Riposte au COVID-19

Coronavirus au Maroc : succès prouvé de l’hydroxochloroquine

8 juin 2020, par Jean

Alors que le Lancet a fait son mea culpa suite à la publication d’une étude affirmant faussement que l’Hydroxychloroquine était dangereuse comme traitement du COVID-19, la méfiance persiste du côté des autorités françaises au sujet de ce médicament. Ce n’est pas le cas dans d’autres pays où l’hydroxochloroquine est utilisée avec succès, notamment au Maroc.

Le Maroc compte 35 millions d’habitants. Quelques jours avant la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres, et depuis le 18 mars, toutes les personnes fiévreuses sont testées gratuitement.
Depuis les débuts de la pandémie grâce à cette systématisation du dépistage, 253 000 personnes présentant fièvre ou autre symptôme lié au Covid-19 ont, après test, été déclarées négatives.
Tous les malades sont aussitôt traités — les patients présentant des troubles cardiaques exceptées — à l’Hydroxychloroquine + azithromycine.
Depuis le début de la pandémie, 8003 personnes malades du Covid-19 ont été ou sont actuellement traitées, 208 d’entre elles sont décédées.
La fermeture immédiate des aéroports et frontières terrestres (18 mars), la discipline des Marocains, y compris durant le mois de Ramadan (alors que le moment de l’iftar est habituellement l’occasion de retrouvailles familiales) ont été de puissants moyens de prévention.

« Nous savons comment faire face aux effets indésirables »

Enfin, dès le premier jour, le professeur El Lyoubi, coordonnateur central de la lutte, a quotidiennement expliqué les raisons du choix du protocole Hydroxychloroquine+azithromycine :« il y a des effets secondaires et les personnes présentant des troubles cardiaques ne peuvent pas toutes bénéficier de ce protocole. Pour tous les autres patients, les effets indésirables de l’Hydroxychloroquine ne sont pas un obstacle à l’application du protocole.
Ces effets indésirables sont connus depuis 20 ans et nous savons donc comment y faire face. Le protocole Raoult exige, pour son efficacité, d’être mis en œuvre, sans attendre, dès les premiers signes de la maladie. En aucun cas il ne doit être appliqué pour des patients hospitalisés à un stade avancé de la maladie ».
Les 30 comprimés de Plaquenil sont vendus 5 euros maximum.
Le Maroc a ouvert 3000 lits Covid-19. Ils n’ont jamais été tous occupés. Les chercheurs de l’unité médicale respiratoire spécialisée de Settat ont, dès la première quinzaine suivant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, mis au point et produit à l’imprimante 3D, des respirateurs.
Enfin, dès les premiers jours, les masques étaient en vente, par paquets de 10, à 8 dirhams le paquet (80 centimes euros les paquets de 10 masques).

Autonomie des moyens de production

Les Marocains manifestent une totale incompréhension de l’attitude des médias et des autorités médicales et politiques de France.
Non, le tableau n’est pas trop beau pour être vrai.
Le Maroc sait qu’il existe du mal logement, une jeunesse qui se sent abandonnée dans les quartiers pauvres des grandes villes, des infrastructures médicales en nombre insuffisant, des équipements à la pointe du top du top dans de luxueux complexes sanitaires privés et des manques par endroits.
Mais c’est en tenant compte de l’analyse concrète de cette situation concrète que les Marocains ont, dès le départ, basé leur riposte au Covid-19, sur la prévention, le confinement, la solidarité très importante entre Marocains et l’autonomie de leurs moyens de production.
Autonomie, ce mot qui a tant servi à terroriser les Réunionnais.

Jean

A la Une de l’actuCoronavirus

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus