
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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29 octobre 2018, par
La conférence de coopération régionale, réunion d’ambassadeurs et de préfets à laquelle des élus et des représentants patronaux sont conviés à participer, a été marquée par l’intervention du président du Conseil départemental de Mayotte, l’assemblée unique de ce territoire.
Le discours de Soibahadine Ramadani a rappelé combien le problème créé par la France en 1975, quand elle a séparé Mayotte de l’État comorien, est encore bien loin d’être réglé. Rappelons qu’en 1974, une consultation dans une circonscription unique, le TOM des Comores, demandait à ses habitants s’ils souhaitaient le statu quo ou l’indépendance. Le résultat donnait une très large majorité à l’indépendance, mais Paris n’a pas voulu en tenir compte. Le pouvoir de l’époque avait en effet organisé la sécession de Mayotte pour y maintenir son administration. Depuis, cette situation a pris un cours dramatique avec le drame des réfugiés qui traversent clandestinement la mer entre Anjouan et Mayotte. Sans doute des milliers sont morts noyés, car la France impose aux citoyens comoriens l’obligation d’un visa difficile à obtenir pour se rendre à Mayotte.
Le maintien de l’administration française à Mayotte est régulièrement dénoncé, et la position de la France est minoritaire au sein de la communauté internationale, car mis à part les Occidentaux, qui la soutient dans cette affaire ? Mais Paris utilise sa puissance pour refuser l’application du droit international et éviter de se trouver dans la situation de la Grande-Bretagne, traduite devant la Cour de justice internationale pour avoir séparé les Chagos de Maurice au moment de la décolonisation.
Dans son discours, le président du Département de Mayotte a tout d’abord déclaré que Mayotte n’avait jamais fait partie des Comores, Il a affirmé que Mayotte avait été pour la France une base de conquête d’Anjouan, Mohéli, la Grande-Comore et Madagascar. Il a souligné l’originalité de Mayotte, en tant que seul territoire de la République faisant l’objet d’une revendication d’un pays tiers, oubliant que Madagascar demande le retour des îles Éparses sous sa souveraineté. Reconnaissant que cette situation est source de blocage, il compte beaucoup sur les Réunionnais et notamment la Région Réunion avec qui le Département de Mayotte a signé un accord-cadre. Il a aussi fait part du souhait que Mayotte siège à la COI sous l’égide de la France, a plaidé pour la révision de la Charte des Jeux des îles afin que Mayotte puisse organiser cette manifestation. Sur ce dernier point, rappelons que rien n’empêche les Mahorais de participer aux Jeux des îles. Conformément au droit international et aux décisions des dirigeants sportifs, Mayotte concourt sous la bannière des Jeux, car c’est un territoire faisant l’objet d’un contentieux. L’île de Mayotte est ainsi traitée comme toutes les autres entités dans ce cas, qui aux Jeux olympiques défilent derrière le drapeau des Jeux.
Cette demande de solidarité interpelle, car les Réunionnais ne sont en rien responsables de la situation de Mayotte. Tout a été décidé et appliqué par Paris. Il incombe donc à la France de résoudre ce problème. Ce n’est pas aux Réunionnais de s’impliquer dans la crise en soutenant la création d’une quelconque entité territoriale intégrant exclusivement La Réunion et Mayotte, ce qui ne manquerait pas d’être saisi comme prétexte pour accentuer encore la division avec les Comores, et saperait encore les efforts de ceux qui œuvrent pour le co-développement, alternative des peuples à la coopération régionale à la mode française.
J.B.
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