
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
3 août 2015, par
Si l’on en croit les reportages des médias, le Ministre des Sports, M. Kanner, qui ne connaît pas l’histoire mouvementée de nos îles, entre elles, d’une part, et dans leurs rapports à la France, d’autre part, aurait déclaré que « la France a pris ses responsabilités ». Mal lui en a pris, car cette affirmation sonne dans nos têtes et dans nos cœurs comme celle d’une France rétrograde. En effet, nous ne confondons pas la France de Colbert, rédacteur du Code Noir, esclavagiste, avec celle de Scheolcher, la France abolitionniste. Dans les 2 cas, la France avait pris ses responsabilités.
Nous sommes en 2015. Comment un événement où on devait exalter l’amitié et la fraternité géographiques finit-il par de telles déclarations péremptoires ? Or, il suffit de se rappeler du contenu du communiqué du PCR de la semaine dernière, pour se rendre compte que les tracasseries administratives pour obtenir un visa d’entrée à La Réunion ont constitué les bases d’un trouble manifeste à la sérénité des jeux. Pourquoi la France témoigne-t-elle tant d’humiliation envers nos frères et sœurs de Madagascar et des Comores, deux pays qui accueillent des Français et des Réunionnais, sans exiger ni un délai, ni un visa préalable, ni une somme d’argent ? Oui, pourquoi ?
Dans 2 ans, en 2017, nous allons commémorer le 70e anniversaire du massacre des Malgaches par l’armée Française, en 1947. Près de 100 000 morts. Or, les Malgaches venaient de participer à la Libération de la France de l’occupation nazie, entre 1939 et 1945. 2 ans à peine après ce moment de fraternité vécue dans les tranchées et sous les bombes allemandes, des Malgaches qui voulaient être aussi libres que les Français étaient jetés du haut des avions dans le vide. À Moramanga, le train bondé de Malgaches fut criblé de balles. Cela ne vous rappelle pas les fameux trains de la mort, en partance pour l’Allemagne ? Un peu plus tard, l’épisode de la Sakay est encore vivace dans les esprits. La France a-t-elle tiré toutes les conséquences de ces événements tragiques dans lesquels des Réunionnais ont été entraînés, faisant de La Réunion, une colonie colonisatrice, à son tour ? En la circonstance, « la France a pris ses responsabilités », non ?
Et les Comores ? Mitterrand arrive au pouvoir en 1981. C’est l’alternance politique. La France a été incapable d’imaginer une solution globale à un problème crée sous la droite, 6 ans avant. La gauche se devait d’ouvrir une solution de rassemblement qui respecte toutes les parties et la dignité humaine. 34 ans après cette première alternance, quel est le bilan ? Un cimetière maritime pour 20.000 individus, impensable avant. L’an dernier, 2014, on a compté plus de 19.000 reconduites à la frontière à Mayotte. L’impasse est totale. Et, à La Réunion, c’est le racisme anti-Comorien, anti-Mahorais qui se répand. Peut-on proclamer devant l’avenir que la France, de gauche de surcroît, a pris ses responsabilités ?
A contrario, tout observateur impartial peut mesurer les efforts déployés par des démocrates sincères, en particulier, les communistes Réunionnais, pour formuler des propositions de bon sens afin de sortir des séquelles historiques et rapprocher les peuples des îles. Cela suppose qu’au préalable, il faille connaître l’histoire singulière de nos îles et assumer l’avenir en commun. C’est notre responsabilité, en lien avec une France humaniste.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)