
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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12 juin 2017, par
Après la victoire de la Gauche plurielle aux élections législatives en 1997, un nouveau gouvernement se met en place dirigé par le Parti socialiste. Sous sa responsabilité, deux réformes institutionnelles sont votées : le raccourcissement du mandat du président de la République de sept à cinq ans, et l’inversion du calendrier électoral plaçant l’élection présidentielle un mois avant les législatives. Le but recherché était d’éviter la situation dans laquelle se trouvait la France : la cohabitation d’un chef de l’État et d’un Premier ministre issu de partis politiques opposés. Ces réformes ont considérablement renforcé la présidentialisation du régime. En effet, les élections législatives en sont réduites à confirmer le résultat de la présidentielle, afin de donner au président de la République une majorité parlementaire qui lui permettra d’appliquer sa politique tout au long de son mandat. Le mode de scrutin des législatives ne changeant pas, la conséquence devait être un partage du pouvoir entre les partis qui gouvernent la France par alternance depuis 1981. Cela s’est vérifié en 2002, en 2007 et en 2012. Mais cette année, un grain de sable a grippé la machine.
Emmanuel Macron a gagné l’élection présidentielle sans être membre ni du PS, ni des Républicains. Il a aussitôt créé son parti, La République en Marche (LREM). Un mois plus tard, le premier tour des législatives a pour conséquence de mettre totalement le PS hors du coup. Son faible score découle du résultat de son candidat à la présidentielle. En conséquence, il sera réduit à un groupe compris entre 20 et 40 députés. LREM sera probablement hégémonique, avec Les Républicains comme opposition. En effet, dans un tel système, il n’y pas de place pour trois partis. LREM a donc pris la place du PS.
Et c’est un ancien ministre du gouvernement socialiste sortant qui est à la manœuvre, aidé par la ligne social-libérale du PS en rupture avec la ligne historique des socialistes. Autrement dit, c’est une création du PS qui sort le PS de l’alternance.
À La Réunion, c’est le même cas de figure. Le PS avait 5 députés sur 7 en 2012. Il n’en aura aucun cette année. En effet, les deux députées sortantes élues en tant que PS voici 5 ans ont décidé de siéger dans le groupe du parti d’Emmanuel Macron en cas de victoire dimanche prochain. Là aussi, le coup de grâce est donné au PS par ses créations.
Le raz-de-marée des députés PS en 2012 avait été préparé par la décision de faire gagner la droite aux régionales de 2010. L’objectif était d’affaiblir le PCR qui dirigeait alors la Région au sein de l’Alliance. Aujourd’hui, le résultat de cette décision aboutit à la disparition de la représentation de la Fédération du PS à l’Assemblée nationale, alors qu’elle avait malgré tout deux députés avant les régionales de 2010. C’est le bilan comptable d’une stratégie.
J.B.
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