
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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24 janvier 2022, par
Aujourd’hui les 220 220 écoliers, collégiens et lycéens de la Réunion retrouvent le chemin de l’école. Mais cette rentrée encore plus que la précédente est marquée par de forte incertitude avec des conditions d’étude fortement dégradées. Ces incertitudes sont la somme de décisions politiques néfaste à la réussite scolaire des enfants de la Réunion.
Comme en France, le nouveau protocole sanitaire s’appliquera : isolement lors de contamination, réalisation d’autotest si l’enfant est cas contact. Ces nouvelles mesures sont loin de rassurer les parents. A partir d’aujourd’hui, si un cas positif au Covid est détecté dans une classe, tous les élèves doivent faire trois tests en quatre jours. Le premier test négatif leur permet de revenir en classe. La famille doit alors recevoir en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4. Si un élève de la classe accueilli sur présentation d’un test négatif se déclare positif (par exemple suite à autotest réalisé à J2 ou J4), il n’est pas nécessaire de redémarrer immédiatement un cycle de dépistage pour les autres élèves de la classe ou les contacts à risque. « Le cycle de dépistage ne redémarre que si le second cas confirmé a eu des contacts avec les autres élèves après un délai de 7 jours suite à l’identification du premier cas », précise désormais le protocole - un petit assouplissement. « Si un enfant est contaminé une première fois, ça enclenche un cycle sur la semaine, (mais) on ne recommence pas un cycle avec un cas contact », a commenté vendredi sur CNews le ministre de l’Education nationale. Jean-Michel Blanquer a reconnu que ce protocole était « extrêmement difficile » à vivre pour les familles. « Mais qu’est-ce qu’il y a d’autre à faire ? », a-t-il demandé, jugeant que « fermer les écoles », comme le demandaient certains, aurait été « plus facile », mais que ce n’était pas le choix du gouvernement.
Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, est sous le feu des critiques des oppositions, lundi 17 janvier, après que Mediapart a révélé que l’interview dévoilant le protocole sanitaire à l’école lors de la rentrée post-vacances de Noël a été réalisée depuis Ibiza, où il séjournait alors, sans que cela soit mentionné dans l’article. L’annonce de ce protocole, dans les colonnes du Parisien dimanche 2 janvier, avait suscité la colère des enseignants pour sa publication jugée tardive et son accessibilité réduite : elle était dans un premier temps réservée aux abonnés du journal (l’article avait été rendu gratuit ensuite). Guislaine David, la secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a dénoncé un « total mépris vis-à-vis des enseignants qui sont sur le terrain ». « Ces mesures vont désengorger les pharmacies mais en aucun cas protéger les écoles de la contamination », a-t-elle pesté auprès de l’AFP.
Un troisième protocole sanitaire… en moins d’une semaine. Pour tenter de mettre fin à la pagaille dans les écoles et devant les laboratoires, l’exécutif a dévoilé de nouvelles règles pour les établissements scolaires. Au programme : trois autotests et une attestation sur l’honneur pour les cas contacts. Une annonce qui est loin d’avoir apaisé enseignants et syndicats. Sur Europe 1, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a défendu ce nouveau protocole, affirmant : « On préfère tester que fermer. » Mais les syndicats estiment que cela se fait au détriment de la lutte contre le Covid. « Ça va être plus simple pour nous et pour les familles, mais on laisse circuler le virus », a déclaré sur Franceinfo Florence Comte, secrétaire et porte-parole du Syndicat des Directrices et Directeurs d’Ecole. Elle s’est aussi inquiétée de la possibilité que des parents ne fassent pas tester leur enfant avant de les renvoyer en classes.
Chaque été, les enseignants et parents d’élèves se plaignent de la chaleur étouffante qui règne dans les salles de classes des écoles. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, jamais aucune étude n’avait été réalisée sur le confort thermique dans les écoles primaires. “En préambule, il faut souligner que la plus grande partie du bâti scolaire date des années post départementalisation, c’est à dire des années 60 et 70” note Stéphanie Girardot, l’architecte qui coordonne avec Cédric Legros l’étude pour le CAUE. Le parc est du coup assez homogène : des bâtiments essentiellement en béton (les premiers bétons), en rez de chaussée, agrémentés au fil des ans d’extensions modulaires temporaires qui sont souvent devenues permanentes. Dans ces constructions souvent mal isolées et peu ventilées naturellement, la climatisation est la plupart du temps absente, les salles étant équipées la plupart du temps de ventilateurs. Les premiers éléments de constat font apparaître une température excessive dans les salles de classe. “En été, on dépasse aisément les 30°C dans les salles. Même à plus de 300 mètres d’altitude” indique Stéphanie Girardot. Or, à partir de 27 degrés, on considère que les enfants ne peuvent plus avoir une attention satisfaisante. La facilité serait-elle d’installer la climatisation ? “Il faut d’abord préciser qu’il est communément admis dans le milieu médical qu’un enfant qui évolue dans un milieu climatisé et aseptisé perd sa capacité à s’adapter physiologiquement” indique Stéphanie Girardot. Cette précision étant faite, un des problèmes posés par la clim dans les salles de classes est le choc thermique auquel les organismes des enfants sont confrontés à la sortie de la salle climatisée. “Nous avons en effet mesuré le bitume de la cour de récréation à 70°C. Les enfants évoluent à environ un mètre du sol… Imaginez le choc thermique lorsque vous passez d’une salle à 20°C à un environnement à plus de 40°C. Cela occasionne des rhinites, des rhumes…Autrement dit, la climatisation suppose un sas où le choc thermique ne devrait pas dépasser plus de 7 degré en une seule fois. Aujourd’hui, la France, championne en matière de réglementation, a tout un arsenal réglementaire sur le froid, mais pas sur le chaud…Autrement dit, on n’a pas le droit d’avoir froid dans une salle de classe, mais on a le droit d’avoir chaud. Il serait bien que sur ce point la réglementation évolue.
Tous ces éléments nous promettent une rentrée explosive. Mais à qui la faute ? On ne peut pas accuser les parents qui ne feraient pas les autotests. Mais savent-ils ceux-là les difficultés que cela engendre pour les parents qui travaillent. Ils vont nous dire, oui mais il y a le dispositif de chômage partiel, oui mais ce dispositif fait perdre 18% de la rémunération. Qui peut se permettre ? On va accuser les non vaccinés de la grande circulation du virus. Oui mais encore ? Ne pas réussir à réglementer les flux de populations dans une île où il n’existe que deux entrées. Etre incapable d’organiser une campagne de testing et de mise en protection de 860 000 habitants. C’est trop facile de se cacher derrière le choix des non vaccinés. Ils sont d’ailleurs devenus des sous citoyens avec le passe vaccinal. Et la chaleur que peut-on y faire. Là ce n’est pas compliqué, il suffit d’appliquer le calendrier physiologique, donc climatique. En réalité, le désordre est issu de multiple décisions prises sans que nous puissions intervenir. Tant que les Réunionnais n’auront pas de pouvoir de décision, nous accumulerons une somme faramineuse aberrations. Qui sais peut-être qu’un jour ils décideront que nous devions passer à l’heure française et donc dans un souci d’unité de la nation nous devrions vivre à l’heure de Paris. Il est plus que temps de dépasser les constats, il faut absolument réunir la conférence territoriale élargie pour déterminer entre nous ce qui est bien pour notre Péi.
« Mon péi bat fou, ousa banna i ral’ anou » Axel Gauvin
Nou artrouv’
David Gauvin
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