
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
14 février 2023, par
Retraites, producteurs de fruits et légumes, éleveurs de volailles, surveillants de prison et médecin : mouvements sociaux et manifestations se multiplient à La Réunion. Ceci traduit la persistance de la crise sociale, favorisée par l’impact d’événements ayant lieu à des milliers de kilomètres de notre pays. Un coût de la vie intolérable favorise cette crise sociale.
Ce jeudi, une nouvelle journée de mobilisation pour le retrait du projet de loi sur les retraites est prévu à La Réunion. S’il est appliqué dans notre pays, ce projet aura des conséquences encore plus dramatiques qu’en France, compte-tenu du fort taux de chômage, d’un coût de la vie plus élevé et de la politique de bas salaires largement mise en œuvre par le patronat.
Hier lundi, deux actions d’agriculteurs ont marqué l’actualité. À Saint-Denis, les organisations syndicales et de producteurs de fruits et légumes ont défilé entre la Préfecture et le Conseil départemental. Ils ont rappelé au préfet et au président du Département que le doublement du prix des intrants et l’inflation menacent la survie de nombreuses exploitations agricoles.
À l’Etang Salé, des éleveurs de volailles ont bloqué l’entrée de l’abattoir. Ils revendiquent un meilleur partage des richesses, notamment pour faire face à la hausse des prix des intrants et à l’inflation.
Hier, les surveillants de la prison du Port ont également manifesté. Ils revendiquent un personnel plus nombreux et la fin des transferts de détenus depuis Mayotte.
Aujourd’hui, ce sont les médecins libéraux qui sont en grève. Ils demandent notamment une hausse du prix de la consultation chez un généraliste en tenant compte de l’inflation.
Parmi les causes de ces manifestations : des conséquences de décisions prises à plusieurs milliers de kilomètres de La Réunion, que les Réunionnais ne peuvent seuls influencer. À cela s’ajoute une particularité : la quasi-totalité des importations sous forme de matières premières ou de produits finis viennent de continents très éloignés : l’Asie et l’Amérique pour l’énergie notamment, l’Europe pour les biens de consommation. Le commerce avec les pays voisins est négligeable : La Réunion est, avec Mayotte, un des rares si ce n’est les seules entités de l’hémisphère Sud dans cette situation.
L’Europe est le continent le plus solvable, c’est donc là que les prix sont les plus chers, et c’est de là que viennent la majorité des importations. Ceci favorise un coût de la vie élevé.
Ceci rappelle l’importance d’élargir les échanges vers les voisins afin que tout ce qui n’est pas produit à La Réunion puisse être importé de pays proches, où le coût de production est plus faible qu’en Europe. Ceci doit faire logiquement baisser les prix, à conditions que les importateurs et distributeurs ne profitent pas de la situation pour gonfler leurs marges. Mais dans le cadre actuel, les discussions commerciales entre La Réunion et ses voisins sont la responsabilité de l’Union européenne. Et dans ce cadre, La Réunion est considérée comme une région européenne bien qu’elle se situe à près de 10000 kilomètres de ce continent. Comment alors lutter contre la vie chère si les Réunionnais sont privés d’un approvisionnement plus proche et meilleur marché ?
M.M.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)