
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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12 août 2011, par
La dégradation de la note des États-Unis, malgré le relèvement du plafond de la dette américaine, est un facteur d’accélération d’une crise qui trouve son origine dans ce même pays, en 2008. C’est le signe que le pouvoir politique a perdu la main.
Ainsi, la plus grande puissance économique de la planète n’est plus crédible. Son modèle de gouvernance est affaibli, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur.
Le rôle de sa monnaie, le dollar, est de plus en plus contesté. Cette situation accélère la revendication quasi unanime de créer un nouveau moyen de change plus stable. Une nouvelle situation est née.
L’endettement durable des pays occidentaux (ex. : la Grèce doit rembourser sur 20 ans) et ses conséquences catastrophiques sur l’économie mondiale ont entamé la suprématie que l’Occident avait acquise après plusieurs siècles de colonisation et de rente.
La vive réaction chinoise, au lendemain de la dégradation de la note américaine, montre que la Chine s’est positionnée en chef de file de la contestation. Elle pose ainsi les termes du débat désormais inévitable d’une nouvelle gouvernance mondiale et d’un calendrier opérationnel. Cela va peser sur l’ordre du jour de la réunion du G-20 qui clôture la présidence française, en novembre en France.
Ce sommet aura un impact particulier sur la politique intérieure française.
En effet, nous serons à 5 mois des élections présidentielles françaises ; nous serons au cœur des débats parlementaires sur l’aggravation du déficit public, l’échec du plan d’austérité et ses conséquences sociales ; l’enlisement militaire, en Afghanistan et en Libye, posera le débat sur l’opportunité des dépenses militaires et la pertinence de l’alignement systématique sur la politique extérieure américaine.
Nous devons nous préparer à faire face à un endettement durable de la France et de l’Europe, malgré des plans d’austérité de plus en plus sévères. Nous assisterons au resserrement des crédits aux particuliers et aux collectivités. Déjà en récession, notre économie aura du mal à se relever. Les tensions sociales seront inévitables, en particulier sur le secteur public. C’est le seul secteur qui progresse mais il ne pourra pas supporter la pression de la demande sociale. Les Réunionnais n’accepteront plus l’augmentation des taxes et redevances pour équilibrer les comptes publics.
Au plan d’austérité et à la politique réactionnaire, qui consiste à faire peser les conséquences sur les plus défavorisés, il est urgent d’opposer un plan offensif, réaliste et responsable.
JB
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