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2 décembre 2013
Unicef
VIH/Sida : tendances inquiétantes chez les adolescents
Le nouveau rapport publié vendredi par l’Unicef sur le VIH/Sida montre les progrès pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant. En effet plus de 850.000 nouvelles infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012. Par contre, l’organisation appelle à un redoublement des efforts, aux niveaux national et international, pour lutter contre le VIH/SIDA à l’adolescence.
Le nouveau rapport 2013 "Enfants et SIDA – Un bilan de la situation" montre les progrès considérables qui ont été réalisés pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant : plus de 850.000 nouvelles infections ont été évitées chez des nouveau-nés entre 2005 et 2012 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Par contre le rapport tire la sonnette d’alarme en ce qui concerne les adolescents et appelle à un redoublement des efforts, aux niveaux national et international, pour lutter contre le VIH/SIDA à cet âge vulnérable.
Les décès liés au SIDA chez les adolescents de 10 à 19 ans sont passés de 71.000 en 2005 à 110.000 en 2012, une augmentation de 50% qui contraste fortement avec les progrès accomplis en matière de prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant (PTME). Environ 2,1 millions d’adolescents vivaient avec le VIH en 2012.
Le rapport souligne qu’avec des fonds supplémentaires et davantage d’investissements dans l’innovation, on pourrait limiter drastiquement les nouvelles infections parmi cette population.
Selon une nouvelle analyse figurant dans le rapport, si l’on investit davantage dans les interventions à fort impact pour arriver à 5,5 milliards de dollars d’ici 2014, deux millions d’adolescents, et surtout d’adolescentes, pourraient éviter l’infection d’ici 2020. En 2010, les investissements s’élevaient à 3,8 milliards de dollars.
Diminuer le nombre de nouvelles infections chez les adolescents
« Si l’on passe à grande échelle les interventions à fort impact dans une approche intégrée, nous pouvons faire diminuer de moitié le nombre de nouvelles infections chez les adolescents d’ici 2020 » , a déclaré Mr Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « Il importe de toucher de toute urgence les adolescents les plus vulnérables par le biais de programmes efficaces. » Par interventions à fort impact, on entend entre autres les préservatifs, les traitements antirétroviraux, la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant, la circoncision masculine médicalisée volontaire, les programmes de communication pour modifier les comportements, ainsi que des approches ciblées pour les populations à risque ou marginalisées. Ceci vient s’ajouter aux investissements à faire dans d’autres secteurs comme l’éducation, la protection et l’assistance sociales et le renforcement des systèmes de santé.
Progrès dans la prévention des infections chez les nouveau-nés
Contrairement au manque de mobilisation pour les adolescents, des progrès impressionnants ont été faits en matière de prévention des nouvelles infections au VIH chez les nouveau-nés : 260 000 ont été infectés par le VIH en 2012 contre 540.000 en 2005, soit une baisse de 52% (à vérifier).
« Une génération libérée du SIDA, c’est une génération où aucun enfant ne contracte le virus, que ce soit à la naissance ou tout au long de sa vie. Cela veut dire aussi que tout enfant vivant avec le VIH doit avoir accès à un traitement » , a déclaré Mr Michel Sidibé, Directeur général d’ONUSIDA. « La santé et le bien-être des femmes doivent être au cœur des interventions contre le SIDA. Je ne doute pas que nous atteindrons ces objectifs. »
Le nouveau protocole de traitement antirétroviral simplifié à prendre à vie (appelé Option B+), permet aux femmes porteuses du VIH de vivre en bonne santé et d’empêcher la transmission du virus à leurs bébés au cours de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement. Le traitement consiste en une prise quotidienne d’un seul cachet.
Ce sont des pays d’Afrique subsaharienne à forte prévalence d’infections au VIH qui ont connu les succès les plus remarquables. De 2009 à 2012, les nouvelles infections chez les nouveau-nés ont baissé de 76% au Ghana, 58% en Namibie, 55% au Zimbabwe, 52% au Malawi et au Botswana, et 50% en Zambie et en Éthiopie.
210.000 décès d’enfants liées au SIDA en 2012
Pour l’Unicef, l’objectif mondial d’une génération sans SIDA ne sera atteint qu’à condition qu’un nombre plus important d’enfants vivant avec le VIH reçoivent un traitement antirétroviral. En 2012, seuls 34% des enfants et jeunes de 0 à 18 ans vivant avec le VIH, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ont reçu le traitement dont ils avaient besoin, contre 64% des adultes. 210.000 enfants sont décédés de maladies liées au SIDA cette même année.
Des innovations et de nouvelles stratégies rendent le dépistage et le traitement plus accessibles, plus économiques et plus efficaces. L’utilisation des téléphones mobiles en Zambie et au Malawi a par exemple permis à des mères de recevoir le diagnostic du dépistage de leur bébé bien plus rapidement que si les résultats avaient été livrés à la main.
« Nous avons maintenant l’expérience et les outils nécessaires pour arriver à une génération sans SIDA » , a affirmé Mr Lake. « Les enfants et les adolescents doivent être les premiers à en bénéficier. »
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Une femme séropositive et sa petite-fille à Makuzeze au Malawi. (Photo © UNICEF)
Encadré
Les rapports "Enfants et SIDA – Un bilan de la situation" sont les publications-phares de la campagne "Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA". L’UNICEF en dirige la production, dans le cadre de son engagement au sein du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), en collaboration avec ONUSIDA et ses dix autres co-parrains. Ce nouveau rapport est le premier du genre depuis 2010.
Médecins du monde « L’épidémie de VIH ne pourra pas être enrayée en Afrique sans impliquer les usagers de drogues » A l’occasion du 1 er décembre, Médecins du Monde appelle à généraliser la mise en place des approches de Réduction des Risques (RdR) sur le continent africain auprès des populations à risques, en particulier les usagers de drogues, grands oubliés de la lutte contre le sida. En effet, les nouvelles transmissions ne cessent d’augmenter parmi les usagers de drogue, alors que dans le reste de la population elles diminuent. Selon l’Onusida [1], dans les pays à faible et moyen revenu en 2012, 20% de personnes supplémentaires ont pu accéder à des traitements antirétroviraux par rapport à 2011, atteignant un taux de couverture de 61%. Ces progrès restent très inégalement répartis, en particulier lorsqu’il s’agit des usagers de drogues – des personnes en situation de vulnérabilité, souvent stigmatisées et laissées pour compte des politiques publiques. En Afrique, ces écarts sont encore plus dramatiques, au risque de contrebalancer les efforts réalisés depuis une douzaine d’années. Actuellement, on estime à moins de 4% le nombre d’usagers de drogues séropositifs ayant accès aux thérapies antivirales [2]. Seuls quelques rares pays ont mis en place des programmes d’échanges de seringues et de traitement de substitution, comme l’Afrique du Sud, l’Ile Maurice et la Tanzanie en Afrique subsaharienne. En Tanzanie, quand l’épidémie touche 5,1% de la population globale, le VIH/sida chez les femmes consommatrices de drogues par voie injectable atteint le chiffre alarmant de 67% [3]. Médecins du Monde (MdM) y a mis en place un programme dont « l’objectif est de réduire le risque de transmission du VIH, des hépatites B et C et d’apporter desréponses adaptées aux usagers des drogues, dont le taux de prévalence est sept fois plus élevé que celui de la population générale » explique Sandrine Pont, coordinatrice MdM du programme. Inauguré depuis 2010, le centre accueille plus de 80 personnes par jour : échange de seringues, services de premiers soins et d’hygiène, dépistage du VIH et des hépatites, soutien psychosocial… MdM effectue aussi un important travail de prévention grâce à une unité mobile se déplaçant sur les lieux de consommation. Enfin, l’association soutient la création de groupes d’autosupport pour démarrer, entre autres, des activités génératrices de revenus et de sensibilisation de leurs pairs... Ces deux dernières années, 5.518 usagers de drogues par injection ont été pris en charge, et 600.000 seringues distribuées (25.000 par mois). MdM forme également de nombreux acteurs : au centre de ressources et de formation en Tanzanie, plus de 2 000 personnes (policiers, personnel médical, représentants du gouvernement, ONG) ont été formées aux approches de RdR en 2013 . « Par ces collaborations, MdM promeut la RdR en Tanzanie et favorise la création d’un environnement où les droits des usagers sont reconnus. L’accès aux services de prévention et aux traitements doit être assuré pour tous » commente Sandrine Pont. A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, Médecins du Monde demande à l’Onusida un engagement fort à soutenir les Etats africains pour qu’ils décriminalisent l’usage de drogue et mettent en place à grande échelle des services de Réduction des Risques qui ont fait leurs preuves pour lutter efficacement contre le VIH. L’épidémie de VIH ne pourra être enrayée sans impliquer les usagers de drogues. [1] Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale du sida 2013 [2] Mathers B, et al (2010) HIV Prevention, treatment, and care services for people who inject drugs : a systematic review of global, regional, and national coverage, Lancet, 375(9719) : 1014 –28. [3] RAR- Assessment of risk practices and infectious disease among drug users in Tanzania,2011, Médecins du Monde |
Message pour la journée mondiale de lutte contre le sida 2013 Voici quelques extraits de déclarations faites lors de cette journée. • Ban Ki-moon - Secrétaire général des Nations Unies Il reste encore beaucoup à faire. Si nous voulons un avenir sans sida, nous devrons continuer à investir, à agir et à innover pour réaliser notre vision de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, engageons-nous à reléguer le sida aux oubliettes de l’histoire • Michel Sidibé - Directeur exécutif de l’ONUSIDA - Secrétaire général adjoint des Nations Unies Peu nombreux étaient ceux qui ont cru que nous réussirions à enregistrer les progrès que nous constatons aujourd’hui. Ces progrès sont évidents au niveau des avancées scientifiques, d’un leadership visionnaire et de la précision de la programmation. La combinaison de ces puissants facteurs signifie que les personnes vivant avec le VIH peuvent désormais vivre plus longtemps et en bonne santé, protéger leurs partenaires contre l’infection au VIH et permettre à leurs enfants de ne pas être infectés par le virus. • Mme Irina Bokova - Directrice générale de l’UNESCO Des signes inquiétants indiquent que des programmes sociaux et comportementaux pourraient être devenus moins prioritaires. Les progrès ont été lents en ce qui concerne le respect des droits humains et l’accès à des services liés au VIH pour les populations les plus exposées à l’infection. Pour les usagers de drogue, le fardeau du VIH ne s’est que très peu allégé, et la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogue par injection reste à un niveau élevé – elle atteint un taux de 28% en Asie. La prévention des violences contre les femmes et les filles, facteur déterminant de la vulnérabilité au VIH, reste un grave problème. |
L’ONUSIDA présente son nouveau site web Plus de nouveautés, plus de reportages et de nouveaux produits pour le site web de l’ONUSIDA. L’ONUSIDA a présenté à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, un site web relooké destiné à proposer à l’utilisateur une expérience plus visuelle et rationalisée. Ce nouveau design inclut toutes les actualités concernant l’ONUSIDA, accessibles au moyen de toute une série d’options multimédia. « La riposte au sida a connu des avancées phénoménales », déclare Annemarie Hou, Chef de la Communication et Sensibilisation mondiale. « Nous pouvons maintenant mieux partager les articles concernant les personnes, les données et les preuves scientifiques à l’origine de ces réussites ». Le design épuré et sobre de la plate-forme vise à donner à l’utilisateur les moyens de trouver et de partager les informations. Le site propose désormais de nouveaux modes de présentation du travail essentiel de l’ONUSIDA à travers des images, des reportages et des galeries photos, tous optimisés pour l’accès sur smartphone et tablette. « Nous savons que, de plus en plus, l’inspiration vient aux gens lorsqu’ils se déplacent : nous avons donc tenté de faire en sorte que ce site web devienne une expérience visuelle pour chaque visiteur » , ajoute Mme Hou. Le site met également en avant les progrès vers les buts et les objectifs fixés par les États membres des Nations Unies, ainsi que les avancées vers la réalisation de la vision de l’ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. http://www.unaids.org/fr/ |
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