
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Menace d’une épidémie à La Réunion
15 janvier
Ce 13 janvier, la maire de Saint-Denis a participé au Comité de pilotage « lutte anti-vectorielle » à la Préfecture. « Je mobiliserai aux côtés des autorités sanitaires tous les moyens de la Ville de Saint-Denis pour protéger les Dionysiens les plus vulnérables », indique-t-elle dans un communiqué. Elle fait également part du risque de saturation des hôpitaux réunionnais « dans un contexte de soutien au Département de Mayotte » : « La solidarité réunionnaise naturelle avec Mayotte ne doit pas se faire en fragilisant notre capacité à résister à l’épidémie ».
« J’ai participé ce lundi 13 janvier au Comité de pilotage « lutte anti-vectorielle » à la préfecture durant lequel le préfet a annoncé le passage de notre île au stade épidémique de niveau 3 concernant le chikungunya. Pour l’instant, le Nord reste peu touché et sans aucun cas dépisté mais la propagation exponentielle des cas isolés appelle à la plus grande prudence. Je mobiliserai aux côtés des autorités sanitaires tous les moyens de la Ville de Saint-Denis pour protéger les Dionysiens les plus vulnérables.
J’ai attiré l’attention du préfet sur les risques de saturation de l’hôpital et de déprogrammation de soins aux Réunionnais dans un contexte de soutien au Département de Mayotte. La solidarité réunionnaise naturelle avec Mayotte ne doit pas se faire en fragilisant notre capacité à résister à l’épidémie. Je rappelle donc à nouveau à un renforcement de la solidarité nationale avec les îles françaises de l’océan Indien.
J’en appelle à la responsabilité de chacun pour faire les bons gestes. Ceux qui nous protègeront contre la maladie : éliminer les gîtes larvaires, plus de déchets qui traînent, respectons notre environnement pour protéger notre santé. J’appelle donc chacun à la plus grande vigilance pour lutter contre cette épidémie. C’est tous ensemble que nous pourrons protéger nos proches. »
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