
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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12 août 2020, par
Dans un combat, qu’il soit physique, ou pour nous idéologique et/ou culturel, le rapport de force tient une place prépondérante.
En effet, si nous ne disposons pas du rapport de force suffisant nous ne sommes pas en mesure d’imposer, ou tout du moins d’orienter des perspectives en lien avec notre feuille de route.
Or ce rapport de force n’existe pas en soit, il faut sans cesse le construire et/ou le renforcer, et il existe plusieurs moyens pour cela. Le plus évident étant de se tourner vers les masses par le biais de campagnes ou autres moyens de sensibilisations afin d’avoir la majorité acquise à notre cause dans notre combat. Cela permet d’étendre notre rapport de force, par le nombre face à notre interlocuteur/adversaire idéologique et/ou culturel, et donc de pouvoir gagner de nouveaux acquis face à ce dernier.
Prenons un exemple simple qui nous fortement marqué ces dernières années : la vie chère.
Il y a consensus sur le fait que la vie est plus chère à La Réunion qu’en France. Pourtant, pendant des années, les différents acteurs économiques, en premier lieu l’Etat, n’ont pas pris en compte ce fait mis à part pour les fonctionnaires, malgré les nombreuses demandes de la population.
Cela s’explique tout simplement parce que le rapport de force entre le peuple Réunionnais et l’Etat n’était pas en notre faveur durant ce temps.
Pour autant, en deux périodes récentes ce rapport de force sur la vie chère s’est vu changé.
Cela a été le cas durant le COSPAR, où une vraie campagne de masse, menée par les différents acteurs du mouvement social - et notamment à l’époque le PCR qui joua un rôle central – a appelé le peuple à se mobiliser contre une injustice connue. Cela a donné la mobilisation sans précédent rassemblant notamment plusieurs dizaines de milliers de manifestants.
Cette mobilisation a considérablement augmenté notre rapport de force vis-à-vis de l’Etat durant cette période et a permis au peuple Réunionnais d’obtenir de nombreuses victoires.
Plus récemment, lors de la crise des gilets jaunes, ce rapport de force a également tourné en notre faveur, bien que de façon moins importante. On peut trouver de nombreuses explications à cela, notamment un contexte qui était peut-être un peu moins favorable, les organisations traditionnelles du mouvement social qui étaient un peu moins à l’avant-garde sur cette bataille, etc. Toujours est-il qu’encore une fois, les masses se sont mobilisées sur cette question de la vie chère et l’Etat a été obligé, au vu du rapport de force imposé par la population de lâcher quelques éléments, constituant des avancées pour le peuple Réunionnais.
Ces exemples prouvent l’importance du rapport de force dans nos combats. Nos interlocuteurs ne partagent pas les mêmes intérêts que nous, et cela est naturel, car ils ne défendent pas le même peuple ou la même classe. Pour défendre le peuple Réunionnais, qui a des intérêts propres et sa population qui se retrouve en majorité dans les classes les plus précaires, il y a donc tout intérêt à chercher des moyens d’augmenter notre rapport de force face à nos futurs interlocuteurs, et en premier lieu l’Etat.
Mathieu Raffini
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