
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Menace persistante en pleine saison des pluies
18 février
Alors que La Réunion entre dans la période la plus propice à la prolifération des moustiques, vecteurs du chikungunya, l’épidémie poursuit sa progression à un rythme alarmant. Entre le 3 et le 9 février 2025, 362 nouveaux cas ont été recensés, marquant une augmentation significative de la circulation du virus sur l’île.
Épidémie de chikungunya à La Réunion : 362 nouveaux cas officiellement déclarés en une semaine, du 3 au 9 février. Le Tampon et l’Étang-Salé restent les communes les plus touchées, avec respectivement 228 et 169 cas signalés depuis le début de l’année. D’autres communes, telles que les Avirons, Petit-Île, Saint-Denis, Saint-Joseph, Saint-Louis, Saint-Paul et Saint-Philippe, enregistrent également une hausse des infections, laissant présager une propagation généralisée à l’ensemble de l’île dans les prochaines semaines.
L’été est arrivé ainsi que la saison des pluies. Les précipitations créent des conditions idéales pour le développement des moustiques. Les eaux stagnantes favorisent la reproduction des larves, augmentant ainsi la densité des insectes porteurs du virus. Cette situation rappelle l’épidémie de 2006, qui avait constitué une véritable catastrophe sanitaire, économique et environnementale. Plus de 266 000 personnes avaient été infectées, et l’île avait subi d’importantes pertes touristiques et agricoles.
Malgré la forte circulation du virus, l’impact sanitaire reste, pour l’instant, modéré. Depuis le début de l’année, on recense 927 cas autochtones, 7 hospitalisations prolongées et 8 passages aux urgences. Toutefois, ces chiffres pourraient grimper si la dissémination s’intensifie.
Les autorités sanitaires rappellent l’importance de l’adoption de mesures préventives pour limiter la propagation du chikungunya :
- L’élimination des gîtes larvaires : il est essentiel de supprimer toute eau stagnante dans les coupelles, pneus usagés ou petits récipients afin de réduire la prolifération des moustiques.
- La protection individuelle : l’usage de répulsifs, de moustiquaires et de vêtements longs permet de limiter le risque de piqûre.
- La consultation médicale rapide en cas de symptômes (fièvre, douleurs articulaires, nausées) pour éviter les complications et freiner la transmission du virus.
Les habitants de La Réunion sont appelés à une vigilance accrue afin d’éviter que l’épisode de 2006 ne se répète.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)
Messages
18 février, 18:34, par Douada
Vous oubliez de parler de la vaccination alors qu’elle est bien proposée sur le site de l’ARS :
https://www.lareunion.ars.sante.fr/comment-se-proteger-contre-le-chikungunya?parent=16422
Un vaccin (Ixchiq), commercialisé par le laboratoire Valneva, a reçu une autorisation de mise sur le marché de l’Agence Européenne du Médicament.
Il est indiqué pour les personnes de 18 ans et plus.
Il n’existe pas, à ce jour, de recommandations d’utilisation pour ce vaccin en France.
Les travaux en cours à la Haute Autorité de Santé (HAS) visent à savoir si ce vaccin est susceptible d’avoir une place dans la stratégie vaccinale dans le cadre des mesures de gestion associée à une épidémie de Chikungunya à La Réunion. Les recommandations de la HAS sont attendues en 2025.
Des travaux seront engagés avec les équipes de recherche de l’ANRS - Maladies infectieuses émergentes - pour favoriser la réalisation d’essais cliniques permettant de fournir des données scientifiques sur l’efficacité clinique de ce vaccin.
Le vaccin est disponible à La Réunion sur prescription médicale. Il n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie.
18 février, 22:26, par mat
Il existe un vaccin Ixchiq, pourquoi ne pas en parler ? Bizarre