Inquiétude autour de l’épidémie de mpox

L’Institut Pasteur prêt à "tester et vacciner"

20 août 2024

La Cellule d’intervention biologique d’urgence (CIBU) de l’Institut Pasteur analyse, sur demande des autorités sanitaires, les prélèvements suspects", a déclaré l’Institut dans un communiqué.

Face à la hausse des cas de l’épidémie de mpox, qui a incité l’OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, l’Institut Pasteur s’est dit prêt à "tester et vacciner les patients à la demande des autorités" françaises.

"Depuis ce week-end, après activation par la Direction générale de la Santé (DGS), la cellule d’intervention biologique d’urgence (CIBU) de l’Institut Pasteur analyse, sur demande des autorités sanitaires, les prélèvements suspects", a déclaré l’Institut dans un communiqué.

Le centre médical, spécialisé en médecine du voyage, avait pris en charge des patients atteints de mpox lors de la précédente épidémie en 2022. Pour cela, le centre "a déclenché son protocole interne lui permettant de tester les patients présentant des symptômes évocateurs de mpox (...) dans des conditions optimales de sécurité".

Aujourd’hui, il se tient "à la disposition des autorités sanitaires pour vacciner dans ses murs toutes les personnes issues des populations ciblées par les recommandations sanitaires en cours de réévaluation", a-t-il assuré.

"Il s’agit d’une situation sanitaire sérieuse", a expliqué Yasmine Belkaid, directrice générale de l’Institut Pasteur, citée dans le communiqué. "Aujourd’hui, nous sommes prêts à tester et vacciner les patients à la demande des autorités", a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le17 août le placement du système de santé français en "état de vigilance maximale" après un premier point avec les ministres en charge du sujet.

Dans une interview à La Tribune Dimanche, le 18 août, le ministre démissionnaire délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a dit s’attendre à ce que des "cas sporadiques" du nouveau variant de mpox "apparaissent, et sans doute prochainement" en France.

Le 15 août, la Suède a enregistré un cas de sous-type clade 1b, la même souche qui a fait son apparition en République démocratique du Congo depuis septembre 2023, plus mortelle et virulente que le clade 2, endémique en Afrique de l’Ouest. Un cas a aussi été annoncé en Asie, au Pakistan.


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