
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
13 mars 2019, par
Le 12 mars, nos voisins les Mauriciens fêtent l’indépendance, la libération de la tutelle britannique. Pour les Chagossiens, c’est un jour de deuil. Ils se rassemblent pour sauver leur identité et rappeler leur histoire. La rédaction du journal l’Express de Maurice consacre un article à cette double significations. En voici quelques extraits, photo à l’appui.
« Selon la légende urbaine enseignée dans les écoles, la couleur rouge du quadricolore [1] représente la lutte pour l’Indépendance. Même si cette version « édulcorée » de l’histoire est contestée, elle prend quand même tout son sens pour les Chagossiens. A chaque fois que l’Indépendance de Maurice est évoquée, ils ne peuvent éviter de penser au déracinement qu’ils ont vécu à cause de ce jour.
Ironie de l’histoire, Lyseby Elysé, la Chagossienne qui a ému La Haye, a été décorée par la République en ce 12 mars 2019 (Member of the Order of the Star and Key of the Indian Ocean). 51 ans et un avis consultatif favorable de la Cour internationale de justice (CIJ) après, comment les Chagossiens vivent-ils l’Indépendance ?
Son grand-père, Ferdinand Mandarin, était le président du Comité social des Chagossiens, un des premiers groupes à demander non seulement le droit de retour sur l’archipel, mais aussi l’autonomie des Chagos. Aujourd’hui, Hansley Mandarin, son petit-fils, pense la même chose. Pour lui, le 12 mars le ramène invariablement aux histoires empreintes de douleurs que les grandes personnes se racontaient. Petit, ces voix lui parvenaient de derrière les portes. Parfois, elles étaient accompagnées de sourires tristes, d’autres fois, c’étaient des larmes… Il n’y comprenait pas grand-chose, mais à chaque fois, les histoires se terminaient avec une voix tremblante.
Les années sont passées, et à force d’entendre l’histoire de ses ancêtres, il a fini par comprendre. Dès lors, il n’a pas fallu longtemps à Hensley Mandarin pour reconstituer le puzzle. A cause de l’indépendance, ils ont été expulsés de chez eux. Tout un peuple parti en laissant tout derrière. « Ti zis dan lavantaz Moris sa. Nou pep pann gagnn narien ladan nou », avance-t-il.”
« Jamais personne ne nous a enseigné notre histoire, même à l’école. On parlait de l’Indépendance sans relater les dessous de l’histoire, sans dire que nous avons été la monnaie d’échange pour le 12 mars 1968 », s’indigne Isabelle Charlot, présidente du Chagossian Islanders Movement (CIM).
Allen Vincatassin, le président en exil, il estime que l’Indépendance de Maurice est une bonne chose, mais déplore le fait qu’elle ait été obtenue au détriment de son peuple, précisant qu’à cause du traitement réservé aux Chagossiens, il ne se sent pas Mauricien.
D’ailleurs, Liseby Elysé, celle qui avait ému le monde avec son témoignage à la CIJ, avait relaté que lorsque les « zilwa » avaient débarqué, la rumeur courait qu’ils « manz dimounn » et ils étaient ostracisés. « Nous avons déjà été utilisés, et nous ne voulons pas que l’histoire se répète », affirme Isabelle Charlot. C’est pour cette raison qu’elle souhaite que les Chagos soient autonomes et non sous la tutelle de Maurice.
D’ailleurs, les Chagos ont le « brain power » nécessaire pour s’auto gérer. Idem pour Hansley Mandarin. Selon eux, si quelqu’un doit décider de l’avenir de l’archipel, si la base peut rester ou pas, c’est à la communauté chagossienne et non à Maurice. » (fin des extraits).
Du côté Mauricien, le gouvernement aurait tout intérêt à ouvrir une Commission Vérité pour aborder la réconciliation. Les réactions populaires au lendemain de l’ordonnance du CIJ étaient violentes contre les Chagossiens, accusés de manque de reconnaissance. Un diplomate parle “des Mauriciens d’origine Chagossienne”. Il faut d’urgence mettre fin aux mépris ambiant contre les Chagossiens et leur “pavillon”, drapeau Chagossien qui ne comporte pas la couleur rouge.
J.B.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)