Un modèle durable ?

3 avril 2008, par LB

On parle beaucoup du “développement durable” cette semaine. Et plein d’actions sont menées dans toute l’île pour inciter les citoyens à changer leurs habitudes et à s’impliquer dans la réalisation d’un tel projet, notamment en respectant mieux notre environnement naturel.
Ceci est excellent, car des changements considérables sont à apporter dans tous les secteurs pour améliorer notre cadre de vie et on n’en fera jamais assez sur ce point. Mais le développement durable ne se réduit pas à une question de “ti zoizo” et de “zoli pié d bwa”.

Ce qui détermine surtout notre façon d’exister (avec les moyens de vivre comme les raisons de vivre), c’est le modèle économique qui domine la société. Dans ce modèle qu’on nous impose, la personne physique ou morale qui détient des capitaux lui permettant de produire des biens matériels ou des services a comme priorité d’en tirer le maximum de profit financier.
Ainsi, cette personne va chercher d’une part à dépenser le moins possible en “frais de fabrication” (prix des matières premières, coût du travail et donc niveau des salaires), d’autre part à augmenter les recettes au maximum en produisant et en vendant le plus possible pour faire consommer toujours plus. Par exemple, toujours plus de voitures, d’alcool, de nourriture etc.

Dans ce système, la priorité n’est donc pas le respect des droits humains et de la dignité des personnes, comme le droit à l’emploi, à la santé (physique et mentale), au bonheur. La priorité n’est pas l’harmonie sociale, l’entente entre les personnes, les groupes, les peuples.
Ce modèle est-il durable ? Non, il génère une somme innombrable de vies sacrifiées, il est condamné à mort, il faut l’abolir.

L. B.

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