais jeu de mots -. La vedette de Brasilia n’avait réapparu que longtemps après, sur les cendres bien éteintes, pour se faire tirer le portrait en compagnie de Mme Penchard. Puis, à nouveau, plus rien. Ou plutôt si… au centre de Bras-Panon, une grande fresque d’allure brejnévienne célèbre l’exploit du leader pannonnais. L’inscription à l’UNESCO n’aura-t-elle été, pour ce dernier, qu’une affaire de promotion personnelle ?
G.G.-L.
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