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12 septembre 2020, par
Si les principes de précaution et de cohérence avaient prévalu dès le départ, l’annulation du Grand Raid n’aurait pas fait débat ce qui n’aurait pas créé un nouveau problème : la venue de concurrents extérieurs pour faire le parcours de la course, en dehors de toute organisation. Sur 2400 concurrents extérieurs, combien seront-ils à vouloir aller au bout de leur rêve malgré tous les risques possibles ?
Hier en conférence de presse, le préfet de La Réunion a annoncé que le Grand Raid ne sera pas organisé. L’État n’autorise pas la tenue de cette manifestation. Depuis le mois d’août, La Réunion fait face à une augmentation importante du nombre de cas de coronavirus confirmés. Ceci a conduit les autorités à décider d’interdire les rassemblements de plus de 10 personnes, ainsi que les sports collectifs et de combat. Ce sont donc plus de 70.000 licenciés de clubs sportifs qui ne peuvent pratiquer en compétition voire ne peuvent s’entraîner. De nombreuses compétitions ont dû être annulées cette année. Ce sont autant de moments d’échanges et de partages qui ont été rayés de la carte. C’est une perte considérable pour de nombreux jeunes ainsi que pour les bénévoles qui sont nombreux à donner leurs weeks-end pour que de plus jeunes puissent s’épanouir.
Ceci a des répercussions sur de nombreux emplois. Pour les autorités, ces interdictions se justifient par la situation sanitaire.
Aussi étonnant que cela puisse paraître dans un tel contexte, la tenue du Grand Raid a donné lieu à un débat qui s’est étalé sur plusieurs semaines. Ce n’est que cette semaine que l’organisateur a fait part publiquement de l’échec de la démarche. Il venait de rencontrer les maires des communes traversées par le parcours, et tous lui ont fait part de l’opposition des populations concernées. Il n’était plus alors question de discussions techniques autour d’un protocole comme le pensait l’organisateur, mais il était question de principes : principe de précaution d’une part et principe de cohérence d’autre part.
En effet, les autorités ne pouvaient pas d’un côté interdire les compétitions sportives sous prétexte de crise sanitaire et d’un autre côté autoriser l’organisation d’une compétition drainant des milliers de participants dont 2400 concurrents venus de l’extérieur. Qui plus est, le parcours devait traverser des zones de La Réunion toujours préservées du coronavirus, comme le Cirque de Mafate. Des voix se sont d’ailleurs élevées pour condamner par avance toute tentative de « deux poids, deux mesures » au profit du Grand Raid. Il était donc clair que la tenue de cette manifestation allait créer des troubles à l’ordre public, sans compter le risque de foyers de contamination lors des différents rassemblements prévus sur le parcours. Or, il a donc fallu attendre hier pour entendre la décision qui coulait de source.
Ce débat n’avait pas lieu d’être, sinon comment justifier toutes les interdictions imposées aux Réunionnais ? Mais ce débat aura malgré tout des conséquences, car de nombreuses personnes ont cru que le Grand Raid aurait lieu cette année, et ont donc payé des billets d’avion, réservations de chambre d’hôtel et de voitures. Pour ces sportifs, venir à La Réunion était le temps fort de 2020, attendu depuis plusieurs années pour de nombreux participants. Ce sont des dépenses dépassant 1000 euros par personne, sur lesquelles il est difficile de faire une croix si la somme déjà engagée ne peut être totalement remboursée. C’est pourquoi des concurrents extérieurs ont fait part de leur volonté d’aller au bout de ce rêve chèrement payé : venir malgré tout à La Réunion, et faire ensuite le parcours du Grand Raid hors compétition. Sur 2400 concurrents extérieurs prévus, combien viendront malgré tout ?
Ceci fait donc craindre malgré tout un afflux de personnes venues de l’extérieur qui seraient ensuite lâchées en dehors de toute organisation sur les sentiers de l’intérieur de La Réunion. Or, ces personnes n’auront pas subi un test COVID à l’arrivée à La Réunion ni même respecté une quarantaine, ne serait-ce que d’une semaine. Souhaitons que tout ce passe bien tout au long des sentiers.
Ce nouveau problème à gérer n’aurait pas existé si, dès le départ, le principe de précaution avait été appliqué au Grand Raid au même titre qu’aux autres compétitions sportives.
M.M.
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