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L’Organisation mondiale de la Santé met en évidence un atout des Mascareignes et de Madagascar
22 septembre 2020
Tout près de chez nous, Madagascar poursuit des tests pour l’évaluation d’un médicament contre le coronavirus basé sur des recherches en médecine traditionnelle. Précédemment, nos voisins ont mis en production le COVID-Organics, remède amélioré à partir de plantes utilisées en médecine traditionnelle. L’Organisation mondiale de la Santé continue de soutenir ces recherches, en approuvant un nouveau protocole pour les essais cliniques en phytothérapie. Une telle nouvelle doit également intéresser La Réunion, dont la biodiversité préservée permet à notre île de produire aussi des remèdes à partir des plantes de notre île.
Le Comité régional d’experts sur la médecine traditionnelle pour la COVID-19, formé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies et la Commission des affaires sociales de l’Union africaine, a approuvé un protocole pour les essais cliniques de phase III de la phytothérapie pour la COVID-19 ainsi qu’une charte et des termes de référence pour la mise en place d’un conseil de surveillance des données et de la sécurité des essais cliniques de phytothérapie.
« Tout comme dans d’autres domaines de la médecine, une science solide est la seule base pour des thérapies de médecine traditionnelle sûres et efficaces », a déclaré Dr Prosper Tumusiime, directeur du département Couverture sanitaire universelle et parcours de vie au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.
« L’apparition de la COVID-19, tout comme l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, a mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes de santé et d’accélérer les programmes de recherche et de développement, notamment sur les médecines traditionnelles », a déclaré Dr Tumusiime.
Les documents techniques approuvés visent à renforcer et à développer une masse critique de capacités techniques des scientifiques en Afrique afin de mener des essais cliniques appropriés pour garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments traditionnels conformément aux normes internationales. Les essais cliniques de phase III sont essentiels pour évaluer pleinement la sécurité et l’efficacité d’un nouveau produit médical. Le conseil de sécurité et de contrôle des données veillera à ce que les données des études accumulées soient examinées périodiquement en fonction de la sécurité des participants. Il formulera également des recommandations sur la poursuite, la modification ou l’arrêt d’un essai sur la base de l’évaluation des données à des périodes prédéterminées de l’étude.
Si un produit de médecine traditionnelle s’avère sûr, efficace et de qualité assurée, l’OMS recommandera une fabrication locale à grande échelle et rapide, a expliqué Dr Tumusiime, notant que grâce au Forum africain de réglementation des vaccins, il existe maintenant un point de référence sur lequel les essais cliniques de médicaments et de vaccins dans la Région peuvent être évalués et approuvés en moins de 60 jours.
« L’adoption des documents techniques garantira que des preuves cliniques universellement acceptables de l’efficacité des médicaments à base de plantes pour le traitement de la COVID-19 seront produites sans compromettre la sécurité des participants », a déclaré le professeur Motlalepula Gilbert Matsabisa, président du comité d’experts. Il a exprimé l’espoir que le protocole d’essai clinique générique sera immédiatement utilisé par les scientifiques de la Région afin de s’assurer que les populations puissent bénéficier du potentiel de la médecine traditionnelle pour faire face à la pandémie en cours.
Les 25 membres du Comité consultatif régional d’experts sur la médecine traditionnelle pour la COVID-19 sont chargés de soutenir les pays afin d’améliorer la recherche et le développement de thérapies contre le virus basées sur la médecine traditionnelle et de fournir des conseils sur la mise en œuvre des protocoles approuvés afin de générer des preuves scientifiques sur la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments de la COVID-19 à base de plantes.
Les membres du Comité sont issus d’instituts de recherche, d’autorités réglementaires nationales, de programmes de médecine traditionnelle, de services de santé publique, d’universités, de professions médicales et pharmaceutiques et d’organisations de la société civile des États membres.
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