La sous-estimation de la crise mondiale

4 octobre 2012, par J.B.

La croissance mondiale est en panne. Tous les pays sont touchés. La croissance à 2 chiffres dans les pays émergents, c’est fini. Tout le monde cherche la voie la plus juste pour ne pas sombrer dans le chaos. En pareille circonstance, la mission des politiques, c’est être responsables. Le mot a été martelé à l’assemblée du PCR par Paul Vergès. Sera-t-il entendu ?

En 2007, Sarkozy rêvait de présidence de la République. Il fallait virer Chirac et Villepin. Il versait tellement dans l’euphorie de la victoire et l’optimisme que tout le monde se rappelle de sa virée au Fouquet’s le soir de l’élection et la croisière sur le yacht quelques jours après.
A ce moment-là, pensait-il à la chute 5 ans après ? Il était si sûr de son programme qu’il s’est permis d’accorder 14 milliards au plus riches. Quelques mois après arrive la crise du surendettement des ménages aux États-Unis et la cascade de réaction en chaîne dont l’onde de choc n’a pas fini de se propager. Il a réagi en mettant en place 2 plans d’austérité pour ramener le déficit public à moins de 3% du PIB.

Il est critiqué. Il perd les élections. Arrive François Hollande qui annonce tout de go : « Le changement, c’est maintenant ». Ce slogan lui colle à la peau comme un tatouage. Il ne peut même plus parler d’héritage catastrophique puisque l’austérité est aggravée avec une ponction supplémentaire de 30 milliards à trouver en 2 ans et le vote d’un Traité européen qui met à mal la cohésion de sa majorité.

Les symboles ont la vie dure : ils peuvent servir, mais gare à la chute. Le gouvernement peut-il rebondir après la phase budgétaire ? Il a l’occasion de marquer l’histoire positivement dans ses rapports avec l’Outre-mer, en montrant qu’il a compris le besoin de donner la parole aux intéressés, dans chaque pays, pour qu’ils se mettent d’accord sur leur devenir. Paris ne peut plus continuer à régenter un ensemble aussi compliqué que complexe qu’on cache sous le vocable uniforme et unique de « l’Outre-mer ». Responsabilisez !

 J. B. 

Crise financière

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