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Anticiper les prochaines épidémies
8 août 2024, par
La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont appelé aujourd’hui les chercheurs et les gouvernements à renforcer et à accélérer les travaux de recherche à l’échelle mondiale pour se préparer à la prochaine pandémie.
Elles ont souligné l’importance d’élargir les travaux de recherche afin qu’ils portent sur des familles entières d’agents pathogènes susceptibles d’infecter les êtres humains, quel que soit le risque de pandémie perçu, et de privilégier certains agents pathogènes. L’approche proposée consiste à utiliser des prototypes d’agents pathogènes qui donneront des orientations pour mieux connaître des familles entières d’agents pathogènes.
Lors du Sommet mondial sur la préparation aux pandémies qui s’est tenu les 29 et 30 juillet 2024 à Rio de Janeiro (Brésil), le schéma directeur de l’OMS en matière de R-D pour la prévention des épidémies a publié un rapport exhortant les chercheurs et les pays à adopter une approche plus large.
Cette approche vise à améliorer les connaissances et à mettre au point des outils et des mesures de lutte largement applicables, susceptibles d’être rapidement adaptés en cas de nouvelle menace. Elle a aussi pour but d’agir plus vite en matière de surveillance et de recherche pour comprendre comment les agents pathogènes se transmettent et infectent les êtres humains, et quelle est la réponse immunitaire.
Pour présenter leur recommandation actualisée, les auteurs du rapport ont utilisé la métaphore de l’homme qui a perdu ses clés (le prochain agent pathogène responsable d’une pandémie) et les cherche sous la lumière d’un réverbère. La zone éclairée par le réverbère représente les agents pathogènes bien étudiés dont le potentiel pandémique est connu.
Rechercher des prototypes d’agents pathogènes permet d’élargir la zone éclairée, d’acquérir des connaissances et de mieux comprendre les familles d’agents pathogènes qui pourraient actuellement être dans l’obscurité. Suivant cette métaphore, les zones dans l’obscurité correspondent aux nombreuses régions du monde, en particulier aux pays pauvres et à forte biodiversité, qui restent insuffisamment surveillées et étudiées. Ces endroits peuvent abriter de nouveaux agents pathogènes, mais manquent d’infrastructures et de ressources pour que des recherches approfondies y soient menées.
« Le cadre scientifique de l’OMS pour la préparation à la recherche sur les épidémies et les pandémies, fortement soutenu par la CEPI, modifie radicalement la façon dont le monde aborde la mise au point des mesures de lutte. Présenté lors du Sommet mondial sur la préparation aux pandémies à Rio de Janeiro, ce cadre aidera à orienter et à coordonner les travaux de recherche sur des familles entières d’agents pathogènes, afin que le monde soit mieux à même de réagir rapidement aux variants imprévus, aux agents pathogènes émergents, aux transmissions zoonotiques et aux menaces inconnues appelées agents pathogènes X », a déclaré le Dr Richard Hatchett, Directeur général de la CEPI.
Plus de 200 scientifiques de plus de 50 pays ont effectué le travail de hiérarchisation qui sous-tend le rapport et ont évalué les données scientifiques et factuelles sur 28 familles de virus et un groupe central de bactéries, soit 1652 agents pathogènes au total. Le risque d’épidémie et de pandémie a été déterminé en tenant compte des informations disponibles sur les modes de transmission, la virulence et la disponibilité des tests de diagnostic, des vaccins et des traitements.
La CEPI et l’OMS préconisent également une recherche collaborative coordonnée à l’échelle mondiale pour la préparation à d’éventuelles pandémies.
« L’histoire nous montre que la question n’est pas de savoir s’il y aura une prochaine pandémie, mais de savoir quand elle surviendra. Elle nous enseigne également que la science et la détermination politique sont importantes pour atténuer l’impact de cette prochaine pandémie », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Nous avons encore besoin à la fois de science et de détermination politique pour nous unir alors que nous nous préparons à la prochaine pandémie. Mieux connaître les nombreux agents pathogènes qui nous entourent est un projet mondial auquel les scientifiques de tous les pays doivent participer », a-t-il ajouté.
À cette fin, l’OMS appelle les établissements de recherche du monde entier à créer un consortium de recherche ouverte collaborative (CORC) pour chaque famille d’agents pathogènes, un centre collaborateur de l’OMS faisant office de pôle de recherche pour chaque famille.
Dans le monde entier, ce consortium fait intervenir des chercheurs, des concepteurs, des bailleurs de fonds, des organismes de réglementation, des experts en essais et d’autres personnes, dans le but d’élargir la collaboration en matière de recherche et de favoriser une participation équitable, en particulier là où les agents pathogènes circulent ou sont très susceptibles de circuler.
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