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16 août 2024, par
Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé que la recrudescence de variole simienne (mpox) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI).
Cette déclaration du Dr Tedros a été faite sur les conseils d’un Comité d’urgence du RSI composé d’experts indépendants, qui s’est réuni plus tôt dans la journée pour examiner les données présentées par des spécialistes de l’OMS et des pays touchés. Le Comité a indiqué au Directeur général qu’il considérait que la recrudescence de la mpox constituait une urgence de santé publique de portée internationale, susceptible de se propager dans d’autres pays d’Afrique, voire en dehors du continent.
Le Directeur général communiquera le rapport de la réunion du Comité et, s’appuyant sur les conseils émis par ce dernier, il adressera des recommandations temporaires aux pays.
En déclarant l’urgence de santé publique de portée internationale, le Dr Tedros a indiqué : « L’émergence d’un nouveau clade de la mpox, sa propagation rapide dans l’est de la RDC et la notification de cas dans plusieurs pays voisins sont très préoccupantes. Si l’on ajoute à cela les épidémies imputables à d’autres clades de la mpox en RDC et dans d’autres pays d’Afrique, il est clair qu’une action internationale coordonnée est nécessaire pour enrayer ces épidémies et sauver des vies. »
La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, la Dre Matshidiso Moeti, a déclaré : « Des efforts importants sont d’ores et déjà déployés en étroite collaboration avec les communautés et les pouvoirs publics et nos équipes de pays travaillent en première ligne pour aider à renforcer les mesures de lutte contre la mpox. Face au virus qui ne cesse de se propager, nous intensifions encore plus nos efforts par une coordination de l’action internationale en vue d’aider les pays à mettre fin aux épidémies. »
Le président du Comité d’urgence, le professeur Dimie Ogoina, a déclaré : « La recrudescence actuelle de la mpox dans certaines régions d’Afrique, ainsi que la propagation d’une nouvelle souche sexuellement transmissible du virus responsable de la maladie, sont constitutives d’une urgence, non seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier. Originaire d’Afrique, la mpox y a été négligée avant de provoquer une épidémie mondiale en 2022. Il faut maintenant agir de manière décisive pour éviter que l’histoire ne se répète. »
C’est la deuxième fois en deux ans qu’une urgence de santé publique de portée internationale est déclarée pour la mpox. Causée par un orthopoxvirus, elle a été détectée pour la première fois chez l’être humain en 1970, en RDC. La maladie est considérée comme endémique dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.
En juillet 2022, l’épidémie de mpox qui a touché plusieurs pays a donné lieu à la déclaration d’une urgence de santé publique de portée internationale, car elle s’était propagée rapidement par contact sexuel dans une série de pays où le virus n’avait jamais été observé auparavant. La fin de cette USPPI a été actée en mai 2023 après une baisse soutenue du nombre de cas dans le monde.
Cela fait plus d’une décennie que la mpox est présente en RDC et le nombre de cas signalés chaque année n’a cessé d’augmenter au cours de cette période. Cette hausse a été particulièrement marquée l’année dernière alors même que le nombre de cas signalés jusqu’à présent cette année a déjà dépassé le total de l’année dernière, avec plus de 15 600 cas et 537 décès.
L’apparition, l’année dernière, d’une nouvelle souche virale en RDC, le clade 1b, sa propagation rapide qui semble passer avant tout par les réseaux sexuels, et sa détection dans les pays voisins de la RDC sont particulièrement préoccupantes et constituent l’une des principales raisons de la déclaration de l’USPPI.
Au cours du mois dernier, plus d’une centaine de cas confirmés en laboratoire d’infection par le clade 1b ont été signalés dans quatre pays voisins de la RDC qui n’avaient jamais signalé de mpox auparavant : le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Les experts estiment que le nombre réel de cas est plus élevé, dans la mesure où une grande partie des cas compatibles avec la description clinique n’ont fait l’objet d’aucun test.
Plusieurs flambées de différents clades de la mpox se sont déclarées dans différents pays, chacune avec un mode de transmission et un niveau de risque différents.
Les deux vaccins actuellement utilisés contre la mpox sont recommandés par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’OMS et sont également approuvés par les autorités nationales de réglementation inscrites sur la liste de l’OMS, ainsi que par certains pays, dont le Nigéria et la RDC.
La semaine dernière, le Directeur général a engagé la procédure d’autorisation d’utilisation d’urgence des vaccins contre la mpox au titre du protocole EUL, ce qui permettra aux pays à faible revenu qui n’ont pas encore délivré leur propre approbation réglementaire nationale d’accéder plus rapidement au vaccin. Le protocole EUL permet également à des partenaires, à l’instar de Gavi et de l’UNICEF, d’acheter des vaccins pour les distribuer.
L’OMS collabore avec les pays et les fabricants de vaccins à d’éventuels dons de vaccins et travaille en coordination avec ses partenaires par l’intermédiaire du Réseau intérimaire de contre-mesures médicales en vue de faciliter un accès équitable aux vaccins, aux traitements, aux produits de diagnostic et à d’autres outils.
L’OMS prévoit un besoin de financement immédiat d’un montant initial de 15 millions de dollars des États-Unis (USD) à l’appui des activités de surveillance, de préparation et de riposte. Une évaluation des besoins est en cours aux trois niveaux de l’Organisation.
Pour permettre une mise à l’échelle immédiate des efforts déployés, l’OMS a débloqué 1,45 million USD de son Fonds de réserve pour les situations d’urgence et pourrait avoir besoin d’en débloquer davantage dans les prochains jours. L’Organisation lance un appel aux donateurs afin qu’ils financent l’intégralité des besoins de la riposte à la mpox.
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