
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Vigilance renforcée face à la hausse des indicateurs
10 avril, par
L’épidémie de chikungunya se poursuit dans toutes les communes de l’île avec 6 289 cas confirmés du 24 au 30 mars 2025. Les communes les plus touchées sont toujours localisées dans le sud et dans l’ouest l’île, et particulièrement au Tampon et à Saint-Paul.
Par ailleurs, le nombre de consultations en médecine de ville liées à la prise en charge d’arboviroses est en constante augmentation (plus de 73 000 consultations depuis le début de l’année, dont 22 000 du 24 au 30 mars 2025). Le nombre d’hospitalisations et de passages aux urgences est aussi en augmentation.
Dans un contexte de généralisation de la circulation du virus, les indicateurs de mesure doivent être manipulés avec prudence, notamment l’indicateur des cas confirmés biologiquement. Le nombre de consultations en ville et les passages aux urgences sont des indicateurs fiables et pertinents pour disposer d’une image fidèle de la dynamique de l’épidémie.
Dans ce contexte épidémique, le préfet appelle les Réunionnais à la vigilance, et sollicite la participation active des Réunionnais dans la mise en œuvre des mesures de prévention est essentielle pour limiter l’extension du virus. Il reste indispensable de se protéger des piqûres de moustiques et de continuer à se protéger, même malade, pour ne pas contaminer son entourage. Les personnes à risque de formes graves de la maladie sont encouragées à se faire vacciner.
Situation épidémiologique (Données Santé publique France)
Augmentation des indicateurs liés au chikungunya
Les indicateurs de surveillance du chikungunya poursuivent leur progression.
Une augmentation est de nouveau observée dans l’activité liée à la prise en charge d’arboviroses. Du 24 au 30 mars, on estime à plus de 22 000 le nombre de consultations pour des cas cliniquement compatibles avec le chikungunya (+ 18% par rapport à la semaine précédente).
L’activité aux urgences poursuit sa hausse avec 310 passages pour la semaine du 24 au 30 mars (plus de la moitié concerne le CHU du Sud) (+58% par rapport à la semaine précédente).
Le nombre de cas hospitalisés de plus de 24 heures pour chikungunya à ce jour est de 167.
La plupart des patients hospitalisés présentaient au moins un facteur de risque de forme sévère lié à une comorbidité, leur âge ou la grossesse. Une hospitalisation pour suivi de chikungunya au cours de la grossesse a été signalée chez 33 femmes enceintes et 28 nourrissons de moins de 6 mois ont été hospitalisés pour suivi court sans gravité associée.
36 cas graves ont été hospitalisés dont 19 adultes de plus de 65 ans et 16 nourrissons de moins de 2 mois depuis le début de l’épidémie.
La campagne de vaccination a démarré le 07 avril pour les publics prioritaires
La première phase de la campagne de vaccination a été lancée avec le vaccin IXCHIQ du laboratoire Valneva. Il est disponible gratuitement pour les personnes âgées de 65 ans et plus et présentant des comorbidités (hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires, respiratoires, rénales, hépatiques et neurovasculaires, etc.) et n’ayant pas déjà contracté le chikungunya par le passé.
Le vaccin se fait en une seule injection et peut se faire, sur prescription médicale, auprès d’un médecin, d’un infirmier ou d’un pharmacien.
Le vaccin IXCHIQ n’est pas recommandé à ce stade pour les femmes enceintes. Il est également contre-indiqué pour les personnes immunodéprimées.
Une campagne de communication pour sensibiliser les plus fragiles à l’importance de se faire vacciner
Tous acteurs, n’oublions pas les bons gestes
Soyons responsables dans cette lutte contre le chikungunya en appliquant les gestes simples au quotidien :
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