MH370 de Malaysia Airlines : Obama a-t-il vraiment tout dit ?

30 janvier 2015, par J.B.

Le 8 mars dernier, 239 personnes se sont volatilisées. Elles voyageaient à bord d’un Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines. Elles ont décollé de Kuala Lumpur en Malaisie et devaient se poser à Pékin quelques heures plus tard. Elles ne sont jamais arrivées à destination. Les dernières heures de ce vol ont donné lieu à toutes sortes d’hypothèses. Les outils permettant de le repérer plus facilement ont été coupés. Néanmoins, il a continué à être suivi par les radars militaires pendant que ses moteurs envoyaient automatiquement des rapports par satellite.
Ces données ont permis de découvrir que les derniers signaux provenaient de l’océan Indien. Cela situait l’appareil à l’opposé de sa direction prévue.
L’avion disparu est un Boeing 777. C’est le même modèle que les plus gros avions desservant La Réunion pour Air Austral et Air France. Ses dimensions sont donc très importantes. Elles lui permettent de pouvoir accueillir plus de 400 passagers pour les vols entre La Réunion et Paris.

Hier, une information a replacé ce tragique événement sous les feux de l’actualité. La Malaisie a annoncé la veille que le vol MH370 de la Malaysia Airlines est considéré perdu par accident. Cette décision ouvre la voie à une indemnisation des familles des victimes. C’est aussi le signe qu’elles peuvent commencer à faire leur deuil de leurs proches qui voyageaient ce 8 mars entre Kuala Lumpur et Pékin.
Aussitôt ressurgit alors cette question : comment un avion de cette taille et ses 239 personnes à bord a pu disparaître sans laisser de traces ?

Un élément capital dans cette enquête est la présence au coeur de l’océan Indien de la base militaire de Diego Garcia. C’est la plus grande installation outre-mer des États-Unis. C’est de là que peuvent décoller les bombardiers qui peuvent frapper le Moyen-Orient. Sur sa piste se posent les armes de destruction massive dernier cri fabriquées par l’industrie des États-Unis.
Ce pays est aussi un champion de l’espionnage des communications. Les révélations d’Edward Snowden avaient montré que n’importe qui dans le monde peut être mis sur écoute par les espions de Washington, même les chefs d’État du bloc de l’OTAN.
Ce réseau sans précédent s’appuie sur des infrastructures disséminées partout.
Comment un Boeing 777 volant au-dessus de l’océan Indien a-t-il pu passer entre les mailles de ce filet ?

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